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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
L . E . A . EN TOUTE CONSCIENCE.

L-E-A- EN TOUTE CONSCIENCE.

 

Puisque que les francs-maçons sont à la recherche de la Lumière et de la Vérité, ils doivent en toute conscience reconnaître, les mots véritables, qui furent trop souvent remplacés, substitués, empruntés et c’est d’ailleurs ainsi que l’on s’enrichit, que l’on avance serein vers l’avenir avec les lumières du passé.

Il faut aussi avoir le courage de rendre à césar ce qui est à lui…

 

Nos loges résonnent de beaucoup d’acclamations, empruntées, appropriées à l’idéal maçonnique, de nombreuses loges celles qui ne pratiquent pas le Rite Écossais Rectifié, ont remplacé les Vivat, Vivat, Semper Vivat par la devise républicaine Liberté, Égalité, Fraternité que les francs-maçons ont emprunté à la République et non l’inverse comme certains se plaisent encore à le dire.

 

Il eut été préférable avec les réserves évoquées ci-après, de suivre les conseils du philosophe Paul Rosen qui proposait de remplacer l’Égalité par l’Équité, et la Fraternité par l’Amitié, ces deux mots selon plus conformes à l’idéal maçonnique selon Jules Boucher. Paul Rosen a écrit: Dans le revue la Chaîne d’Union en 1946-1947. (Attention voir note en fin d’article.)

 

« S’il peut paraître, à première vue, incontestable que nous soyons tous égaux devant la mort, ce qui reste encore à prouver d’ailleurs---car toute philosophie réelle et digne d’être énoncée n’est que la contestation de notre très humble et très imparfaite connaissance des choses--- l’égalité, dis-je, n’existe ni en puissance, ni en valeur, ni en dimension, ni en durée. Dans la forêt, le brin d’herbe ne peut prétendre aux mêmes privilèges et à la même importance que le chêne centenaire ; notre société est constituée par des êtres d’un âge différent ; en dépit de l’instruction voulue obligatoire par d’excellents esprits, peut-être trop téméraires, à mon humble avis, un individu vraiment borné et rudimentaire-----il en est de trop nombreux----n’aura jamais la même valeur, la même influence que l’être doué, d’intelligence par la seule nature ; il ne sera jamais qu’un imbécile instruit, dont l’imbécillité aura été multipliée par la somme de connaissances qu’il aura péniblement acquise et nous n’en voyons que trop d’exemples.

Il demeure évident qu’il y a, dans la société, des élites qui se superposent, donc des degrés nécessaires. On pourrait donner des exemples à l’infini de cette inégalité flagrante des hommes et des choses.

 

Je crois que, dans sa rédaction, l’inventeur de la devise fameuse, rempli d’enthousiasme créateur à une époque de grandes transformations, s’est tout simplement trompé de terme quant à l’Égalité et que dans son esprit il a voulu dire : Équité. Les deux termes ont une étymologie et par conséquent une origine identique. Remplacez l’un par l’autre les deux mots et la devise, ainsi transformée : Liberté, Équité, Fraternité représentera bien mieux l’idéal inattaquable, presque aussi grand que la triade  des vertus théologales. »

Si force est de constater que l’Égalité n’existe pas dans la réalité, il en est de même du véritable et complet libre arbitre, trop soumis au hasard de la naissance, de l’espace, notre libre arbitre s’il existe partiellement il est plus facilement applicable dans les faits, par ceux qui sont nés, dans un pays dont la civilisation est évoluée, dans une famille aisée, dans un quartier qui inspire le goût pour l’art, la culture, c’est là aussi une forme d’inégalité naturelle.

 

Comme le disait le poète Maxime Le Forestier né quelque part…sur les trottoirs de Manille…

 

La Justice, l’Équité est bien noble à défendre que l’Égalité, souvent de façade et qui faute de pouvoir totalement se réaliser on lui substitue sa déviance l’égalitarisme qui n’est qu’une apparence d’Égalité et abaisse l’homme au lieu de l’élever.

 

Le concept d’Égalité ne pèse pas lourd si j’ose dire face aux vertus théologales de la Foi, de l’Espérance et de la Charité. Que j’entends par foi maçonnique, par espérance qui ne peut se confondre avec espoir, et charité qui est amour.

La devise maçonnique pourrait donc être : Liberté, Équité, Amitié comme le suggérait Jules Boucher dans son livre sur : La Symbolique Maçonnique dont la première édition parut en 1948 peu de temps après la dernière guerre européenne.

C’est bien cette Équité qui manque encore quelque 70 ans après la fin de cette guerre et quelque 228 ans après la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, notre société reste inégalitaire.

 

JF.

 

Demain : Fraternité ou Amitié ?    

 

MISE EN GARDE : PAUL ROSEN

 

Il est considéré comme un ancien Rabbin militant anti-maçonnique, ses propos sont donc a prendre avec la plus grande réserve. Le diable se cache souvent sous le masque du bien. Paul Rosen a écrit dans la revue maçonnique « la chaîne d’union. » Paul Rosen pratiqua sans doute l’entrisme pour mieux combattre la franc-maçonnerie. La proposition de devise Liberté, Équité, Amitié ne peut donc pas lui être attribuée mais plutôt à Jules Boucher.

