De l’ombre à la lumière
Anges destructeurs, anges déchus, anges noirs,
Les quatre cavaliers de l’apocalypse,
Chevauchant vif éclat des ténèbres jailli,
Par la foudre les éclairs et la tempête,
Traquent le Beau, le Pur, pour nourrir la Bête,
Voulant faire douter quiconque a failli,
Plonger les cœurs dans la noirceur de l’éclipse,
Les rendre esclaves de vanités illusoires.
Anges créateurs, anges élus, anges blancs
Au fond de nous, caché, l’espoir de triompher
Des miasmes obscurs de notre faiblesse enfouie,
Ambition, Fanatisme et Ignorance,
Mirages sucrés annonçant l’embellie
D’un grand soir extatique au matin sans trophée,
Aux senteurs d’Humilité et de Tolérance
Échiquier du monde passant du noir au blanc.
Jean-Pierre Rousseau.