QUE LA JOIE SOIT DANS LES C…
C’et lundi, jour de lune, je vois la joie dans les cœurs, cette joie qui monte le long de la colonne du nord. J’ai décidé de militer pour la joie. Quand l’ombre recouvre de plus en plus l’Europe, c’est le moment de déchirer le voile des ténèbres, est-ce l’heure, est-ce le moment, avons-nous, les outils, les mots ?
Le peintre Raoul Dufy en 1933 aux heures les plus sombres remplissait ses toiles de joie, il les saturait de couleurs, il militait pour la joie, cette joie qui à y regarder de près est partout, même les cimetières sont joyeux, Paul Valéry et Georges Brassens dans le cimetière Marin de Sète, ont les pieds éternellement baignés entre mer et azur.

Francs-Maçons, nous avons le devoir de faire régner la paix, c’est-à-dire de transmettre le désir de paix, de mettre de la joie dans les cœurs, sinon quel sens aurait la vie, sans cette espérance.
Chaque matin le soleil se lève, au du doigt de l’enfant, qui cligne des yeux de bonheur, il nous crie regarde, il nous ouvre les yeux, il lève le voile des ténèbres où nous étions endormis, alors nous contemplons la grande lumière qui commence à paraître, le secret est là, il nous faut apprendre, réapprendre à contempler, à espérer.

Apprendre le langage secret qui ouvre la porte du sacré, ce langage sacré intemporel, sans bornes :
« Le langage aux significations plus définies et plus arrêtées pose toujours à l’entendement des bornes plus ou moins étroites, alors que le symbolisme ouvre des possibilités de conception véritablement illimitées, l’homme qui n’est pas de nature purement intellectuelle a besoin d’une base sensible pour s’élever vers les sphères supérieures. » (1)
Le chemin, la route vers l’inconnaissable, est une joie, une espérance sans cesse renouvelée. Que la joie soit dans vos cœurs !
Jean-François Guerry.
- Auteurs: Bruno Richard Fecteau / Gilles Vigneault
- Éditeur: Éditions Le Vent qui vire
Je demeure où l’amour loge
J’y retourne à chaque pas
Le temps n’est pas dans l’horloge
Mais dans votre coeur qui bat
C’est bien un coeur qui m’appelle
Je ne sais pas depuis quand
Sa mélodie est si belle
Et son chant si éloquent
Ce coeur, est-ce bien le vôtre
Qui s’accorde avec le mien?
Si c’était celui d’une autre
Je ne répondrais de rien
Mais ce tam-tam qui fredonne
Un refrain que je connais
C’est celui de votre automne
À l’entendre, je renais
Il fallait bien que je sorte
Des semaines de grand froid
Si l’on cogne à votre porte
Ce sera peut-être moi
Le printemps qui nous convie
Mettra ses fleurs dans vos mains
Allons rencontrer la Vie
Nos coeurs sauront le chemin
Je demeure où l’amour loge
J’y retourne à chaque pas
Le temps n’est pas dans l’horloge
Mais dans votre coeur qui bat