 

JF.

 

Samuel Paul Rosen (1840 à Varsovie en Pologne - 1907) est un ancien rabbin, imposteur et militant des milieux antimaçonniques1 qui joua un rôle d'inspirateur autour de Léo Taxil.

Rosen et le milieu antimaçonnique|

Il se marie en 1872. Connu aussi sous le nom de « Moïse Lid Nazareth » il est l'un des inspirateurs de Léo Taxil et de son célèbre canular antimaçonnique, selon lequel la Maçonnerie comploterait en secret pour le satanisme et la destruction du Christianisme. Il se présente comme converti au catholicisme romain (en 1866), quoique cette conversion soit douteuse. Son titre maçonnique de « Souverain grand inspecteur général du 33e degré maçonnique » semble avoir été fabriqué de toutes pièces et est pour le moins fortement sujet à caution2. Le 14 janvier 1882, Paul Rosen passe un accord avec le chanoine Brettes dans lequel il prétend lui révéler les "secrets" de la franc-maçonnerie, selon la mode de l'antimaçonnisme de l'époque. C'est à ce moment qu'il quitte définitivement sa loge (ou pseudo-loge) et décide de collaborer avec l'ecclésiastique à la rédaction d'ouvrages controversés.

Rosen accuse la maçonnerie de posséder une direction suprême à Berlin. Son but serait l'anarchie sociale et la destruction du catholicisme ainsi que la glorification de Satan.

Dans son ouvrage L'ennemie sociale, il prétend dresser l'histoire de la franc-maçonnerie de 1717 à 1890. Il indique avoir répondu, au travers de cet écrit, à une encyclique papale invitant à faire connaître cette organisation. Dans Satan et Compagnie, il invente un système d'interprétation totalement imaginaire des grades maçonniques. Ainsi, on peut y lire que le 1er degré signifie "l'exploitation vicieuse de la curiosité", et le 9e degré constitue "la guerre à la chasteté" ou le 33e degré (le plus élevé même si selon lui il existe un 34e degré caché) "la glorification de Satan".

On a écrit que Paul Rosen ne serait qu'un des nombreux noms de plume de Léo Taxil4 mais pour la majorité des commentateurs, Paul Rosen et Léo Taxil sont deux individus distincts. René Guénon rapporte qu'il avait l'habitude de porter une "houpelande" spéciale contenant des poches cachées, dont il se servait pour voler des livres dans des bibliothèques et pour se constituer à peu de frais sa propre bibliothèque. Guénon précise qu'à côté de cet aspect pittoresque du personnage, Paul Rosen avait une face réellement sinistre notamment pour le rôle qu'il a joué dans les campagnes anti-maçonniques et son importance dans l'entourage de Léo Taxil, à côté d'autres personnages suspects comme Louis Le Chartier. Son parcours s'apparente à celui de Jacob Brafmann qui a publié 20 ans avant lui. Paul Rosen a joué un rôle important dans la genèse de la théorie selon laquelle la franc-maçonnerie serait une organisation perverse sans cesse à la recherche de la domination mondiale, c'est-à-dire atteinte de travers que d'autres attribuent volontiers aux Juifs, aux Anglais, ou, plus récemment (et selon un modus operandi assez similaire à l'anti judéo-maçonnisme du début du xxe siècle) à l'Islam et aux musulmans.

Le Chartier crée, à la fin de sa vie, à Toulouse, un « institut d’étude cabalistique » qui, selon Marie France James5 « semble avoir été fréquenté par Léo Taxil [...] Henri de Guillebert des Essars » (ce dernier habitait Bram, entre Toulouse et Carcassonne) et probablement aussi Paul Rosen, qui dut avoir une action assez importante dans ce « centre d'étude ». Henri de Guillebert des Essars fut pendant l'entre-deux guerre le directeur de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes (RISS), une revue anti judéo-maçonnique. Marie France James déclare qu’au lendemain de sa mort, tous les papiers de Le Chartier avaient disparu, hâtivement achetés par des inconnus. On peut retrouver un peu de son "enseignement" dans les différentes études (pseudo) cabalistiques parues dans la R.I.S.S.

Il semble que l’action de ces individus (Rosen, Taxil et Des Essars) a eu pour but de créer, entre ce qui restait de valable dans la Franc-Maçonnerie de l’époque et l’Église catholique, un climat de suspicion puis de haine farouche qui finit par réduire à néant, ou à peu de chose, les tentatives de revivification de l’Église par la sève d’un ésotérisme encore sain. Louis Le Chartier est également le traducteur du chant pseudo hébraïco-maçonnique, le « Gennaith Menngog » sur la fabrication duquel Paul Rosen a dû avoir un rôle important. Les rituels de Le Chartier sont fortement teintés de magie sexuelle.

 

SOURCE WIKIPEDIA.

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