SAGESSE FORCE ET BEAUTÉ
Seul à la porte, débarrassé de tes métaux,
As-tu laissé aussi le profane le réel ?
Gare à toi grand pêcheur devant l’éternel !
Écoute le sage, maîtrise ta force, aime le beau.
Suicide mental ? Thérapie ? Quelle maçonnerie ?
Solitude à plusieurs ? Quête d’ahuris ?
École ? En voilà des questions mes frères quel envol !!!
Faut-il qu’il t’en souvienne de tes jours de haine
Où le miroir ne réfléchissait que tes peines ?
Rien que du noir, mais, pourquoi ? N’as-tu rien compris ?
C’est à toi de découvrir ce qui est caché.
Écarte cette gangue la force c’est la sublimer.
Bible, beauté, dualité, buté, touché, coulé !
Émerveillement du passage profane sacré.
À midi travail, à minuit profit et joie.
Une pierre dans notre édifice a trouvé sa place.
Travail de la pierre brute, ouverture de l’impasse !
Et le beau dans tout ça ? Peut-être chercher voie.
Jean-Pierre Rousseau Gawr’né.
La destruction du Temple
Quand l’élu fut déchu, ils se virent orphelins
Privés d’une lumière délicieuse et pure
Et des larmes amères coulèrent sur leurs figures
Tandis que dans le ciel s’immisçait le déclin.
Les grands élus doutaient et la Voûte sacrée
Qu’ensemble ils atteignirent avait un goût de sang ;
Ils contemplaient les ruines de leurs temples absents
Où Galaad périt par l’amour consacré.
Ils tendirent leurs bras vers l’azur infini
En clamant leur amour en une litanie
Adressée au très-haut quémandant des réponses.
Le ciel restait muet quand ils quittèrent Juda.
Guibulum chevauchait au milieu des ronces
Quand il vit se lever l’invincible armada…
Philippe Jouvert.