Du moins pour le franc-maçon, qui est un homme actif dans la cité et non retranché comme un ermite ou un mystique dans Eden spirituel.
Le mépris de ses semblables, l’indifférence, la paresse, n’a pas de place, dans sa quête de sagesse. La notion de profit à tout prix, l’hypocrisie, le mensonge, la jalousie ces manifestations de l’ego font partie de son combat, pour faire régner les vertus sans faiblesse, sa tolérance n’est pas complaisance elle est espérance dans le perfectionnement de l’homme, elle nourrit sa fraternité.
L’injustice n’est pas naturelle, elle est simplement inhérente aux dégradations, aux incohérences, au fractionnement de l’homme, à sa dualité, elle a des causes profondes antérieures à sa manifestation, c’est le laisser aller, l’oubli de l’obligation du travail conjoint de l’équerre et du compas. Le fatalisme n’a pas sa place dans la quête initiatique, et son expression moderne fourre tout : « Le risque zéro n’existe pas. » Si elle n’est pas suivie d’un devoir de combat, c’est une défaite programmée.
Le franc-maçon doit faire son devoir en toutes circonstances, cela doit être pour lui une douce habitude, ses prises de conscience successives et permanentes, sont les voies de sa spiritualisation.
Servir, accomplir son devoir, est le Dharma du franc-maçon, c’est sa loi, sa substance, cette substantialité est nécessaire à sa vie pleine et bonne.
Le franc-maçon doit se garder de l’enivrement du divin, boire le nectar, la boisson des dieux à la fontaine de jouvence, pour retrouver la force primordiale de l’un, comprendre le mystère de la nature et de sa propre nature, n’est pas dîner à la table des dieux, mais s’accomplir parmi ses frères les hommes.
JF.
Vendredi 25 mai 2018 à 20h
Thème de la conférence publique :
“Le DROIT HUMAIN aujourd’hui pour demain”
Orateur : Alain Michon, Grand Maître National de la Fédération française du DROIT HUMAIN.
Lieu : Hôtel de Ville de Dijon. Salle de Flore.
Entrée libre.
Renseignements : conferencepublique.dh@gmail.com
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Voici un partage de Gabriel Epixem du blog « Epilogus«
L’Ego
L’Ego, du latin egō. Le Moi.
Encore une fois, la vie est complexe. On a tous nos failles. Et l’orgueil nous rattrape sans cesse au galop. Le « Je » nous éloigne forcément à un moment ou à un autre de nos idéaux.
On se pense parfois plus sage. On se croit quelquefois meilleur même. Cependant, il n’en est rien. C’est souvent le contraire.
Oui, c’est en réalité l’inverse. Le fait même de l’écrire. Le fait d’en parler …..
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VU SUR HIRAM-BE Emmanuel Pierrat sur France Culture
Par Géplu dans Dans la presse
C’est pour son livre sur Pierre Simon, médecin d’exception qu’Emmanuel Pierrat a été interviewé sur France Culture ce mardi 15 mai dans l’émission Matières à penser de René Frydman.
Pionnier de l’accouchement sans douleur, cofondateur du mouvement du planning familial, il mène avec ténacité la bataille pour convaincre le corps médical et ses deux opposants farouches -le parti communiste français et l’église catholique- de l’importance de la contraception pour l’émancipation des femmes prisonnières de maternités indésirées. C’est tout naturellement qu’il élabore, en tant que conseiller, les contours de la loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse. C’est toujours avec la volonté de briser les tabous qu’il produira un rapport sur les comportements sexuels des Français. Ce jeune résistant est devenu Zazou à la Libération, puis franc-maçon un peu plus tard. Il deviendra Grand Maître de la Grande Loge de France à deux reprises. C’est un homme chaleureux, ironique, communicatif, donc fascinant à plus d’un titre. Ami de Charles Denner et du mime Marceau, il gagne à être connu par la force de son humanisme, sa détestation du sectarisme. Son dernier combat le droit de mourir dans la dignité est emblématique de son implication dans des courants qui n’ont pas fini de secouer nos sociétés.
SUR LE BLOG LA LUMIERE
L’ex frère Daraud entre Gilbert Collard et Louis Alliot
Dans son arrêt du 17 mai 2018, la Cour d’appel de Montpellier a confirmé la décision du président du TGI de Carcassonne du 2 mars 2017 de débouter Jean-François Daraud qui contestait son exclusion du GODF. L’obédience de la Rue Cadet l’avait écarté en raison de sa candidature sous les couleurs de Marine Le Pen… en estimant que le programme lepéniste était contradictoire avec les valeurs maçonniques.
Comme le tribunal de Carcassonne, la Cour d’appel de Montpellier a jugé que Daraud se trompait de cible en attaquant sa loge alors que c’est la Chambre suprême de justice maçonnique (CSJM) qui l’a exclu (l’instance de justice nationale du GODF). Donc, il n’avait pas à poursuivre l’Association Cercle philosophique et culturel de Carcassonne. En somme, un défaut d’intérêt à agir.
Pour autant, la Cour d’appel juge aussi l’action de Daraud recevable si elle est interprétée comme une contestation de la conséquence de son exclusion du GODF par la CSJM (conséquence qui est d’être aussi exclu de sa loge de Carcassonne). Recevable mais encore faut-il que la voie du référé soit justifiée. Or la Cour d’appel dit qu’il n’y a pas urgence ni de dommage imminent. Quant au troisième critère, la nécessité de faire cesser un trouble manifestement illicite, les magistrats montpeliérains jugent que la contestation de la procédure disciplinaire interne au GODF relève du juge du fond. En mars 2017, l’avocat de Jean-François Daraud m’avait confié qu’un tribunal serait saisi au fond. Nous verrons si cette procédure a prospéré.