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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
PROBLÈME DE PARUTION

LES TITULATURES EN QUESTION

Cet humble article est à mettre en parallèle avec la grandeur qui apparaît

à certains lecteurs (je pense à notre fidèle lecteur Cincinnatus) des titulatures en vigueur dans les hauts grades maçonniques en général. Titulatures qui qualifient et gratifient les Frères ou les sœurs ayant été initiés à ces degrés dits de perfection, que je préfère pour ma part titrer de perfectionnement, susceptibles d’énorgueillir ceux qui les portent ou de les rendre vaniteux sous le regard des profanes et même de leurs Sœurs ou Frères. Par exemple : Trois fois puissant, Puissant Grand Maître, Maître Parfait, Illustre ou Sublime, Grand Pontife, Prince du Tabernacle, Très Sage, Grand Commandeur, Grand Inspecteur, Souverain Grand Commandeur, Grand Élu etc… Il m’est apparu salutaire réfléchir non pas à l’histoire de ces degrés les historiens de la Franc-maçonnerie sont nombreux plus expérimentés que moi à ce sujet. (1)

 

La titulature est l’ensemble des titres portés par une personne selon le Littré dans son édition de 2007. Cela caractérise le fait de porter un titre d’en être titulaire, après avoir en avoir été investi et mieux reconnu en capacité de le porter. Est-ce que cela caractérise un excès d’orgueil ? Dans la mesure où le titre à été octroyé par un tiers, cela semble être une marque de reconnaissance. En Franc-maçonnerie l’on dirait reconnu comme tel par ses Sœurs et ses Frères. Avec une réserve il faut bien sûr éviter l’entre-soi, le copinage. C’est ainsi que les degrés et les titres sont « donnés » d’abord à ceux qui ont fait leur temps, qui ont travaillés à se perfectionner et dont la fraternité et le dévouement est reconnu non pas par un seul mais par tous. Ont-ils besoin d’un titre ? Ceux-là recherchent ils les honneurs ? Sont-ils dignes de recevoir de pareils titres ? Sont-ils demandeurs ? Autant de questions que devront se poser ceux qui attribuent ces titres, autant de questions également que se poseront ceux qui les reçoivent. Conscients que chaque titre donné demandera à celui qui le reçoit plus de travail au service de l’ordre et plus de fraternité envers ses Frères. Il devra être conscient de son devoir et des devoirs de plus en plus nombreux qu’il devra accomplir.

En résumé ces titres qualifient certes une hiérarchie d’honneur, une reconnaissance, mais en Franc-maçonnerie ils qualifient surtout une hiérarchie spirituelle qui ne s’obtient que dans l’exemplarité du travail accompli, après une pratique maçonnique longue, constante et une ardeur au travail. Cette titulature est donc octroyée à plus d’un titre.

 

Dans la Rome Antique titulus d’où vient notre mot titre, désignait un écriteau ou une affiche portée au bout d’un bâton. Ce mot mettait l’accent sur quelque chose que l’on voulait montrer, comme une épitaphe, un honneur rendu. Puis par métonymie le mot désigna la gloire rendue à un homme, à une vertu, même à un monument, la titulature a pris une forme évocatoire.

Ainsi, la titulature pour les Francs-maçons caractérise leur degré de connaissance et de spiritualité acquise par leur travail constant sur eux-mêmes pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs Frères et le service à l’ordre, le respect de leurs serments. Ceux qui sont porteurs d’une titulature en font rarement état, ce ne sont pas ces maçons atteints de la sournoise « cordonnite », la taille de leurs chevilles reste normale comme celle de tous les hommes bien portants.

J’ai remarqué que l’on comprend mieux un degré lorsque l’on a été reçu au degré supérieur, on a toujours une meilleure vue en se hissant sur les épaules accueillantes d’un Frère.

