Le symbole frappe l’imagination, il est un signe fort, il influe sur notre pensée, il est pour le Franc-Maçon une image qui l’inspire pour ses actions.
Quels signes, quels symboles donnons nous aujourd’hui à ceux qui veulent nous prendre nos Libertés, agir sur nos traditions qui ne sont certes pas toutes bonnes mais constituent une partie de ce que nous sommes.
Quels signes donnons nous si ce n’est le renoncement et le replis sur nous mêmes.
Tous les jours nous consultons la liste des manifestations festives, culturelles, religieuses, sportives annulées pour cause de sécurité, souscrivant au sacro saint principe de précaution, en déclarant que le risque zéro n’existe pas et en courant désespérément après. C’est là « le signe, le symbole fort » que nous donnons genoux à terre aux barbares qui nous terrorisent, ça suffit !
Un ancien ministre de l’intérieur pas toujours clair, pas toujours apprécié, mais nos représentants politiques sont t’ils plus inspirés ? Il disait : « Nous allons terrorisés les terroristes. »
Aujourd’hui c’est pour nous le début de la terreur, nous avons basculé dans la peur, le replis sur nous mêmes, nous supprimons de jour en jour ce qui constitue « le fameux vivre ensemble », bientôt il faudra faire nos fêtes de famille avec au mieux des gendarmes ou des policiers au pire des agents de sécurité ou des miliciens en armes.
On se gargarise du succès des Fans zones ou parqués entourés de forces de l’ordre, nous pouvons vivre quelques moments « de liberté surveillée », quel exploit !
Nous laissons une poignée de terroristes prendre le pouvoir sur notre esprit, modifier nos comportements, notre manière de vivre. Et passons notre temps à gémir, sans espérance : « ce sera long » d’accord mais on commence quand ? Parce que nous nous sommes déjà en prison et l’on aspire à en sortir.
On nous parle tous les jours de guerre, de barbarie et que nous ne céderons pas et l’on fait exactement le contraire.
Assez de discours, de déplacements, de promesses que l’on sait par avance ne pas pouvoir tenir. De la fermeté, de l’action, du risque, à chaque instant individuellement réagir à tous les actes les plus minimes soient t’ils qui créent un sentiment d’impunité. Du courage que nos dirigeants arrêtent de cajolés leurs électeurs pour soutenir et aider les citoyens.
Et faisons comme les américains l’ont fait dans les années 40, ils auraient pu rester cloîtrés chez eux, et crions ensemble, pour la Liberté de circuler, de se réunir, de penser, de Vivre « Lafayette nous voilà !»
JFG