
LES FAKIRS MACONNIQUES.
Impertinence où pas ? Ca va grincer !
LesFakirs,ces ascètes soufis ou hindous connus en Inde sous le nom de Sâdhusont en général des pauvres mendiants, imprégnés d’une haute spiritualité, rejetant la matérialité de leur corps et de la vie en général. On leur attribue des pouvoirs considérés comme surnaturels, ils résistent à des souffrances physiques extrêmes, ils ont recours à des produits stupéfiants pour ce faire en particulier le haschich.
Ces êtres extraordinaires apparaissent dans la littérature, par exemple dans les bandes dessinées d’Hergé avec son héros Tintin, dans le Lotus Bleu, Les Cigares du pharaon, les 7 Boules de Cristal où encore dans l’excellent Best Seller de Romain Puertolas :L’extraordinaire Voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA. »Qui raconte l’histoire d’un Fakir du Rajastan , du nord de l’Inde, qui voulant s’acheter un nouveau lit clouté, après avoir vu un modèle qui lui convient dans le catalogue IKEA (le livre le plus lu au monde), entreprend un voyage en Europe pour en faire l’acquisition, il restera coincé dans une armoire et vivra des aventures hors du commun.

Mais que viens faire la franc-maçonnerie dans ces histoires de Fakirs ? Eh bien elle a aussi les siens. Ceux qui sont tombés dans la marmite de l’ego et se croient investis d’une spiritualité sans égal, ceux qui ont la faiblesse de croire qu’ont les attendaient depuis des siècles et des siècles, pour éclairer le monde de leurs lumières, les guides suprêmes, les guides spirituels dominants la plèbe des maçons de base incultes.
Comment reconnaître pour tels ces êtres supérieurs, savants en maçonnerie, il suffit d’examiner leur vêture, rien ne manque à leur gloire : Manchettes, médailles en nombre, larges tabliers brodés et dorés, moult cordons, sautoirs, gants décorés, ils rivalisent avec les généraux mexicains ou les sapins de noël.
Ils sont atteints d’une maladie redoutable : la cordonnite dans sa forme la plus aiguë.
La vanité semble avoir là atteint un paroxysme. Il est curieux d’observer que cette maladie si l’on n’y prend pas garde peut se transformer en épidémie, voir en pandémie. Les symptômes dans certaines obédiences, ou rites sont caractérisés par la taille et le décor des tabliers, plus les grades sont élevés plus les tabliers sont grands et décorés, alors que cela devrait être l’inverse. Cette spiritualité de façade, d’opérette a besoin de décors majestueux, l’exotérisme prend le pas sur l’ésotérisme. Comme si les oripeaux de la matérialité permettaient de dévoiler la connaissance cachée derrière les symboles.
Il convient une fois de plus d’avoir plus de respect pour les plus humbles de tous, les plus sincères, les plus droits, les plus rigoureux, l’habit ne fait pas le moine, ni le maçon non plus.
La qualité du franc-maçon est souvent inversement proportionnelle à la largeur de son tablier, il paraît qu’il y a même des francs-maçons sans tablier, alors ! Exhibition n’est pas initiation.
JF.

Note digressive n’ayant rien, mais rien à voir : Le Fakir est également un journal d’Amiens en Picardie, un média alternatif, indépendant, où l’humour n’est pas absent et dont la devise est : « Journal faché avec tout le monde ou presque. » Il est dirigé par François Rufin.
ALLEZ DAC !
Au temps du jugement dernier, quand, comme il est dit dans la Bible, les premiers seront les derniers, ça fera une pagaille terrible : aucun ne voudra entrer le premier. »
Pierre Dac.
ACTUALITES
SUR GADLU –INFO
A ne pas manquer :
LES SIX TOUCHERS DE LA TERRE
Nous nous agenouillons en nous inclinant profondément jusqu’ à toucher la terre avec le front, les bras pliés, les mains à plat sur le sol, de chaque côté de la tête. Nous faisons le vide dans notre esprit, relâchant tout afin de nous unir avec la terre. Ensuite, nous acceptons tout ce que la terre a à donner, tout ce qui en sort. Sans peur, nous nous abandonnons à notre vraie nature.
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SUR HIRAM-BE
Géplu reprend un article de L’Express, une laïcité à fleur de peau !
« LA CONCORDE RÉPUBLICAINE N’EST PAS LE CONCORDAT »
Par Géplu dans Dans la presse
Jean-Pierre Sakoun, Président du Comité Laïcité République vient de réagir dans l’Express à la remise du Prix Charlemagne à Emmanuel Macron, à l’issue d’une messe.
