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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
L’ARBRE

L’ARBRE

 

 

Puisque tout est à l’arrêt, enfin tous ce qui n’est pas essentiel, et qui hier était incontournable. Ma pensée va d’abord à tous nos soignants, et à tous ceux essentiels à notre vie quotidienne, tous les méprisés d’avant, tous les sous payés, les sous considérés.

Que pouvons-nous faire, d’abord oublier nos querelles dérisoires, oublier comment nous avons pu nous fâcher pour presque rien avec nos proches.

 

Comment avons-nous pu à ce point favoriser l’individualisme, admirer le rêve promis à tous d’être milliardaire et pauvre en même temps !

Stop au ridicule vivre ensemble, minimum syndical, couvercle sur la marmite.

 

Nous retrouvons les vertus du collectif, du solidaire, de la fraternité. L’on redécouvre que la fraternité n’est pas innée elle est un travail à faire.

C’est un arbre de vie, dont il faut prendre soin chaque jour, le tailler, supprimer les branches mortes, ces fausses excuses comme, je n’ai pas le temps, je fais déjà des efforts. Si l’on veut qu’il ait de nouvelles pousses il faut bien l’entretenir cet arbre, veiller à ce qu’aucun nuisible, aucun champignon vénéneux ne vienne le gangréner, empêcher sa croissance, mettre de l’eau chaque sur ses feuilles, ses racines.

Nous avons coupé tant d’arbres pour les brûler. C’est peut-être le dernier avant que la forêt entière ne s’enflamme, nous devons autour de lui faire une chaîne humaine, faire savoir à tous les obscurs bûcherons, que les scies, les haches doivent être rangées, qu’ils ne pourront pas même toucher son écorce.

 

Cet arbre de la fraternité est maintenant protégé par l’écrin de nos mains, de nos cœurs réunis. Ceux, qui le considérait, comme un simple bout de bois. Ne pourront plus le mettre feu avec toutes nos autres illusions.

Je sais que les prévisions sont difficiles surtout quand elles concernent l’avenir disait Pierre Dac.

Mais nous sommes peut-être à l’aube du fameux nouveau monde, pas celui que l’on nous annonçait avec orgueil et arrogance il y a quelques années, non un nouveau monde plus humain, ok baby boomers disent les jeunes en ce moment, eh bien je vous dis ok teenagers à vous de jouer, de vous la jouer collectif, d’arrêter de penser à vos seuls intérêts, comme nous l’avons fait.

 

Ce ne sont pas que des applaudissements fussent-ils journaliers, ou des félicitations qui a force d’être répétées ressemblent à des mièvreries stériles. Ce sont des actes qu’attendent maintenant les soldats qui sont en première ligne.

 

L’arbre de la fraternité est encore fragile, même les séquoias multi- centenaires tremblent sur leurs bases en Amérique par manque d’eau.

La roche tarpéienne reste ouverte, elle toujours proche du capitole. La progression sur l’arbre de vie, la montée de l’échelle est certes toujours difficile, mais les francs-maçons humbles pèlerins savent que la descente est bien plus périlleuse encore.

 

Nous sommes aujourd’hui au faîte de l’arbre de la fraternité, assis sur cette canopée merveilleuse, éblouit, le vent de l’espérance souffle dans les ramures reverdies. Après avoir atteint ce nec plus ultra de la fraternité, seront-nous capables, humblement toujours de tendre nos mains autour cet arbre de vie.

 

Jean-François Guerry.

 

Points de vue.

 

« L’indignation donne bonne conscience. Éphémère, elle n’est rien de plus qu’un refus d’agir. »  Abnousse Shalmani.

 

Nous sommes toujours en crise, nous sommes toujours en état d’urgence, nous sommes toujours contraints à des mesures temporaires.

 

Jean-François Guerry

 

« l’Ennui, avec les mesures temporaires. C’est qu’elles ont la déplorable habitude de survivre aux urgences, d’autant plus qu’il y a toujours une nouvelle urgence qui rôde à l’horizon. »

 

Yuval Noah Harari.

L’ARBRE

 

RUPTURE DE STOCK.

 

Il y a déjà plusieurs mois, mon pharmacien habituel m’informait de nombreuses ruptures de stock de médicaments, pas chez le grossiste, pas dans les labos. Vu le prix faible du médicament en France, lié à son remboursement, les labos préfèrent d’abord livrer d’autres pays. Ce n’est pas trop grave, j’en aurais surement dans quelques jours, ou alors il faudra vous en faire prescrire autre chose.

