DU SIMORGH AU PHÉNIX
De l’Orient à l’Occident, du Zénith au Nadir, infini est le temple de l’homme. Le franc-maçon en suivant la huppe l’oiseau du Roi Salomon, le messager de l’amour porteur des mots d’amour à la Reine de Saba, va pouvoir libérer son être intérieur, pour qu’il gravisse le sommet de la montagne, après avoir parcouru les sept vallées, ce sommet d’où il pourra contempler son vrai visage, il verra dans le miroir du ciel son âme.
« C’est cela que je pleure : le retour à moi-même. De voir, même un instant, de mon propre regard. » (1)
Le Simorgh, l’oiseau mythique symbole de l’âme renaissant de ses cendres, l’oiseau de la lumière éternelle, l’oiseau venu d’Orient. L’oiseau de feu sans pareil, guide de notre conscience, pour réaliser l’unité par l’amour.
Le Simorgh et le Phénix nous montrent le comment pour comprendre le pour quoi :
« De tous ce que tu as, fais un grand feu de joie. Brûle jusqu’au tissu qui recouvre tes membres. »(2)
« Lors dénué de tout, ne songe pas au linceul. Et jettes-toi tout nu dedans les hautes flammes. »
« Un à un, laisse aller tout ce que tu possèdes. Et puis dedans toi-même, construis ta solitude. »
« Alors réunifié dans le ravissement. Tu te retrouveras par-delà le bien et le mal. »
« Et ne restera ni le bien, ni le mal. Tu connaîtras l’amour et tu deviendras digne. »
C’est à cet instant-là, que la rose venue du jardin d’Éden où pousse l’arbre de vie, à cet instant là oui ! Que la rose montera jusqu’au centre de la croix, là où se croisent la terre et le ciel.
Jean-François.
Notes : (1) et (2) extraits du Cantique des Oiseaux de Fârid od-dîn ‘Attâr traduit par Leili Anvar. Diane de Seilliers Éditeur.
DE L'ORIENT À L'OCCIDENT