FRATERNITE ET ORDRE INITIATIQUE
La franc-maçonnerie est un ordre initiatique et fraternel. La notion d’ordre s’entend au premier degré (pas celui d’apprenti), comme une organisation cohérente, avec ses règles. Elle a aspect administratif pour faire court, les différentes loges qui se reconnaissent par leur pratique initiatique adhérent, se regroupent volontairement, en un tronc commun, constituant un corps maçonnique. Le système de fédération de loges permet à celles-ci de maîtriser leur autonomie de gestion. Elles se soumettent à une pratique initiatique commune, elles pratiquent un rite à l’aide de rituels identiques.
L’individuel, pas l’individualisme, rejoint l’universel, c’est la garantie de la transmission du rite dans sa pureté. Les frères peuvent alors se reconnaître entre eux comme tels. C’est la voie du deuxième degré de l’ordre qui succède au chaos.
C’est dans ce cadre que s’exerce la fraternité, qui n’est pas naturelle, elle exige un travail permanent, travail individuel et collectif, elle combat l’ego.
J’ai promis d’aider mes frères avec lesquels je forme corps. Non pas seulement ceux de ma loge, mais aussi tous les frères des loges qui m’entourent, sans cela ma démarche n’aurait aucun sens, et, comment pourrais-je prétendre répandre dans le monde une infime partie de ce que j’ai reçu en loge.
Il ne peut donc y avoir de concurrence entre les loges d’un même corps maçonnique, ni d’ailleurs concurrence entre les corps maçonniques entre eux.
Quand j’ai connaissance d’une loge en difficulté en conscience, je fais tout mon possible pour l’aider. En commençant si j’ai connaissance de profanes désireux de frapper à la porte du temple de les orienter vers la loge la plus proche, de même si ce sont des profanes venant d’une autre région en raison de leur parcours de vie, sauf avis contraire de leur part. C’est à mon sens un devoir de vie et de fraternité. Agir autrement par intérêt particulier est nier mon serment d’être fraternel.
J’ai promis de faire mon possible pour développer et aider la franc-maçonnerie en général, et ensuite ma loge en particulier.
Jean-François.
Nos petits-enfants partiront
C’est dans l’espoir de se connaître
Qu’on tourne en rond
On fait des pas, des mots, des gestes
On chante pour cacher sa peur
On part pour apprendre qu’on reste
Au bout du coeur
Ton coeur qui fait tourner la terre
Qui bat pour rencontrer les siens
C’est le musicien solitaire
Le plus ancien
Il cherche encor la mélodie
Qui mettrait les coeurs en accord
Et l’âme toute en harmonie
Avec le corps
Puis nous deviendrons des ancêtres
Je vois déjà nos descendants
Savoir enfin naître et renaître
Aux mains du temps
Le chant est dans la poésie
Ainsi que les fruits dans les fleurs
Et les vendanges de la vie
Au bout du coeur
Ainsi que l’ont fait vos ancêtres
Vos petits-enfants partiront
C’est dans l’espoir de se connaître
Qu’on tourne en rond
On fait des pas, des mots, des gestes
On chante pour cacher sa peur
On part pour apprendre qu’on reste
Au bout du coeur