LE SPIRITUEL EST NOTRE AVENIR.
André Malraux auteur de « La Condition Humaine » aurait dit, et cela, est très controversé : « Le XXI ème siècle sera religieux ou ne sera pas. » Le mot religieux aurait pu être remplacé par spirituel.
Sur ce sujet je vous propose quelques extraits des paroles de Leili Anvar j’apprécie particulièrement cette Docteure en littérature, auteure, conférencière, spécialiste de la spiritualité persane, traductrice du célèbre « Cantique des Oiseaux » du poète perse Farîd od –dîn ‘Attâr une œuvre dont il dit lui-même :
« Mon œuvre porte en elle une vertu étrange ; C’est que plus tu la lis, plus elle est généreuse. Plus tu pourras la lire, sans cesse y revenir. Et plus à chaque tu goûteras ses mérites. « Épilogue », distiques 4506-4507.
Cette œuvre poétique est en effet une gourmandise spirituelle dont on ne se lasse pas, tellement elle est inspirante pour notre vie. La spiritualité qui en émane, l’essence de cette spiritualité touche notre cœur par son intemporalité et son universalité, c’est un hymne pour une spiritualité à hauteur d’homme, heureux sont ceux qui ont la capacité d’écouter le langage des oiseaux.
C’est donc sans étonnement que j’ai lu les pensées de Leili Anvar dans le numéro 55 du Monde des Religions où elle participe à enrichir la spiritualité. Elle écrit dans ce numéro de sept oct 2012 pour extrait :
« Je ne suis pas sûre que les religions aient un grand avenir devant elles, du moins si l’on entend par « religion » l’ensemble des rituels, des croyances d’une communauté. »
Cette œuvre poétique est en effet une gourmandise spirituelle dont on ne se lasse pas, tellement elle est inspirante pour notre vie. La spiritualité qui en émane, l’essence de cette spiritualité touche notre cœur par son intemporalité et son universalité, c’est un hymne pour une spiritualité à hauteur d’homme, heureux sont ceux qui ont la capacité d’écouter le langage des oiseaux.
C’est donc sans étonnement que j’ai lu les pensées de Leili Anvar dans le numéro 55 du Monde des Religions où elle participe à enrichir la spiritualité. Elle écrit dans ce numéro de sept oct 2012 pour extrait :
« Je ne suis pas sûre que les religions aient un grand avenir devant elles, du moins si l’on entend par « religion » l’ensemble des rituels, des croyances d’une communauté. »
Elle rajoute à cette pensée :
« Je crois plutôt que l’avenir sera spirituel. »
Elle nous invite à renoncer à tous les dogmes, qu’ils soient religieux ou athée, voire laïc. Ils sont la représentation humaine d’un Dieu ou d’un principe, qui sonne le glas de sa croyance. Cette volonté inversée du Dieu créateur de l’homme, en l’homme créateur de Dieu.
Ce Dieu créé par l’homme se sclérose de plus en plus en perdant son infinitude.
Pour Leili Anvar il reste l’essentiel, c’est-à-dire la quintessence elle écrit :
« Le spirituel est la quintessence des religions, j’entends par spirituel la part divine de l’humain, celle qui aspire au beau, à la justice au bien. »
Ces paroles pourraient êtres dites par une sœur ou un frère et ne dénoteraient par dans une tenue maçonnique. La spiritualité peut apporter la réponse aux questions les plus essentielles, les plus existentielles celles de la vie en toute simplicité, ces questions intemporelles, universelles : D’où je viens, où vais-je, qui suis-je et que dois-je faire pour moi, ma patrie, mes semblables et out cela dans le temps court qui m’est concédé, le temps presse pour faire le bien.
La foi en la spiritualité, cette tension de l’homme vers le sacré, le divin, l’infini, lui donne une dimension transcendante, qui le dépasse, mais loin de l’annihiler le rempli de joie et d’amour. C’est ainsi que son immanence le rend « plus radieux que jamais.»
C’est un message d’espérance, de confiance dans l’homme et l’humanité, cette foi maçonnique à portée d’homme, capable de déplacer les montagnes, elle éteint la violence, la remplace par l’amour pourvu que nous soyons de bonne volonté.
Leili Anvar nous livre en conclusion ce message, comme porté par Hermès, ce dieu qui conduit les âmes vers Hadès, ce Maître des morts, comparé à Agni la divinité Védique qui annonce la régénération par le feu, les flammes de l’amour.
Leili Anvar :
« J’ai la naïveté de croire que les hommes retrouveront le sens du sacré, non pas pour massacrer ceux qui ne pensent pas comme eux, mais pour respecter la vie sous toutes ses formes et dans son infinie variété. Je crois, au bout du compte, malgré tous les soirs de doute et les matins gris, que l’amour sera plus fort que la mort. Les poètes, les grands mystiques, les grands sages du passé nous montrent la voie. À nous de leur emboiter le pas pour construire un monde qui viendra. »
Source : Le Monde des Religions de septembre et Octobre 2012. Reprise dans le Monde des Religions N°100 de mars et avril 2020.
Jean-François Guerry.
COURRIER DU BLOG
RÉFLEXION DE RADIA SUR LE TEMPS
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Message reçu Le Samedi 7 mars 2020.
« C’est parce que seul le temps est capable de comprendre combien l’amour est important. »
Radia.