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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
NUIT D'ÉTÉ

NUIT D’ÉTÉ

 

Les nuits d’été sont propices aux songes, ces instants où soudain l’on redécouvre les mystères de la création mis sous yeux, voilés par les ténèbres de l’hiver. Guidés par notre imagination, nous montons sur ce chariot d’étoiles ou nous nous accrochons à je ne sais quelle branche de l’étoile flamboyante, alors la nuit s’éclaire comme par magie.

 

Nous ne sommes plus comme cette fée qui erre dans le palais de Thésée, nous avons trouvé la porte du cœur.

 

Philippe Jouvert c’est arrêté lui aussi sans doute, sous cette voûte étoilée de nombreuses fois, pour contempler les cieux, pour monter le long du fil à plomb. Comment rester insensible à ces nuits d’été ! Quand il est minuit…

 

« La langue de bronze de minuit a compté douze… »

 

« Que chaque fée erre dans le palais de Thésée.

Et que nous le bénirons

Et la famille engendrée là sera toujours heureuse (….)

Fées répandez partout

La rosée sacrée des champs ;

Bénissez chaque chambre,

En remplissant ce palais de la paix la plus douce.

 

Spectateurs de la nuit recevez ces mots de Puck qui ferment la porte du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare :

 

« Ombres que nous sommes, si nous avons déplu, figurez –vous seulement que vous n’avez fait qu’un mauvais somme. »

William Shakespeare- Songe d’une nuit d’été.

 

JF.

NUIT D'ÉTÉ

 

De la Perpendiculaire au niveau

 

J’avais levé les yeux pour contempler les cieux

Les étoiles scintillaient sur la voute sacrée

Je m’étais allongé sur les herbes d’un pré

Epuisé, attendri, par la magie du lieu

 

Avais-je à cet instant donné l’entière mesure

De ma quête sacrée ? Etais-je parvenu

A vaincre mes passions, la tête dans les nues

Pour mieux encrer ma foi, pour que l’amour perdure ?

 

Le fil à plomb cessa son lent balancement,

Un précaire équilibre envahissait mon cœur.

Je devins cohérent, bannissant les rancœurs

Qui souillaient ma raison, autant que mon serment.

 

Le zéphyr infini reliait le nadir

J’appréhendais enfin la rectitude des lieux

Les méandres de ma quête m’avaient appris à lire

Tandis que la lumière éclaboussait mes yeux.

 

Je descendis encore au plus profond de moi

J’y découvris la paix et des résolutions

Elever à mon tour, témoignage de ma foi,

Une bâtisse digne d’apaiser mes tensions.

 

J’avais atteint, je crois un niveau ambitieux,

Celui de croire toujours en l’alchimie des choses

Celui d’appréhender la justesse des causes

Pour que l’équerre apport son pouvoir prodigieux.

 

PHILIPPE JOUVERT.

 

Avec l’aimable autorisation de l’Auteur.

Quiberon Port Maria 4h 00 du Matin

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