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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
Geneviève Asse

Geneviève Asse

UN AUTRE REGARD SUR LA VERTICALITÉ….

Le Franc-Maçon par son chemin initiatique ambitionne de faire grandir en lui sa part de spiritualité, pour passer de l’horizontalité à la verticalité.

L’horizontalité est classiquement associée à la terre, la matéria prima, la matrice où tout prend forme, du végétal à l’animal, jusqu’à sa forme la plus aboutie l’homme, qui se distingue ainsi d’un simple « Golem. » Si l’enveloppe charnelle de l’homme est attachée à la matière, son esprit aspire à la Lumière de la connaissance, qui permettra le dévoilement de sa partie la plus intime, son âme, son véritable soi.

Dans cette après-midi où la Lumière se montra excessive, je fus attiré par la fraicheur d’un musée Breton de Vannes qui porte le nom « de Cohue ». J’ai découvert une artiste Geneviève ASSE, sa sensibilité, son imaginaire et sa vision originale de la verticalité.

L’artiste en quelque sorte inverse la normalité et propose un nouveau paradigme de la verticalité, qui est pour elle la terre, le feu, l’homme.

Le bleu du ciel devient l’horizontalité qui entoure le trait vertical représenté sur le tableau de l’artiste.

Ainsi l’homme est d’emblée au centre de sa toile et au centre du monde, il est le centre de l’esprit. C’est une forme de réussite de l’unité et de l’harmonie, l’artiste trace le trait vertical sur la totalité de sa toile intitulée « au fil des jours. » L'homme est redevenu tout.

Le poète Erwann Rougé dit de l’artiste : « Vous êtes ce bleu calme dans cette lumière irisée, vous êtes la verticalité de ce fil incertain, cette fragile ouverture où le temps s’efface. »

Vannes a peut être trouvé sa dame clin d’œil à la célèbre représentation posée dans l’angle de deux rues à quelques pas de la « Cohue ».

JF.

Exposition permanente au Musée des Beaux Arts –La Cohue – Place Saint Pierre à Vannes 56000.

Réalisation des ateliers Duchemin sur inspiration de Geneviève ASSE

Réalisation des ateliers Duchemin sur inspiration de Geneviève ASSE

Biographie de Geneviève ASSE

Elle est élevée par sa grand-mère cultivée dans le manoir de Bonnervo (golfe du Morbihan). En 1931, elle visite l'Exposition coloniale qui la fascine. Dès 1932, elle s'installe à Paris où sa mère, qui travaille aux éditions Delalain, épouse le docteur Étienne Le Sourd.

Geneviève découvre Delaunay à l'exposition au Pavillon français en 1937. Elle visite alors nombre de musées en France, en Belgique et en Hollande. Elle aime les natures mortes de Chardin.

En 1940, elle entre à l'École nationale des arts décoratifs. Elle travaille dans les ateliers de Montparnasse et expose au Salon des moins de trente ans et au Salon d'automne. Elle s'engage dans les FFI (avec son frère) et est conductrice ambulancière dans la 1re DB, volontaire pour l'évacuation des déportés du camp de Terezin. Elle est décorée de la Croix de guerre. Après la guerre, elle revient à Paris et dessine pour les maisons de tissus Bianchini-Ferrier, Flachard, Paquin. En 1948, elle invite un jeune peintre américain : Hugh Weiss, à participer au Salon des Moins de Trente Ans.

Elle fait partie dès 1943 du groupe l'Échelle avec Jacques Busse, Jean-Marie Calmettes, Michel Patrix. Elle rencontre Samuel Beckett, André Lanskoy, Serge Poliakoff, Serge Charchoune, Nicolas de Staël, Bram et Geer van Velde et se lie d'amitié avec Jean Leymarie (alors conservateur du musée de Grenoble). Sa première exposition personnelle a lieu en 1954 à la galerie Michel Warren à Paris. Le ministère des arts et lettres achète l'œuvre Fenêtre. Les recherches de l'artiste se font autour de la lumière et de l'espace.

Au début des années 1960, elle voyage à Bologne, en Catalogne, à Londres où elle apprécie William Turner, au Portugal.

En 1978, elle collabore pour la première fois avec la Manufacture nationale de Sèvres avec qui elle créée un décor pour un vase et deux décors d'assiettes plates en porcelaine.

Geneviève Asse s'achète une maison en 1987 à l'Île-aux-Moines (Golfe du Morbihan). Elle continue la peinture, le dessin et la gravure, contribuant en 1988 avec Jean Bazaine, Gérald Collot, Elvire Jan, Lucien Lautrec, Jean Le Moal et Alfred Manessier aux vitraux de la cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié-des-Vosges. Elle réalise en 1999de grandes toiles : Stèles et travaille ensuite sur des maquettes de vitraux et aussi pour les manufacturesnationales (Beauvais, Sèvres). En janvier 2014, elle est élevée au grade de Grand-croix de la Légion d'honneur.

Source WIKIPÉDIA.

REFLEXION SUR LA VERTICALITÉ ET L'HORIZONTALITÉ EN FRANC-MAÇONNERIE PAR NOTRE F PETER BU

 

UN AUTRE REGARD SUR LA VERTICALITÉ...