 

Confiné, je lis quelques articles d’économie, de préférence ceux des grands experts, très prévoyants. Deux camps s’affrontent sur les stratégies du jour d’après. Ça n’a pas encore commencé, qu’ils ne sont déjà pas d’accord.

 

Les premiers décrètent en référence à la déesse raison, que nous seront dans l’impossibilité, de relocaliser nos productions mêmes les plus essentielles, les plus stratégiques. Celles que nous n’aurions jamais dû abandonner.

 

Les seconds, les sauveurs, ceux qui sans doute n’étaient pas écoutés avant, ne faisaient pas assez la grève, ne cassaient rien, ne criaient pas trop fort, de peur de nous réveiller, ces prophètes de malheur. Affirment qu’il faut tout re localiser, ou presque.

 

Aucun des deux camps ne parle comme ma grand-mère dont toute la famille reconnaissait en souriant, qu’est-ce qu’elle est prévoyante mamie ! Pourquoi donc ? Vous n’allez pas me croire elle faisait des stocks, on ne sait jamais disait-elle, elle était complètement décalée..

 

Quand j’étais aux affaires, mon expert comptable bac +, spécialiste de la bonne gestion, me fixait des objectifs, surtout pas trop de stock, c’est de l’argent qui dort ! Il faut que le stock tourne, vite, le plus vite possible, avec un bon logiciel on doit pouvoir gérer en flux tendu, au bord de la rupture, et votre argent placé en banque à 1,5% d’intérêt sur lesquels vous paierez des impôts au titre des produits financiers, mais il restera bien quelque chose en fin d’année vous pourrez vous faire un resto !

 

Si bien qu’en bon gestionnaire, j’étais constamment au bord de la rupture. Puis il a fallu aller plus loin pour faire un peu plus de profits. Le nec plus ultra de la gestion, des boîtes vides dans le magasin du facing. Vous prenez des commandes, vous encaissez les acomptes et vous faites fabriquer vos produits ensuite, il suffit de négocier les délais de livraison.

 

Encore et encore, vous faites pression sur les fournisseurs, vous les payez avec des délais 30 jours, 60 jours voire plus, et surtout s’ils ne livrent pas dans les délais prévus, vous facturez des pénalités. Super, comme ça, soit ils baissent leurs marges, soient ils augmentent leurs prix, et puis pour les livraisons, les chauffeurs n’ont qu’à aller plus vite sur les routes, dormir sur les parkings, ou alors embaucher à moitié prix des chauffeurs européens, mais pas tout à fait comme les autres moins chers, et puis s’ils ne sont pas contents les fournisseurs qu’ils fassent fabriquer ailleurs à moins cher, chacun ses problèmes !

 

Voilà une bonne gestion, votre petite ou votre grande entreprise fera plus de profit, pour vous, pour vos actionnaires, le monde rêvé, même l’état collecteur d’impôts et votre banquier seront content.

 

Elle était drôle ma grand-mère avec son stock, complètement décalée !

 

Note : toute ressemblance avec la vraie vie est parfaitement authentique.

 

Jean-François Guerry.

L’ARBRE
HUMOUR SANITAIRE HUMOUR EN QUESTION
L’ARBRE

 

L’Abécédaire Maçonnique ou pas de Hervé le Marseillais

 

Q- comme questions diverses.

 

Elles portent bien leur nom, car ces prises de paroles sont parfois de vrais étouffes païens (ce sont les mêmes que les chrétiens mais en moins roboratifs)

 

Vu l’heure généralement tardive à laquelle elles sont livrées en pâture à des gens affamés et assoiffés (normal au bout de 12 heures, il est près de minuit et on bosse depuis midi), au sens propre, et étant donné qu’on a déjà subi le report de la super-planche concoctée avec amour depuis 6 mois par le frère ou la sœur X qui a fait déplacer une quinzaine de visiteurs déçus.

 

Ces derniers vont compenser leur frustration, et rentabiliser leur déplacement, en nous apportant des saluts fraternels alambiqués, retardant encore plus la choucroute qui commence à fleurer bon depuis la salle humide, stressant encore un peu plus les estomacs, les vessies et les oreilles, qui par corrélation, vont de pair avec le système digestif.

 

Comme vous le dirait un bon praticien de la médecine allopathique, héritier spirituel d’Hyppocrate et de diaforus, Maçon affamé n’a pas d’oreille.

 

Hervé D.

 

On aurait pu aussi choisir Q C M, comme enquête Maçonnique !

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