Il me semble important pour chaque maçon, même au 1er degré (cela fera plaisir à mon amis et Frère Cincinnatus) d’avoir conscience : « que les noms (titulatures) fussent-ils éminents ne veulent pas dire ce que nous sommes mais ce que nous devons devenir. » (2) Ainsi ils caractérisent plus la capacité de notre humilité que notre plaisir de grandeur. Les titulatures montrent le chemin qui reste à parcourir, le chemin inaccompli, ils sont une voie pour l’avenir. Avant d’avoir la lourde charge de porter un nom, il faut être sûr de pouvoir le supporter en toutes circonstances d’être vrai et de le rester. Avoir constamment à l’esprit que chacun doit à ses Frères le respect et la dignité. En Franc-maçonnerie les Frères sont égaux dans leur démarche initiatique, certains avancent plus vite que d’autre, la vitesse n’est pas le but. Aucune femme aucun homme n’est rien, ce sont tous nos Sœurs et nos Frères en humanité, les plus humbles de tous ont leur place en Loge et dans la société. Ceux qui se hissent sur leurs talons à la recherche des gloires éphémères et artificielles, même s’ils chantent haut et fort ne sont pas plus éclairés que les plus humbles et discrets des pêcheurs. Tous les hommes au regard de l’infini dans toutes ses dimensions sont des poussières de lumière, ceux qui sont capables d’en avoir conscience approchent la Vérité. Ces hommes-là sont des hommes vrais.

Les titulatures ne doivent pas être dissociées de notre lucidité de ce que l’on est vraiment en conscience, sinon ce serait succomber au ridicule, voire pire à un ego surdimensionné.

Les hommes au cœur pur sont toujours à la disposition de leur atelier, des leurs Frères, des autres. Ils n’acceptent les titres et les charges qu’ils sont capables de supporter au risque sinon d’être insincères et indignes et surtout bien éloignés de l’amour fraternel auquel ils se sont engagés par serment. La Grande Lumière n’éclaire que les cœurs les plus humbles.

 

  1. – Pascal Barbier Thuileur – R E A A Éditions EMEREK.
  2. – Élie Levy Revue Ordo Ab Chao N°84.

 

                                                            Jean-François Guerry.

