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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Ile de Lampedusa

Ile de Lampedusa

HUMEUR ! DE LAMPEDUSA À BUDAPEST

 

Sur les dépliants touristiques l’île de Lampedusa est réputée pour ses dauphins qui longent ses côtes, mais c’était avant. Avant que ne viennent par centaines des « réfugiés », politiques ou économiques. L’Europe économique ayant remplacé celle des peuples, a laissé gérer cette crise migratoire par un seul pays l’Italie, et cette petite île de 6000 habitants s’est retrouvée confronté seule face à ces hommes, ces femmes et ces enfants, cela rappelle le roman l’Archipel du chien de Philippe Claudel, l’Europe ,du haut de sa grandeur ressemble à Ponce Pilate, l’arrogance remplace peu à peu la fraternité et la solidarité.

 

Et soudain le monde entier, tremble et explose de toute part, la peur s’installe, et remplace le courage de dire oui, à ces mains tendues, on en arrive jusqu’à critiquer les ONG mises au même rang que les mafias de passeurs.

 

L’Abbé Pierre doit pleurer dans sa tombe, bientôt nos courageux politiques accuseront la Croix Rouge et M S F de secourir les blessés sur les terrains de guerre ou dans les camps de la honte.

 

Mes excuses pour ces outrances, quoique !

Croisière sur le Danube à Budapest

 

Je suis un fidèle lecteur du Blog maçonnique hongrois de la RL François RÀKOCZI II de Budapest, la franc-maçonnerie est universelle, elle ne doit pas se préoccuper de religion et politique dans ces loges, mais elle aspire à rendre les hommes meilleurs, dans un esprit de tolérance fraternelle, le franc-maçon doit se faire par lui-même son opinion, il recherche la lumière de La Vérité, et sans la confondre avec les vérités.

La Hongrie en quelques chiffres un plus de 9 millions d’âmes, 5% de chômage (chiffre OIT), 2% de croissance ; nous qui passons notre temps a donner des leçons nous pourrions êtres plus modestes. La Hongrie s’est ouverte vers l’Europe, puis soudain avec cette crise migratoire,  elle c’est mise à vouloir défendre, des valeurs, des traditions, sa culture, ses origines. Le pouvoir autoritaire de son premier ministre Viktor Orbàn est qualifié de fasciste, il s’est mis à combattre tous les « illettrés, les fainéants, ceux qui ne sont rien, et qui nous coûtent un pognon dingue » tous les exclus, les pauvres, ceux qui sont différents.

 

A lire un article intéressant dans Télérama N°3573 du 07 au 13 juillet : « la Hongrie envoie valser Billy Elliot. » de Valérie Lehoux extrait : « à deux bonnes heures d’avion de Paris à Budapest, l’opéra national hongrois vient d’y annuler les quinze dernières représentations de Billy Elliot comédie musicale inspirée du film de Stephen Daldry, dans laquelle un jeune homme préfère apprendre la danse plutôt que la boxe, à la suite d’une campagne homophobe. « Billy Elliot risque de transformer  les petits garçons de Hongrie en homosexuels. »

La jolie devise de Billy Elliot Osez être vous-même, ne semble pas être portée par que par des ultraconservateurs, dont les vues font froid dans le dos. »

 

Comment peut-on en arriver là, peut-être par un manque d’opposition ferme, par une sorte d’uniformisation des idées, un incapacité à mettre l’humain et la politique avant l’économie qui se financiarise de plus en plus, cette financiarisation est un mal structurel qui atteint toutes les sociétés développées.

 

Les francs-maçons qui placent l’homme au centre, seraient bien inspirés de dénoncer cette finance qui asservit l’homme, et fra naître bientôt partout en Europe des émules de Monsieur Viktor Orbàn, l’arrogance des autres pays ne suffira pas a endiguer cette tendance, nous avons le devoir d’êtres exemplaires, fraternels, solidaires, de ne pas fracturer les peuples.

 

JF.

 

Voir ci-dessous un extrait du Courrier d’Europe Centrale. La totalité consultable sur le net.

HUMEUR DE LAMPEDUSA A BUDAPEST

Pourquoi la situation en Hongrie est préoccupante et pourquoi tout le monde s’en fout

 

EXTRAIT D'ARTICLE

 

Or, aucune voix ne s’est vraiment élevée contre le programme de réduction des aides sociales diligenté par le Fidesz ni contre le dispositif de travail quasi-obligatoire pour les chômeurs, allègrement financé par la commission européenne à travers les politiques de grands travaux et d’infrastructure mises en œuvre depuis plusieurs années. Soit dit en passant, rien non plus sur la façon dont l’instrumentalisation des fonds structurels européens nourrit une forme de pouvoir féodalisé et un réseau d’allégeance fondé sur le clientélisme dans les territoires. La seule évocation de la situation de nombreux jeunes actifs des pays d’Europe centrale en partance pour l’Europe de l’Ouest, ne se fait que par le biais des vagues d’immigration économique auxquelles serait confronté le Royaume-Uni ou de façon plus tordue par le débat récent sur le « problème des Roms » dans les grandes villes françaises. Se questionner sur les effets sociaux des politiques menées par les différents gouvernements centre-européens semble être un non-sujet, tant ces politiques sont encouragées et financées par la commission européenne.

 

 

Dans cette perspective, les différentes illusions d’optique auxquelles s’attaque Georges Károlyi masquent la réalité crue à laquelle est confrontée la société hongroise, laquelle réalité mériterait d’être plus vivement questionnée par celles et ceux dont la voix porte dans l’opinion publique européenne. S’il lui est assez facile de contester une à une les différentes critiques qui sont le plus souvent adressées à la Hongrie, c’est que les ficelles employées sont d’une grosseur inouie. Or, en tirant des flèches qui ratent ainsi leur cible, les adversaires les plus virulents de l’orbanisme au pouvoir ne font que renforcer la posture victimaire dont se nourrit le ministre-président hongrois sur la scène politique nationale et contribuent à détourner le regard de que ce pouvoir fait de pire. A l’échelle européenne, cela contribue à épaissir le voile de déni sur l’aggravation de la situation sociale sur tout le continent et à alimenter le constat funeste selon lequel, de la situation des victimes du néolibéralisme – les mêmes que celles du capitalisme corporatiste à la hongroise -, tout le monde se fout.

LE COURRIER D’EUROPE CENTRALE

Ludovic Lepeltier-Kutasi

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION DU COURRIER D'EUROPE CENTRALE, DOCTORANT EN GÉOGRAPHIE (UNIVERSITÉ FRANÇOIS-RABELAIS, UMR CITERES/ASSOCIÉ AU CENTRE DE RECHERCHES EN SCIENCES SOCIALES (CEFRES) DE PRAGUE)

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