CONTREPOINT : « QUAND LE BATEAU COULE »
Sauve qui peut, les femmes et les enfants d’abord ! L’ami Georges lui dans sa supplique pour être enterré sur la plage… à écrit : Où quand le bateau fait naufrage. Le capitaine crie ‘je suis le maître à bord ! Sauve qui peut, le vin et le pastis d’abord. Chacun sa bonbonne et courage.
Il nous faut en cette période beaucoup de courage, de force mais aussi de l’humour, jusqu’à la dérision en restant conscient et humble.
Même si cela n’est pas dans l’air du temps, efforçons-nous de ne pas critiquer nos enfants et nos petits enfants en refusant de nous critiquer nous-mêmes. Refusons de leur voler les joies de leur jeunesse, pour nous protéger nous qui avons vécus souvent insouciants. Qu’avons-nous fait après tout pour les protéger ? Pourquoi sommes-nous incapables de gérer une crise sanitaire, il paraît que gouverner c’est prévoir où est passer notre culture du risque zéro ?
Protéger les plus anciens, les plus fragiles oui ils ont droit à notre reconnaissance, mais pas au détriment des jeunes qui vont souffrir longtemps de nos inerties administratives et politiques.
Notre priorité est l’instruction, l’éducation, la connaissance pour nos jeunes, ils sont notre avenir commun. Il faut préserver leur éducation.
« Je crois que tout commence à l’école. »
A écrit Jean Guehenno. Cet été j’ai eu la joie de recevoir tous mes petits- enfants, tous attentifs à notre santé, pleins de précautions. Nous devons à jeunes notre reconnaissance, Quand le bateau coule sauvons les enfants d’abord !
Jean-François Guerry.
PS : Je pose ma plume en vacances jusqu’au 10 octobre prochain. Chères lectrices et lecteurs merci de votre fidélité et protégez-vous bien !