Perceval et la Quête du Graal
MÉMOIRES DE CONFINEMENT
GRAAL DANS LA RECHERCHE DE LA PERFECTION
Ni passé, ni futur, quête dans le présent
Le presque initié, le profane cherchant
Suit le chemin qui conduit à la Vérité.
Travail constant sur soi-même en est la clé.
Sans relâche en se détachant du matériel,
Afin d’accomplir dans le spirituel,
Le noble chevalier pragmatique dans sa tête
Se doit de ne jamais perdre but de sa quête.
Le Graal c’est la Lumière, le clair sur l’obscur,
Rupture entre certitude et ouverture,
Nécessaire, à l’initié, pour progresser,
Et la construction de l’édifice s’achever.
Jean-Pierre Rousseau Gawr’né.
Rencontres…
On s’est croisé un soir sur un trottoir bondé
Du côté d’saint germain, et quand tu as souri
J’en fus tout retourné, j’en fus tant attendri,
Et je suis resté là, planté, à m’attarder,
Et le temps assassin nous inflige des maux
Que ne peuvent traduire mes rimes et mes mots
Et je sais que demain me trouvera fourbu
Ereinté et hagard comme celui qui a bu…
Tu n’t’es pas retournée, le boul’mich t’a croqué,
pourquoi suis-je resté vissé à ma terrasse
J’ai manqué de courage, j’ai craint de te choquer,
D’être réprimandé et remis à ma place
Et le temps assassin nous inflige des maux
Que ne peuvent traduire mes rimes et mes mots
Et je sais que demain me trouvera fourbu
Ereinté et hagard comme celui qui a bu…
La pluie a entonné son refrain clapotant,
Tandis que je ressasse, ce rendez-vous fugace,
Tandis que j’ai perdu depuis quelques instants,
Le souvenir d’un soir qui devient une farce…
Et le temps assassin nous inflige des maux
Que ne peuvent traduire mes rimes et mes mots
Et je sais que demain me trouvera fourbu
Ereinté et hagard comme celui qui a bu…
Des rencontres « hasard », des sourires timides,
Et puis dans les regards un authentique charme,
Témoignent qu’elle existe l’étincelle qui guide
Vers un p’tit bout d’bonheur qui fait aucun vacarme
Et le temps assassin nous inflige des maux
Que ne peuvent traduire mes rimes et mes mots
Et je sais que demain me trouvera fourbu
Ereinté et hagard comme celui qui a bu…
Le kiosque est toujours là, à côté de l’église,
Sur le boul’vard magique, je m’y promène encore,
Je m’attable en terrasse de la brasserie du Flore,
Guettant un souvenir qui toujours m’électrise.
Et le temps assassin nous inflige des maux
Que ne peuvent traduire mes rimes et mes mots
Et je sais que demain me trouvera fourbu
Ereinté et hagard comme celui qui a bu…
Les belles déambulent mais je reste invisible,
Solitaire et chagrin installé en automne,
Mais le cœur au printemps, exalté, accessible,
Espérant l’impossible, chasser le monotone…
Et le temps assassin nous inflige des maux
Que ne peuvent traduire mes rimes et mes mots
Et je sais que demain me trouvera fourbu
Ereinté et hagard comme celui qui a bu…
Philippe Jouvert.
Serge REGGIANI "Il suffirait de presque rien"
Venez à la rencontre d'un artiste dont la chanson me fait chaud au coeur... C'est SERGE REGGIANI! Paroles: Jean-Max Rivière. Musique: Gérard Bourgeois 1968 "...