Réflexion d 'un philosophe japonais |
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Mutualisme et cyclicité |
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Auteur Anonyme.
Ce texte qui met en opposition « Individualisme et Altruisme », ramenant ainsi l’individualisme à une conception totalitaire de l’ego. Il y a cependant du bon dans l’individu c’est ses excès qui sont mauvais, maîtriser ses excès est bien dans le but de la Franc-Maçonnerie.
Notre philosophe nous rappelle la notion de « Devoir » qui précède celle de « Droit » en effet si nous enseignons assez facilement les droits aux citoyens, la notion de Devoir est trop souvent oubliée. Le « je » précède le « nous » ce qui nous ramène à l’Altruisme, là encore la voie initiatique Maçonnique mène au Devoir envers soi et les autres.
L’auteur en abordant la « Cyclicité » met en opposition le temps linéaire et le temps cyclique, hésite semble t’il entre re naissance, celle d’un homme neuf ou réincarnation liée aux religions d’Orient.
Pour moi Franc-Maçon je parlerais plus de régénération ou de réapparition d’un monde transformé, « plus radieux que jamais »
Ce texte a le mérite de nous faire méditer sur ce que nous sommes, et comment nous vivons. La Franc-Maçonnerie voie initiatique occidentale peut servir de pont entre Orient et Occident.
JFG
Notes : Une erreur involontaire semble s’être glissée dans le prénom de ce philosophe Japonais dans le texte de notre Frère anonyme, erreur bien pardonnable.
Nous noterons les études intéressantes de Umehara sur l’origine des religions en particulier sur le Shintoïsme considéré comme la religion nationale Japonaise très liée avec l’ascendance impériale, et le Bouddhisme. Dans son livre « Les Enfers dans la pensée nippone » le philosophe s’est penché sur l’origine de cette notion « d’enfers » et sa pénétration dans les religions orientales où il semble qu’elle était absente.
Les Enfers dans la pensée niponne : Takeshi Umehara, La philosophie japonaise des Enfers, traduit par Alain Robert Coulon et Kanoko Yumara.
BIOGRAPHIE Source Wikipédia.
Takeshi Umehara (梅原 猛, Umehara Takeshi?, né le 20 mars 1925) à Sendai dans la préfecture de Miyagi dans la région de Tōhoku est diplômé de la faculté de philosophie de l'université de Kyoto en 1948. Il enseigne d'abord la philosophie à l'université de Ritsumeikan puis est nommé président de l'université municipale des Arts de Kyoto. Il se fait remarquer pour ses nombreux essais sur la culture japonaise, dans lesquels il s'efforce de refonder la discipline des études japonaises le long de lignes plus nippocentriques, notamment dans son livre programmatique Nihongaku kotohajime (日本学事始?, 1972), écrit en collaboration avec Shunpei Ueyama. Outre ses volumineux essais académiques sur de nombreux aspects de la culture japonaise, il compose également des œuvres théâtrales sur des figures aussi variées que Yamato Takeru et Gilgamesh.
Il est nommé en 1987 à la tête du controversé centre international de recherches d'études japonaise (en), aussi connu par l'abréviation « Nichibunken », établi par le premier ministre Yasuhiro Nakasone pour servir à la fois comme entité académique centralisée pour recueillir et classer toutes les informations disponibles sur la culture japonaise, à la fois au Japon et à l'étranger, et comme centre pour la théorisation créative de la prétendue « unicité » japonaise. Il prend sa retraite en tant qu'administrateur en chef du Nichibunken en 1995.