HUMEUR : Sur l’avenir du christianisme en question
Jean-François Bouthors, écrivain, journaliste au journal La Croix, signe un éditorial dans le journal Ouest-France du 18 mars 2019, sous le titre : sur l’avenir du christianisme en question.Le pré-texte en est la condamnation du cardinal Barbarin et les dérives le mot est faible, des actes commis par certains des plus hauts représentants de l’église catholique Romaine, démontrant une fois de plus que selon le proverbe chinois : le poisson pourri toujours par la tête.Notre éditorialiste dénonce du bout des lèvres cet état de fait. Il nous enjoint en forme de morale de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain, si cela peut s’avérer facile pour les chrétiens, c’est plus dur pour les non chrétiens et les victimes de ces actes odieux, faits aux hommes et à Dieu.
Pourtant notre éditorialiste jette aussi le bébé avec l’eau du bain en quelque sorte en amalgamant tous les courants du christianisme à celui de l’église catholique Romaine., tous les chrétiens n’ont pas leur chapelle à Rome !
Depuis la réforme, il existe des chrétiens qui vivent bien leur foi, dans la paix, dans l’harmonie de la cité, ils ont des pasteurs bons pères de famille. Dans un passé qui au regard des religions l’on peut qualifier de récent, aux siècles des lumières, les luttes entre l’église d’Angleterre et Rome ont posé les pierres d’une nouvelle église.
Voltaire et Newton n’étaient pas des fervents papistes et pourtant des hommes éclairés.
Il est des milliers de chrétiens respectables qui fréquentent nos loges maçonniques et leurs prêtres aussi. Ils savent que dans nos loges nous défendons, et pratiquons, des valeurs et des vertus communes avec celles du christianisme. On peut s’étonner que les francs-maçons soient encore frappés d’excommunication par la curie Romaine.
La deuxième partie de l’éditorial de JF Bouthors sauve si j’ose dire la première, il parle de ces valeurs chrétiennes qui sont avec d’autres le substrat de notre société contemporaine, elles ont leur juste place dans la vie de la cité en harmonie avec les autres valeurs, d’autres traditions.
Il met en exergue les errements, la responsabilité des hautes instances de l’église catholique et de son entre soi. Il plaide pour l’ordination des femmes et le mariage des prêtres, comme un signe d’apaisement, auquel il faudra ajouter l’indispensable retour aux valeurs d’amour, d’humilité, de fraternité, d’exemplarité, vécues par les premiers chrétiens, au rang desquels l’ont trouve les pères du désert.
Puisse le Grand Architecte de l’Univers inspirer les instances les plus hautes de l’église catholique, de nombreux chrétiens ont déjà dans leur foi fait une place à l’humain, dans le respect de leurs valeurs ils se sont ouvert au monde d’aujourd’hui, et non pas pour autant perdu leur foi.
Jean-François.