Arrivée de la Coquille en vue d'Asuncion, Homme de l'Ile d'iros archipel des Carolines, Femme de l'Ile d'Oualant archipel des Carolines, Macao.
FRANCS-MACONS DE LA MER –XII – La Pérouse de Monterey à Macao vers le Kamtchatka.
Après son escapade en Alaska, Lapérouse en vint à conclure qu’il n’existait aucun passage menant d’un océan à l’autre, et que tous ceux croyaient en l’existence d’un passage faisant le pendant au détroit de Magellan étaient dans l’erreur.
Lapérouse écrit : « Toutes mes combinaisons devaient être assujetties à la nécessité absolue d’arriver à Manille à la fin janvier, à la Chine dans le courant de février, afin de pouvoir employer l’été prochain à la reconnaissance des Côtes de Tartarie, du Japon et du Kamtchatka et jusque aux Iles aleutiennes »
Les frégates donc entreprennent leur descente de la côte américaine, jusqu’à Vancouver, dans les brumes opaques. « Nous n’apercevions plus l’Astrolabe dont nous étions à portée de voix »
Le 15 septembre il est en vue de Monterey la capitale des deux Californies. Il fût accueilli chaleureusement par les Espagnols qui y étaient installés depuis 1770. Lapérouse qui fût choqué par les missionnaires chiliens, ne put que louer le sérieux et l’humanisme de ceux de Monterey.
Le 24 septembre Lapérouse lève l’ancre, chargé de vivre frais, il se hâte craignant la venue de la mousson. En faisant route vers Macao, il ajoute une petite Ile aux cartes marines, située au nord de Hawaï, qu’il baptisa Necker en hommage au père de Madame de Staël.
Avant de parvenir aux Iles Mariannes il frôla la catastrophe, des hauts fonds, furent évités au dernier moment. Puis en apercevant les Iles Mariannes, il fût déçu par cône noir volcanique recouvert d’épineux, il décrit ainsi Asunción le 14 décembre : « Tout annonçait, qu’aucune créature humaine, aucun quadrupède, n’avait été assez malheureux pour n’avoir que cet asile sur lequel nous n’apercevions que des crabes de la plus grande espèce, qui seraient très dangereux la nuit si on s’abandonnait au sommeil… »
Le 1er janvier, les frégates atteignirent Macao, seule partie du territoire chinois alors accessible aux étrangers….
A suivre……
JFG
Étiquette et Source : Lapérouse autour du Monde Éditions de Conti.
Selon une légende mythique, la maçonnerie aurait été introduite en Angleterre en l’an 287 après JC, sous la protection de CARAUSIUS Ier, un amiral romain révolté qui s’était proclamé empereur de la Grande Bretagne indépendante. Il s’était attaché Amphibolus, l’architecte Grec, et Alban, « homme célèbre dans toutes les sciences et en particulier la géométrie », représentants des « Collégia fabrorum ».
Suivant les travaux de Pierre-Henri Landrieau, « Irlande et Franc-Maçonnerie », in Cahier N°4 des Travaux de la Loge de recherche « Mare Nostrum », Arles , 2009.
Étiquette et Source : Dictionnaire des Marins Francs-Maçons Edition SPM
Recherche sur Carausius.
A ne pas confondre avec « Carausius morosus » espèce de phasmes originaire d’Inde.
Notre bel amiral s’illustra sous Maxilien. Carausius d’origine ménapienne tribu du Nord des Flandres, général commandant la flotte de Bretagne, basée à Boulogne sur mer. Il fût chargé d’attaquer les pirates Francs en mer du nord, il mit au point une technique particulière, il attendait que les pirates reviennent avec leur butin et se contentait alors de les piller à son tour, remplissant ainsi ses coffres, son tronc se portait bien.
Maximilien voulut mettre fin à ses pratiques douteuses, il le condamna à mort, mais notre Carausius s’en battit l’œil avec une frite, Belge oblige.
Ayant dans ses coffres beaucoup d’or, il soudoya les légions de Grande-Bretagne et se proclama empereur. Ce triste sire finira assassiné par ses propres soldats. C’est presque Astérix en Grande Bretagne !
Il avait donc une appréciation particulière de la Franc-Maçonnerie, c’était après tout peut-être un phasme maçonnique.
JFG