Les habitants de la baie de Langle, habitants de la baie de Castries, Carte de la baie d'Estaing, Vieillard de la baie de Langle.
FRANCS-MACONS DE LA MER – XIV – Lapérouse des Philippines aux rivages inconnus de la Mer du Japon et la Tartarie.
En avril 1787, la Boussole et l’Astrolabe se dirigent vers Formose, actuelle Taïwan.
Formose est en révolte contre la Chine, la sécurité incertaine. Il franchir l’ile de cheju-do à l’entrée du détroit de Corée et de la mer du Japon.
Il écrit : « La Corée appartient malheureusement à un peuple à qui toute communication est interdite avec les étrangers, et qui retient dans l’esclavage ceux qui ont le malheur de faire naufrage sur ses côtes.»
229 ans plus tard cette situation n’a guère évoluée pour une partie des Coréens.
Quant au Japon d’alors, tout étranger y risque la prison ou la mort, charmante époque.
L’expédition releva néanmoins une partie des côtes de la Corée, les 25 et 26 mai les marins aperçurent quelques sampans. Sur la route du Japon, une petite île apparut, inconnue des cartes Lapérouse la baptisa Dangelet du nom de l’astronome de l’expédition qui la vit le premier.
Lapérouse mit le cap vers le continent asiatique et la Tartarie, la brume était si épaisse qu’il crût voir la terre, des montagnes et des ravins, mais ce n’était qu’illusion.
Enfin le 23 juin, les frégates jetèrent l’ancre dans la baie que l’on dénomma de Ternay, en hommage au capitaine sous les ordres duquel Lapérouse avait servi dans sa jeunesse.
A ce propos Lapérouse écrit : « Je crois que lorsque les noms du pays sont connus, ils doivent être religieusement conservés, ou, à leur défaut, ceux qui sont donnés par les plus anciens navigateurs : ce plan dont je me suis fait une loi a été fidèlement suivi dans les cartes qui ont été dressées pendant ce voyage ; et si l’on s’en est écarté, ce n’est que par ignorance, et jamais pour vaine et ridicule gloire d’imposer un nom nouveau.»
Les alentours de la baie de Ternay étaient vides de toutes présences humaines, seulement des ours et des cerfs occupaient les lieux.
Les frégates remontèrent vers le nord, vers le détroit de Tartarie, le 4 juillet on doubla la baie de Suffren, puis l’île de Sakhaline. Le ravitaillement fût assuré en particulier en nourriture fraîche, pour lutter contre le scorbut.
Le secteur était très poissonneux sans ligne ni filet on pris par moins de 1200 saumons.
Dans la baie de Langle, les Français rencontrèrent des indigènes
Bienveillants. « Un des vieillards…. Avec sa pique figura la côte de Tartarie… il figura son île, il nous fît comprendre qu’il venait de tracer son propre pays. Il avait laissé entre la Tartarie et son île un détroit et se tournant vers nos vaisseaux, il marqua qu’on pouvait passer. »
La suite vers les neiges du Kamtchatka…..
JFG
Étiquette et Sources : Lapérouse Voyage autour du monde Éditions de Conti.
ERRATUM ou ERREUR !
Dans un article du Blog en date du 02/11/2015 sur la Franc-Maçonnerie à Auray
http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2015/11/franc-macon-a-auray.html
Il est question du cimetière d’Auray et de la tombe d’un Franc-Maçon bienfaiteur de la Ville du nom de Jean-Marie Barré, ayant appartenu à la Loge Maçonnique du Grand Orient de France connue sous le titre distinctif de : « La Douce Entente ».
Il semble probable que deux erreurs se sont glissées dans l’article du Ouest-France, malheureusement reprises dans le Blog. Il convient donc de rectifier, il s’agit en fait de la Loge : « La Douce Attente » et de Jean-François Barré et non Jean-Marie.
Jean- François Barré est né à Lorient le 20 septembre 1757 et mort 15 octobre 1821, donc âgé de 64 ans. Bachelier en droit le 14 janvier 1779, licencié le 13 juillet 1781. Avocat, échevin de la communauté d’Auray, procureur de la commune en 1790, juge au tribunal de district jusqu’en mai 1791, commissaire au pouvoir exécutif le 21 août 1792, il fût nommé par Prieur de la marne, procureur général syndic du département.
Il était le beau-frère de Lapotaire (député et Franc-Maçon de Lorient).
Lors de la réélection de Vincent Alexis Boullé dit « Boulle Ainé » au poste de Vénérable Maître de la Loge « La Douce Attente » le 28 juillet 1793. Jean-François Barré ne faisait pas partie du Collège des officiers.
En cette période politique trouble, comme l’avait fait la Grande Loge de France en 1791, le Grand Orient est contraint en 1793 de cesser ses travaux.
JFG
Sources : Yannic ROME – La Franc-Maçonnerie à Vannes – Auray – Belle-Ile –Ploërmel aux XVIII et XIXème siècles. Editions Corep 3, Place de la Petite Hollande 44000 Nantes.