A la frontière du Pakistan
LE FRANC-MACON UN EXILE ?
L’exil n’est pas l’exode il peut être individuel, volontaire et temporaire, comme un voyage de sagesse, une délivrance.
Racine dans Britannicus écrit : « l’exil me délivra des plus séditieux ».
L’exil est action pour retrouver le chemin du refuge spirituel, quand l’on sent la Lumière s’affaiblir de plus en plus, il faut partir sans se retourner, partir. S’exiler sans renoncer, rechercher cet autre ailleurs, cet autre soi-même.
S’exiler du monde des apparences, couper la Radio et la Télévision ouvrir la réflexion. Être à l’écoute des battements de son cœur, tonnerres dans le silence de l’indifférence. « Qu’importe que le corps soit à l’étroit pourvu que l’esprit soit au large » (Victor Hugo).
S’exiler pour certains c’est la méditation quotidienne, qui éclaire leur jour naissant.
Pour le Franc-Maçon c’est le moment extatique ou il retrouve entre midi et minuit les Frères exilés à la recherche de l’amour fraternel, de la source spirituelle.
Puis sortir de l’exil, ramener la Lumière qui brille dans le fond de la caverne, dans le monde des artifices.
Le Franc-Maçon est donc cet exilé temporaire, a la recherche de la Lumière spirituelle perdue ou plutôt enfouie dans son Cœur. Il en a pris conscience, et : « La conscience est un exil » (Cioran).
JFG