LA FRANC-MACONNERIE POINT DE RENCONTRE
Et si la franc-maçonnerie ordre initiatique universel fraternel était le point de rencontre, du savoir occidental et de la sagesse orientale. Plusieurs francs-maçons ont fait le chemin occident orient, d’abord dans le monde en explorant les richesses des sciences, puis frappant à la porte du temple, à la recherche de la lumière indicible.
Ils ont reçu la faible lumière de l’occident, pour serpenter jusqu’à l’orient.
Imprégnés du siècle des lumières, ils se sont affranchis des superstitions, et des dogmes imposés, ils ont conquis leur liberté de penser. Les plus cartésiens d’entre eux ont cru qu’en dominant la matière l’on dominait le monde, ils ont relégué les mystères de la vie au rang de je ne sais quelle miraculeuse technique. Refusant d’imaginer, toute transcendance, tout mystère, ils ont enfermé leurs rêves à l’intérieur d’un cercle de matériel, les sciences devaient donner toutes les réponses à leurs interrogations. Dans leur course effrénée aux savoirs ils ont perdu le sens de leur recherche, le sens de leur vie.
D’autres à l’opposé comme un refus de leur humanité, ont voulu se rapprocher trop rapidement de la lumière dont ils étaient incapables de supporter l’intensité, ils se sont brûlés les ailes en se prenant pour des demi-dieux oubliant leur qualité d’homme.
La franc-maçonnerie de tradition propose une voie du milieu qui conduit de l’avoir à l’être, des connaissances nécessaires celles qui améliorent la vie quotidienne de l’homme, en respectant sa liberté de penser, ces progrès qui ont soumis au ciseau de l’éthique et n’asservissent pas l’homme. Mais la franc-maçonnerie propose aussi une large ouverture du compas de l’esprit, vers l’élévation spirituelle, qui mène à la sagesse de l’amour. Ainsi on regarde son prochain pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a.
Cette voie du milieu est le chemin de la réalisation de l’être, le point d’harmonie, le point de rencontre, le lieu la rosée céleste tombe sur les pétales de la rose mystique, expression de l’amour, et :« Si je n’ai pas la charité (c’est-à-dire l’amour) tout ce que je pourrais faire ne sert à rien. »disait à peu près Saint-Paul.
Le franc-maçon voyage donc dans sa loge de l’occident à l’orient et quand il est au centre, dans la chambre du milieu, il monte dans le saint des saints ou brille la lumière éternelle, là où sont les secrets véritables de la vie, dans l’endroit le plus sacré du temple, dans son cœur.
Le poète Gérard de Nerval a fait aussi le Voyage en orient. De ce voyage l’on revient transformé, régénéré, l’on a laissé ses oripeaux au bord du fleuve, pour réécrire sa propre histoire, en levant le voile sur son soi intérieur, son homme intérieur, là au point de rencontre avec le meilleur de soi-même.
JF.