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G
La plus belle des maçonnerie pour moi se trouve dans les Loges Bleues. Les symboles peuvent nourrir toutes les intelligences, même celle d'un Einstein. L'étoile à 5 branches - Pentagramme -, à l'intérieur de laquelle vous avez les univers, les trous noirs et toute la vie de notre planète, qui tourne en une année autour du soleil à plus de 100000 Kmh. Vous avez les religions révélées avec le socle celui du du Roi Salomon. Vous avez toute l'histoire de la Grèce avec les colonnettes Ionique- Dorique et Corinthienne. Le carré long les mathématiques Pythagoriciennes. Vous avez les cérémonies, notamment celle du Compagnon, incluant le savoir, la rhétorique, les mathématiques et autres. L'Apprenti le feu, le vent, l' eau et la terre, l'histoire de la vie. La chevalerie que l'on trouve au RER. Les grands constructeurs du passé, c'est l'Egypte, la Grèce, les Arabes conservateurs des sciences, des Arts et autres. puis les croisades avec la chevalerie et, le Gothique qui s'associe au Roman. Il faudrait plusieurs vies pour tout connaître et encore ? . Nos Loges sont merveilleuses pour remonter le temps et comprendre l'avenir de l'homme, c'est à dire, avec l'aide du compas une Lumière, qui signifie l'intelligence humaine. Il repose sur la Bible la grande Lumière du GADL'U. C.G - Ps .- J'ai suivi en mon temps les hauts Grades du RER - mais les Loges bleues c'est là ou se trouve l'amande et la matière.
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C
Comme l'a laissé entendre notre frère Jean- François, je ne suis pas un fana des "hauts grades"! Ces derniers étaient sans doute à l'origine, destinés à « distinguer » des Maçons particulièrement méritants, imprégnés et respectueux des valeurs de l'Ordre et susceptibles d’être des exemples pour « la jeune génération » et cela était très bien. Il a été dit aussi que ces hauts grades avaient été créés pour ne pas mélanger la « plèbe et les patriciens », mais je n’en sais rien…Cependant, et tout à fait entre nous, qu’en est- il exactement de ces degrés dits supérieurs quand on vous invite à les rejoindre en vous précisant « qu’on y trouve des gens intelligents », et que vous avez le « niveau requis » , façon très élégante d’assimiler les frères des loges bleues à de parfaits crétins ! Emulation d’origine, je n’étais guère sensible à cette sorte de hiérarchie du 1er au 33ème puisque dans mon rite on ne connait que 3 degrés, l’Arche Royale n’étant qu’un complément du troisième, aussi, et en dépit de sollicitations répétées , je n’ai jamais donné suite à ces propositions d’affiliation. Qu’en est- il également de ces degrés supérieurs quand des frères qui en relèvent se traînent en justice pour des raisons profanes ? Qu’en est- il encore lorsque l’un d’eux, en désaccord avec une planche présentée par un malheureux « pécquenots » du III ème se croit autorisé à rappeler en loge qu’il est, lui, du XVIII ème et qu’il a forcément raison ? Qu’en est- il enfin quand on observe la tête que fait le tenant d’un degré quelconque lorsqu’il apprend que son voisin du même degré que lui a été élevé au degré supérieur quand lui- même ne l’a pas été ! Bref, cette prétention et cette jalousie me déplaisaient souverainement et quand bien même ne concernaient elles sans doute pas l’ensemble de la « confrérie supérieure », elles étaient très désagréables à supporter ! Maintenant, que certains s’épanouissent dans les « hauts grades » et y vivent pleinement leur Maçonnerie, j’en suis fort aise et leur souhaite, avec une certaine envie peut être, bonne continuation ! Retiré , l’âge aidant, sur l’Aventin comme chacun sait, j’observe avec philosophie ce qui se passe en « dessous », à la façon de Panglos et certainement pas à celle de Rastignac !
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C
Merci pour lui!
B
Je pense que le perfectionnement est parfaitement envisageable et accessible à tout maître maçon de bonne volonté, fut-il même du 3ème degré, un perfectionnement qui peut pleinement s’affranchir de «cordonnite », de grade supérieur, de décorum particulier ou de rite spécifique.<br /> Pour ma part, ayant dénié poliment depuis 46 ans toutes les invitations fraternelles à adhérer à la confrérie des bien-aimés frères et des bien-aimées sœurs, peut-être que certains me considéreront comme un maître mal-aimé puisqu’imparfait par opposition au titre haut gradé de maître parfait. Pour autant, je reste en toute simplicité un frère en humanité pour qui l’amour fraternel n’est pas une vaine expression.<br /> Le chemin initiatique exige travail sur soi-même, honnêteté, persévérance, exigence, de toutes ces vertus qui participent d’une conscience morale dont autrefois Marc Aurèle en faisait la règle absolue d’un art de vivre pour tous les hommes. Un tel défi est déjà immense et exige discernement, appréciation de la complexité, sens de la mesure et surtout, surtout une grande modestie intellectuelle. Et chemin initiatique faisant, il y a cette Vérité qui ne peut se trouver que dans la hauteur d’esprit et dans la profondeur du cœur.<br /> Pour finir, puisque Cincinnatus est convoqué dans cet article, je précise que je parcours très régulièrement son blog et partage bien souvent ses analyses souvent pertinentes et lucides sur l’homme, la société et l’Humanité.
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C
Merci pour lui! (erreur d'adresse précédemment)!
I
Tout à fait d'accord!!!!!
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C
Quelle découverte: la Latitude, n'ayant que le Larousse et le Robert où ce mot n'y figure pas , me considérant comme un < IL----Littré , j'ai sollicité Internet afin d'y découvrir ce mot en de multiples définitions et applications, notamment à des personnages historiques. <br /> <br /> Trêve, de plaisanterie, revenons au pragmatisme en franc-maçonnerie et les titres pompeux qui honorent des Frères qui se sont perfectionnés au cours de leur parcours dans les Hauts Grades, c'est devenu une tradition, respectons- la.<br /> Ce qui importe c'est la reconnaissance des compétences de ceux qui y accèdent, au service de l'ordre et des F:., avec humilité, sans oublier la méditation dans le cabinet de réflexion, et les grades d'apprenti,de compagnon, de Maitre.<br /> Nous les F:., n'oublions pas de nous regarder dans un miroir virtuel,en nous posant la question: comment en loge, mon image et mes compétences sont percues par celui ou celle qui nous regarde et nous écoute.<br /> <br /> Les infatués ont souvent perdu le sens de la simplicité et de la clarté dans leurs exposés , ce qui est souvent lassant dans les tenues.<br /> Que la simplicité épanouisse le partage des différences, en une joie fraternelle.<br /> Claudius
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G
Au delà des Loges Bleues, sachons revenir aux fondamentaux et laisser nos métaux à la porte du Temple, nous contenter du simple titre ma Soeur, mon Frère, du tablier blanc pur et sans tache, viser la perfection par l'ascèse; ne pas reconstruire une nouvelle Tour de Babel dont on connait l'issue.
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B
Je tiens à m'excuser, machinalemen, dans le feu de l'écriture, j'ai cité latitude au lieu de reprendre le mot barbare: titulature.<br /> Claudius