Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Maimonide.

Maimonide.

LA NOSTALGIE DE CORDOUE. MAIMONIDE

 

 

Les Romains et Sénèque donnèrent à Cordoue, une certaine activité et surtout une renommée. Mais c’est l’Islam qui lui donna le titre de capitale de l’empire Omeyade. Cordoue s’éleva alors au premier rang des Villes d’Europe et elle pris une résonnance particulière.

Un exemple de l’enrichissement des différences, un caractère universel et sacré. Son essor n’aurait pu avoir lieu sans la tolérance ciment de la cohérence entre les divers habitants de la Cité.

Cordoue en accueillant les trois religions monothéistes et leurs cultures raffinées, devint un centre artistique, scientifique et littéraire. Cette symbiose, cette fusion des cultures fut propice à l’éclosion de personnages d’exceptions à l’exemple de l’Arabe Averroes et du Juif Maimonide.

 

Maimonide né à Cordoue vers 1135 d’un père Rabin étudie naturellement le Talmud et la Bible. Il fut un modèle de synthèse admirable et sans doute unique des cultures juives et arabes sans oublier les racines grecques.

Docteur de la loi juive, il écrit en arabe des ouvrages à caractère philosophique d’inspiration grecque. Médecin renommé, il fut un des meilleurs scientifiques de son époque.

 

Sa philosophie inspira entre autres Spinoza et Thomas d’Aquin.

 

Après la conquête de Cordoue par les Almohades, antijuifs et antichrétiens sa famille se réfugie à Fès, puis dans le Vieux Caire, il fut le médecin de Salah el Din (Saladin), il est mort en Egypte mais fut enterré en Israël à Tibériade, lieu de paix d’harmonie par excellence.

 

Pourquoi, s’intéresser à Maimonide et quel rapport avec la Franc-Maçonnerie. En lisant des extraits de son « Guide des Egarés » et particulièrement d’une de ses paraboles, où il relate les diverses demeures où se trouve l’homme, demeures qu’il habite suivant sa propre volonté. Il montre un cheminement de sagesse inspiré par notre libre arbitre. Dans l’avant dernier paragraphe, expliquant sa parabole il écrit :

 

« Ceux qui ont compris la démonstration de tout ce qui est démontrable, qui sont arrivés à la certitude dans les choses métaphysiques partout où cela est possible, ou qui se sont approchés de la certitude là où l’on ne peut que s’en approcher, ce sont ceux qui sont arrivés dans l’intérieur de la demeure, auprès du souverain.

 

Sache, mon fils, que tant que tu ne t’occupes que des sciences mathématiques et de la logique, tu es de ceux qui tournent autour de la demeure et en cherchent l’entrée, comme disent allégoriquement les docteurs :  « Ben-Zoma est encore dehors» : après avoir compris les objets de la physique tu es entré dans la demeure et tu te promènes dans les vestibules ; enfin, après avoir achevé les sciences physiques et étudié la métaphysique tu es entré auprès du souverain, dans la cour intérieure, et tu te trouves, avec lui, dans le même appartement. Ce dernier degré est celui des savants. »

 

Maimonide indique une voie que doit suivre l’homme sans esprit partisan, pour agir justement. C’est en disant à l’homme ce qu’il est que l’on peut lui demander de progresser vers ce qu’il doit devenir. Maimonide va étudier successivement, l’âme, l’homme et ses facultés, ses souffrances, la distinction à faire entre l’homme vertueux et celui qui peine a dominé ses penchants. Il étudiera aussi, les voiles entre l’homme et la connaissance.

 

Il écrit encore au sujet du libre arbitre :

« ….la vérité, à l’abri de tous les doutes, c’est que toutes les actions de l’homme ne relèvent que de lui, qu’à son gré il agit ou s’abstient d’agir, sans qu’aucune nécessité ou contrainte ne pèse sur lui à cet égard, et de là, aussi, résulte le bien –fondé des dispositions législatives…. »

 

« … de tout ce que nous avons dit, il résulte que l’homme est le Maître de ses actes et qu’il dépend de lui d’être vertueux ou vicieux, sans qu’il soit contraint par Dieu à l’une ou l’autre manière d’agir…. »

 

C’est de la volonté donc de l’homme ‘Que de fuir le vice et pratiquer la Vertu’

 

JFG

 

Etiquette et Source : Résonances du Sacré de Georges Prat Editions Arkhana Vox.

LA NOSTALGIE DE CORDOUE

Demain la Planche de Théodore !

Commenter cet article