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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par jean françois
INITIATION MACONNIQUE ET SADHANA
INITIATION MACONNIQUE ET SADHANA

 

J’étais dans les ténèbres de la caverne, puis mes yeux furent voilés, le pas hésitant, j’ai franchi la porte basse et j’ai reçu la Lumière entre les colonnes, découvert mon visage dans le miroir, aperçu l’invisible. J’étais derrière un mur affairé, préoccupé à l’inutile, l’esprit dispersé, persuadé de détenir le savoir, je glissais sur la surface des choses.

Il m’a fallu, pétri par l’orgueil pénétrer dans ce cabinet noir, pour renoncer à mes certitudes, prendre mon bâton de pèlerin, pour soulever le voile et découvrir ma conscience intérieure, guidé par la main experte de celui qui serait bientôt mon Frère, ce furent mes premiers pas, mon commencement, mon initiation, ma sâdhanâ.

JF.

« Il y a toujours deux consciences différentes dans l’être humain, l’une extérieure dans laquelle il vit ordinairement, l’autre intérieure et cachée dont il ne sait rien.

Quand on fait la sâdhanâ, la conscience intérieure commence à s’ouvrir et on devient capable d’aller au dedans et d’y avoir toutes sortes d’expériences. A mesure que la sâdhanâ progresse, on commence à vivre de plus en plus dans cet être intérieur et l’être extérieur devient de plus en plus superficiel.

Au début, la conscience intérieure semble être le rêve et la conscience extérieure la réalité de veille. Ensuite la conscience intérieure devient réalité et beaucoup de Sâdhaks ressentent la conscience extérieure comme un rêve ou une illusion trompeuse, ou encore comme quelque chose de superficiel et d’extérieur. »

Sri Aurobindo.

Laguna Beach US

Laguna Beach US

Nouvelle contribution au Blog.

Rémy Le Tallec, mon ami, mon Frère Rémy le discret, sans faire de bruit, pour que le silence soit toujours d’or, mais aussi les paroles ciselées, cherchées, choisies déployées comme une lettre d’amour fraternelle conservée précieusement dans la poche profonde du cœur. Rémy le critique littéraire et musical de la célèbre revue de référence Chorus qui nous manque aujourd’hui, a accepté de contribuer au Blog, pour que la musique soit toujours belle et résonne dans vos cœurs. Qu’il en soit remercié.

JF.

Sur proposition de Rémy Le Tallec

 

 

Où Est La Source ?

Des sentiers bleus de lavande
Jusque sous les pins des Landes
Où le vent m'a caressé,
J'ai cherché.

Le long de l'Hérault tranquille,
Dans les rues grises des grandes villes,
Sous la voûte céleste étoilée,
J'ai cherché.

Aux merveilleuses fins d'automne,
Quand la couleur des feuilles donne
Aux arbres leur merveilleuse clarté,
J'ai cherché.

Terre humide sous mes épaules,
A l'ombre des larmes d'un saule,
Sur l'herbe tendre, allongé,
J'ai cherché.

Les jours passés me reviennent,
Parfum d'une forêt vosgienne,
Rivière où j'allais pêcher,
J'ai cherché.

C'est ma sœur âme, ma frangine,
La neige, ô la neige divine
Chantait sous mes pas d'écolier.
J'ai cherché.

Hier enfant dans ma chambre
A l'aurore aux couleurs d'ambre,
Pressentant le grand mystère,
J'ai cherché.

Plus tard, aux premières conquêtes,
A l'heure des premiers baisers,
Si troublante qu'il ne m'en reste
Rien d'autre que le besoin d'aimer,
Quand tout le reste s'arrête,
J'ai cherché.

Où où est la source?
C'est une étoile sous la mer,
C'est la Grande Ourse.
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Où est l'eau pure?
Où, où trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumière,
D'nos âmes divisées
Une âme entière?
Où est l'eau qui désaltère?

Dans la guarrigue en Provence,
En Inde sous le ciel immense,
Au soleil de février,
J'ai cherché.

La nuit langoureuse lascive
Env'loppant toute âme qui vive
D'une éternelle infinité,
J'ai cherché.

La nuit, lumière indicible
Où l'on perçoit l'invisible,
Où se dévoile enfin
L'éternité.

Dans les rêves où tout arrive,
Où l'on peut voir l'autre rive
Et s'envoler de l'autre côté,
J'ai cherché.

Terre humide après l'averse,
Par les chemins de traverse,
Au cœur des vastes Cévennes,
En été.

Respirant aux heures propices
Le souffle des muses inspiratrices,
Dans mes chansons, sur la scène,
J'ai cherché.

Le berceau originel,
Le foyer universel,
Partout sur la Terre,
J'ai cherché.

Et c'est ma dernière conquête.
C'est mon ultime volonté.
Dans mon corps et dans ma tête,
Rien d'autre
Que le besoin d'aimer.
Dans l'infini bonheur d'être,
J'ai cherché.

Où, où est la source?
C'est une étoile sous la mer,
C'est la Grande Ourse,
Un voilier blanc sous l'azur
Qui poursuit sa course.
Où est l'eau pure?
Où, où trouver l'air
Qui fera de l'homme obscur
Un homme lumière,
D'nos âmes divisées
Une âme entière?
Où est l'eau qui désaltère?

C'est elle en moi, ce feu qui brûle.
C'est elle, ce besoin d'aimer.
Elle en moi qui coule et chaque cellule
Contient l'infinie liberté.
C'est elle en moi, ce feu qui brûle
C'est elle, ce besoin d'aimer
C'est elle en moi, ce feu qui brûle
C'est elle, ce besoin d'aimer.

Chanson de Michel Jonasz –

Où est la source ? Est le neuvième album de Michel Jonasz sorti en 1992.

Il a été enregistré à Los Angeles. L'ingénieur du son Patrice Cramer a reçu une victoire de la musique en 1993 pour cet album.

La chanson Arthur est un hommage au chanteur Arthur Simms, un des choristes de Michel Jonasz décédé en 1987 des suites du SIDA. Michel Jonasz interprète cette chanson sur scène avec un enregistrement de la voix d'Arthur extraite d'un solo dans la chanson 25 piges dont 5 au cachot.

Source WIKIPEDIA.

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