Le Prix Charlemagne, « que les dirigeants européens s’échangent aimablement pour se féliciter les uns les autres de leur engagement européen », a été créé en 1950. « Quelques Français l’ont reçu, Jacques Delors, Simone Veil en tant que présidente du Parlement européen, François Mitterrand en même temps qu’Helmut Kohl en 1988 et Valéry Giscard d’Estaing, avec retard, en 2003. (…) Notons cependant que ses deux prédécesseurs, MM. Sarkozy et Hollande s’en sont vu privés. »
« Il n’y aurait donc à première vue rien à dire de cet événement sinon « business as usual » ; après tout, fort peu de gens s’étaient émus de son pesant aspect religieux jusqu’à présent, continue Jean-Pierre Sakoun. Mais le caractère éminemment chrétien de ce prix entre en résonance avec les prises de position récentes du Président de la République. » (…)
Lire l’intervention complète de Jean-Pierre Sakoun, qui s’inquiète du « penchant pour les enseignements de l’Eglise » d’Emmanuel Macron et de ses critiques de la laïcité sur le site de l’Express.
SUR LE BLOG LA LUMIERE DE L’EXPRESS
La laïcité encore …
Philippe FOUSSIER au Cimetière du Père Lachaise (Paris), le 1er Mai 2018 (Photo GODF, recadré FK)
Jamais un discours de Philippe Foussier n’aura été aussi critique à l’égard d’Emmanuel Macron. L’allocation du Grand Maître du GODF le 1er Mai au Cimetière du Père Lachaise a surtout été l’occasion de concentrer ses tirs contre le Président de la République. Accusé de complaisance à l’égard des religions, et ainsi de porter atteinte à la Loi de 1905 sur la Laïcité, Macron est comparé à Nicolas Sarkozy. C’est dire la violence de la critique, car en 2008, le président de droite avait été sévèrement mis en cause après ses propos favorisant le rôle du curé comparé à celui de l’instituteur.
Non seulement Macron est rabaissé au rang d’imitateur de Sarkozy, mais Foussier regrette que le Président de la République ne se hisse pas au niveau de François Mitterranden renonçant à son titre de Chanoine de la Basilique de Saint-Jean-de-Latran. Seule trouve grâce aux yeux de Foussier, la ministre Marlène Chiappa, qui, lors de sa venue au GODF, prononça un discours très laïque. Le Président Macron appréciera.
Le Grand Maître du GODF pousse un coup de gueule au nom du combat contre le communautarisme, religieux notamment. Sans doute espère-t-il encore un peu qu’Emmanuel Macron redresse la barre. Ce dernier prononcera-t-il un discours laïc (annoncé et jamais fait)? Recevra-t-il les obédiences maçonniques comme le firent plusieurs ministres de l’Intérieur? Rendra-t-il visite au GODF, comme François Hollande en fin de mandat?
COMMUNIQUE DU DROIT HUMAIN
Vigilance et persévérance !
Au nom du Peuple Français, Le Gouvernement provisoire,
Considérant que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu’en détruisant le libre-arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu’il est une violation flagrante du dogme républicain « Liberté – Égalité – Fraternité »
Article Ier
L’esclavage sera entièrement aboli dans toutes les colonies et possessions françaises, deux mois après la promulgation du présent décret dans chacune d’elles. À partir de la promulgation du présent décret dans les colonies, tout châtiment corporel, toute vente de personnes non libres, seront interdits. […]
Décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises, 27 avril 1848
L’esclavage est aussi ancien que les sociétés humaines. Dès lors qu’il y avait des vaincus, hommes, femmes et enfants, ces butins de guerre, devenaient des esclaves destinés aux travaux pénibles et soumis totalement au vouloir, y compris sexuel, et à l’arbitraire de leurs vainqueurs.
L’être libre devenait une marchandise.
Un demi-siècle après la première abolition de l’esclavage par la Révolution française le 4 février 1794 (rétabli sous le Consulat par Napoléon BONAPARTE), Victor Schœlcher, à la suite de la Révolution de 1848 et de la proclamation de la Seconde République, fut le maître d’œuvre du décret précité mettant en France un terme légal à ces pratiques inhumaines en contradiction avec les valeurs que le Siècle des Lumières portait en son sein.
Franc-maçon, sous-secrétaire d’État chargé des colonies et président de la commission de rédaction des décrets de l’abolition, Victor Schœlcher, met fin à des siècles d’une pratique particulièrement inhumaine, l’esclavage, consistant à « chosifier » l’être humain pour en assurer la propriété à un maître.
L’histoire de l’esclavage montre bien, depuis le VIème siècle avant notre ère et le cylindre de Cyrus, quelques actes de libérations d’esclaves, d’adoucissement de leur traitement, de conditions de libération… Mais, dès le Haut Moyen-Age, la traite arabique s’intensifie. En 1 000 ans, elle concernera 10 millions d’êtres humains arrachés de force à leur pays. De l’autre côté de l’Afrique, le commerce triangulaire déportera environ 11 millions d’hommes, femmes et enfants vers les îles et le continent américain, s’appuyant sur une économie de prédation.
