EN VRAC TOUT EST ÉPARS !
Le franc-maçon travaille à son perfectionnement individuel, sans vanité, avec humilité, avec persévérance. Il aspire à être vrai, réel, exemplaire, à défendre les valeurs universelles de Justice, et d’amour fraternel, il croit à ses valeurs dans un monde où elles ne sont au mieux que des mots sculptés sur les édifices ou des souvenirs qui tombent peu à peu dans l’oubli. Le franc-maçon revendique d’être un homme libre, épris d’éthique, ami du riche et du pauvre pourvu qu’ils soient vertueux. Il veut construire un centre d’union où toutes les femmes et les hommes de bonne volonté se retrouvent, renaissent.
Exemplarité : Les appels à rétablir l’impôt sur la fortune, impôt qui rapporte peu à notre état, mais hautement symbolique, et oui quoi de plus fort que les symboles, cet impôt symbolise l’équité, sa suppression n’a pas augmenté les dons aux associations caritatives, ces associations qui chaque jour font face aux carences de l’état (Edito de Guillaume Goubert Journal La Croix du 04 décembre 2018)
Liberté :Les Rohingyas pleurent et souffrent, sous le joug des militaires birmans, 700 000 d’entre eux ont fui leur pays, dans la presque indifférence du monde civilisé y compris celle du prix Nobel de la paix Aug San Suu Kyi. Ils sont les victimes de l’intolérance.
Équité : Les français les plus humbles sont dans la rue, cette rue où ils redoutent de tomber, comment s’étonner qu’ils soient nostalgiques de l’ancien monde, celui où l’on vivait de son travail sans tendre la main, sans faire l’aumône. La faute à qui pas à Voltaire, pas à Rousseau, « la responsabilité en incombe à notre modèle de société, à une croissance à tout prix mue par la consommation plus que par l’investissement. » Dans l’ancien monde on rêvait de construire sa maison de vivre mieux que ses parents, l’on rêvait d’un autre monde plus heureux plus fraternel pour les siens, pour tout le monde. Aujourd’hui certains d’entre nous survivent et aspirent tout simplement à vivre de leur travail. « Je ne pensais pas en arriver là dit Valérie à 44 ans »d’une voie angoissée, elle travaille la nuit pour gagner 600 € de plus par mois, elle rêvait d’un F3 pour ses enfants, elle vit dans un F2, elle tremble de finir à la rue.C’est toute la violence du quotidien qui ressort quand elle serre les poings, quand on lui demande mais que voulez-vous enfin ?
Justice :Il aura fallu attendre plus de 5 ans pour que se tiennent enfin le procès du syndicat de la magistrature et son célèbre mur des cons.La justice est débordée par la montée de la violence.
Nous assistons à la montée de la violence, impuissants à faire payer l’impôt aux plus riches, à ces fameuses GAFAM qui asservissent tout le monde avec leur technologies, nous sommes abonnés, drogués à leurs produits, en totale dépendance.
C’est sur ce terreau que prospère le fanatisme, l’extrémisme. À Grenade en Espagne l’extrême droite de triste mémoire, vient provoquer Fédérico Garcia Lorca, en investissement le parlement andalou.
Partout notre société, se clive, se fragmente, se fissure, se fracture. On manque de force, de sagesse, de bienveillance, mais surtout de solidarité. Il est temps de rêver, de bâtir une maison commune où chacun aura sa place, car dans cette maison la salle d’attente est déjà pleine, comme le disait Jules Renard : « Si l’on bâtissait la maison du bonheur la plus grande pièce serait la salle d’attente. » Il est temps de réunir ce qui est épars.
JF.
VALÉRIE GILET JAUNE- Source et étiquette Journal La Croix
Avec son BEP couture, elle se serait bien vue créatrice de robes de mariée. « Et puis les événements ont fait que… Y a des moments où on ne choisit pas sa vie. » Valérie, 44 ans, a souligné ses yeux bleus d’un double trait noir qui durcit son regard. « Je me suis battue, ajoute-t-elle. Tout ce que j’ai, je ne le dois à personne. » Elle a relevé ses cheveux, noirs. Et poudré son visage pour en cacher les cernes.Depuis huit mois, Valérie travaille de nuit. À plein temps, 21 heures – 5 heures du lundi au vendredi – dans une usine de chaussettes. « C’est un choix », assure-t-elle. Parce qu’elle dort « très peu », parce qu’elle « craint la nuit », précise-t-elle, sans s’attarder. Elle a été la première femme à ce poste. « Ça me convient comme ça, je ne me plains pas, même s’il y a de la fatigue et que le rythme nous coupe un peu du monde, ce qui peut rendre aigrie, admet-elle. Je ne ferai pas ça toute la vie. »Mais pour 600 € de plus par mois, elle continuera un moment. « J’ai eu beaucoup de bas par le passé et ça me permet de remonter un peu la pente », explique-t-elle, soulignant qu’elle s’y trouve plutôt bien traitée, après plus de dix ans dans la grande distribution : « Quand on a connu l’enfer, ça ressemble au paradis. »Après ses nuits de travail, elle consacre ses journées aux « gilets jaunes », rassemblés au lieu-dit du Magny, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), à dix minutes de voiture chez elle. « J’y suis passé..
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