Ce dimanche 11 septembre rappelle à notre mémoire, ce jour qui changea l’Amérique et le monde. Il résonne comme un coup de tonnerre venu de l’orient qui ébranla l’occident. New York la Babylone du nouveau monde recevait en plein cœur l’horreur, la barbarie qu’elle croyait impossible. On connaît la suite, une succession d’horreurs qui nous ramène au moyen âge au moyen âge, c’est au couteau maintenant qu’on assassine !
Les Tours de New York sont avant tout les Tours de Wall Street, le lieu ou rode le loup de la finance, l’expression la plus aboutie du dieu matériel. Les tours icônes de l’ambition et de l’orgueil, sont des villes entières ou les plus faibles vivent sous terre ou dans les premiers étages et les puissants dans les hauteurs espérant conquérir le ciel, ne voulant plus contempler le trône mais s’y installer. Ces « portes vers le ciel » ou l’on oublie que nous sommes des hommes, se croire invincible vouloir être maître des trois mondes, de l’Hadès, du monde terrestre et du ciel. Vivre dans cette Tour pour se croire au-dessus du monde terrestre, folie, symbole de la domination propice à développer la vengeance.
Vouloir s’élever est louable, mais pas à pas avec l’humilité, jusqu’au seuil de l’éternel orient, ayant conscience de notre humanité immuable mais combien belle.
La domination engendre le désordre et l’incompréhension, les africains disent à peu près ceci de nos demeures occidentales « elles sont belles et grandes mais il n’y a personne dedans, chez nous elles sont petites, mais nous rions, nous vivons, nous sommes ensemble. »
Le Franc-Maçon sait que son ascension se fait sous forme de spirale, qu’il reviendra sans cesse à son point de départ, que la montée se fait marche après marche, barreau après barreau, chute après chute, passage après passage et même s’il connaît le sept qu’il y a bien plus…..
JFG.