Il faudra attendre le XVIIIème siècle pour que des courants de pensée philosophiques et des sociétés philanthropiques diffusent l’idée de l’abolition alors que dans la même période les révoltes d’esclaves se développent : pensons à la révolution haïtienne.
Les législations définitives d’abolition de l’esclavage s’échelonnent de 1335 (en Suède) à 1970. Certains pays ont promulgué des lois d’abolition, dont les décrets d’application n’ont jamais été signés. Presque tous les pays ont une législation proscrivant l’esclavage. Pour autant, l’esclavage perdure, notamment en Mauritanie, en Libye, dans la Péninsule arabique, au Pakistan, dans le sous-continent indien, sans y être sérieusement réprimé. On le retrouve encore dans de nombreux pays sous des formes dissimulées. L’ONU estime que 40 millions de personnes dans le monde sont victimes de cet esclavage moderne. Les principales formes contemporaines sont l’esclavage pour dettes, le travail forcé, l’esclavage sexuel, le mariage forcé, l’esclavage traditionnel et le travail exorbitant des enfants. La traite des êtres humains est, hélas, très lucrative pour les trafiquants.
En France, cette nouvelle servitude se retrouve dans l’esclavage domestique, les ateliers clandestins, la mendicité imposée et la prostitution forcée qui déshumanise l’être humain.
Pour les Francs-maçons du DROIT HUMAIN, une telle agression envers la dignité humaine et l’égalité, fondements de notre Ordre et de nos engagements, est insupportable. Ardents défenseurs des droits humains, ils soutiennent, selon leur choix personnel, les organismes qui luttent contre ce fléau.
FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL LE DROIT HUMAIN

LIRE UN AUTEUR CHARLES BERNARD JAMEUX
Dans cet ouvrage, Charles fameux part à la recherche des sources intellectuelles de la franc-maçonnerie spéculative en proposant une hypothèse que l'on peut résumer ainsi : ' l'art de la mémoire " comme origine de la méthode maçonnique. ., L'art de la mémoire est une méthode mnémotechnique, enseignée depuis l'Antiquité, qui consiste à mémoriser des lieux et des images pour permettre à un orateur prononçant un discours de se promener dans son imagination, le long des endroits ainsi mémorisés, et de cueillir au passage les images lui rappelant les articulations de son propos. A la Renaissance, cet outil fut utilisé par les hermétistes comme méthode (l'acquisition de la connaissance par l'utilisation d'images magiques ou talismaniques comme repères mnémoniques. L'art de la mémoire a contribué à la transformation de la maçonnerie opérative en maçonnerie spéculative et donc à l'apparition des symboles maçonniques utiles à la construction du temple spirituel. Disparaissant donc progressivement en tant que tel, il se survécut sous une autre forme clans le contexte philosophique et historique de la dissociation en Occident entre pensée conceptuelle et pensée analogique ( Discours de la .Méthode, 1637) Cette recherche des sources intellectuelles de la maçonnerie spéculative met en lumière ce moment charnière qu'est le XIIe siècle pour l'histoire des représentations et pour l'histoire de la philosophie en Occident.

L’AUTEUR
Charles-Bernard Jameux fut l'élève de Jean Mitry et de Léopold Schlosberg à l'I.D.H.E.C. (actuellement la FEMIS) et a participé aux activités collectives du surréalisme de 1964 à 1969.
Il fut rédacteur en chef de Points de Vue Iniatiques de 1989 à 2001 et Grand Chancelier de la GLdF de 1998 à 2001. Il est directeur de la collection "Pierre Vivante" aux Editions Dervy-Trédaniel.
Il est aussi auteur des ouvrages
"MURNAU", Editions Universitaires, 1965 (Réédité aux éditions du Cerf-Corlet, 2006)
"Le surréalisme" Collaboration à l'ouvrage collectif. Entretiens du colloque de Cérisy-la-Salle, Editions Mouton, 1968
"Le vaisseau de feu" Chez l'auteur, 1980
"Souvenirs de la maison des vivants" (A.G. Editions, 2008)
"Lieux communs, poèmes" (Editions du Nouvel Athanor, 2011).
"Le livre de la franc-maçonnerie" (Collaboration à l'ouvrage collectif.A paraître chez Bouquins, Editions Robert Laffont).
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La première Franc-Maçonnerie fut stuartiste et jacobite !
extrait tiré du site http://www.baglis.tv d'une table ronde intitulée "REAA ou RER ?" réunissant autour de Frédéric Foucaud, Charles-Bernard Jameux et Jean-Marc Vivenza Pour accéder à l'int...