DU FRÈRE PETER BU SUR VERTICALITÉ ET HORIZONTALITÉ

Verticalité et horizontalité

 

Pendant des millénaires, à tous les niveaux de la société, de la famille jusqu'au royaume et à l'empire, la meilleure gouvernance était verticale.

 

Il est donc normal que la Grande Loge Unie d'Angleterre se soit construite de cette façon. Elle a bâti à travers la planète une formidable organisation pyramidale, bien structurée, relativement homogène, sans pour autant être figée par un seul et unique dogme. En faire partie est valorisant et les membres de cette confédération y tiennent absolument.

 

Cependant, la « globalisation », commencée à la Renaissance, devenue clairement perceptible au XVIIe - XVIIIe siècles et culminant aujourd'hui, impose aussi un autre modèle de relations sociales, économiques et politiques qui est, lui, horizontal.

 

Au XXIe siècle les deux systèmes de gestion, vertical et horizontal, sont indispensables. L'humanité est entrée dans une époque d'échanges et de confrontations entre toutes les civilisations existantes, trop différentes les unes des autres pour pouvoir s'adapter à un mode de vie et de gouvernance uniques. A cette échelle l'organisation horizontale pourrait être plus efficace que la verticale. Car elle s’accommode mieux de la diversité et l'apprécie comme source d'inspiration. Or, pour parvenir sans catastrophes majeures à réunir toute l'humanité il faudra bien utiliser toutes les connaissances accumulées depuis des millénaires par ses diverses composantes.

 

Chez les francs-maçons cette « horizontalité » est pratiquée avec plus ou moins de bonheur par les obédiences qui ne font pas partie du système anglais, moins nombreuses mais d'une grande vitalité. Elles semblent mieux accepter dans leurs rangs la mixité sociale et sont plus diversifiées dans leurs pratiques. Si elles sont, elles aussi, organisées suivant un plan vertical, les liens entre les loges et leur administration centrale sont assez relâchés, les accords entre les obédiences moins denses et souvent limités dans le temps. Toutefois, leurs adhérents ne voudraient pas renoncer à leur liberté de conscience, ni à leur influence sur l'évolution de la société. Ils en sont aussi fières que leurs homologues de la Grande Loge Unie d'Angleterre peuvent être de leur excellente organisation et de leur unité.

 

En tant qu'élite les francs-maçons doivent parachever leur quête de l'universalisme en construisant des ponts entre toutes leurs obédiences (sans abîmer les berges...) – suivant un plan horizontal. Cette tâche correspondant à l'apprentissage de la tolérance fait partie de l'initiation maçonnique.

 

A l'instar des États, souvent ennemis mortels, qui ont pourtant créé l'ONU où ils apprennent à collaborer (en mélangeant la gouvernance verticale et horizontale...), à l'instar des religions qui ont cessé de s'excommunier les unes les autres (seules leurs ailes fanatisées appellent encore à exterminer les « infidèles »), les francs-maçons qui, eux, n'ont jamais mené aucune guerre, pas plus à l'extérieur de leur mouvement qu'entre ses divers courants, ne devraient-ils pas être capables de se réunir tous dans une organisation universelle?

 

L'un des cheminements possibles vers cet objectif serait la fondation de la Confédération mondiale des obédiences maçonniques. (1)

 

La Confédération préserverait la diversité de démarches et d'alliances des organisations maçonniques existantes. Pas plus que l'ONU ne modifie ses États membres elle n'aliénerait ses adhérents. Il ne s'agit pas de créer une "super-obédience", mais de poursuivre l'oeuvre des initiateurs de la franc-maçonnerie moderne, bâtisseurs de la fraternité universelle.

 

Réaliser une telle union sera sans doute difficile mais pas impossible. L'atteindre nécessite l'humilité de ne pas se croire meilleur que les autres, ni individuellement, ni collectivement, la sagesse de ne pas souhaiter leur imposer sa propre vérité, l'abandon du rêve de les régenter.

 

Dans le monde actuel la franc-maçonnerie a un important rôle à jouer. Par rapport à cette tâche ses divisions internes ne sont pas insignifiantes. Les enjamber est à la portée des « initiés » (2).

 

Peter Bu

  1. www.call-of-bratislava.com
  2. Après 25 ans de pratique plutôt intensive je trouve toujours que dans notre monde en proie à la course au profit, à la haine et à d’innombrables conflits sanglants, la franc-maçonnerie est un petit miracle. Dans toutes les loges de toutes les obédiences que j’ai pu visiter, proches des religions ou pas, orientées vers la métaphysique ou préoccupées par des questions sociales, « unisexe » ou « mixtes », « régulières », « reconnues » ou pas, partout règne la même atmosphère fraternelle qui s’exprime par l’intérêt que les uns portent aux autres, par leur écoute, l’acceptation des différences d’opinions et, surtout, la conscience que tous les humains sont fondamentalement proches. Sur ce point, malgré les « chamailleries » inter-obédientielles, la franc-maçonnerie est unie.
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