Il n’y a pas de lumière sans ombre. La lumière est venue après l’ombre, elle est venue du ciel pour illuminer la terre. C’est celle de l’origine, elle est LUX. La genèse rappelle cette parole : « Que la lumière soit, et la lumière fut. » Avant il n‘y avait que le Verbe.
La lumière a alors réfléchie sur toutes choses elle a été reçue cette LUMEN par l’homme qui ouvert son cœur pour la recevoir.
Cette lumière immense, est indépassable, elle est triomphe de l’ombre. Elle éclaire tous les hommes source de leur intelligence, c’est la lumière de l’esprit, grande lumière universelle, parcelle de lumière individuelle.
Elle éclaire tout, mêmes les choses les plus épouvantables, les plus atroces, mais elle reste pure elle ne souille pas. Elle est forte, elle reste capable de créer l’ordre après le chaos, elle illumine le glaive de la justice, cette justice au-delà de l’humaine institution.
Elle est vivante et infinie, elle est la flamme qui brûle sous l’arc de triomphe, elle glorifie celui qui la reçoit.
Elle donne de la couleur à la vie, elle est l’arc dans le ciel.
Nous autres enfants de la veuve, nous sommes les fils de la lumière que nous avons reçus en sortant des ténèbres, au midi de notre vie.
Quand la lumière se retire de l’homme, la vie et l’amour disparaissent, les hommes ne se comprennent plus, ne se parlent plus c’est le retour de Babel. Il faut réapprendre à parler de cœur à cœur, d’être à être, en écoutant sa conscience, son soi intérieur pour aller en silence les yeux pleins de lumière prendre la main de son frère.
JF.
Une nouvelle fois, dans notre pays, des hommes et des femmes ont été les victimes des actes meurtriers d’un dément fanatisé.
Les francs-maçons de la Fédération française du DROIT HUMAIN s’associent à la douleur de tous ceux qui ont été touchés par cette folie terroriste, frappant aveuglément des innocents.
Ils rendent hommage à toutes les victimes, dont le Lieutenant-Colonel Arnaud BELTRAME, illustration véritable de l’accomplissement du devoir jusqu’au sacrifice.
Le terrorisme est un phénomène récurrent, parfois révélateur d’un malaise social profond. La raison incite à panser les plaies, à rechercher les causes et à les traiter, plutôt qu’à réagir émotionnellement sur les effets. « Vous ne pouvez rien contre le gosse […] qui a décidé de mettre une bombe quelque part. Tout effort contre lui se retournera contre vous. Mettre une violence contre la violence c’est la chose la plus sotte qui puisse être faite. Il faut tenter de retirer le point douloureux » (Germaine Tillion) … Et résister !
Au-delà des hommages, la Fédération française du DROIT HUMAIN s’oppose au fanatisme et au rejet de l’autre et rappelle la devise de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.
LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE L’ORDRE MAÇONNIQUE MIXTE INTERNATIONAL
LE DROIT HUMAIN
L’article sur le Mandala paru dans le blog le lundi 26/03/2018 a suscité quelques réactions, je vous en dévoile deux :
Celle de Charles Bernard Jameux auteur de plusieurs livres maçonniques en particulier sur l’histoire de l’institution. Il me signale « que j’aurais pu mentionner l’art de la mémoire,1599 puis dans ‘Mason Word’ et son Temple de la mémoire 1637 à 1696, ainsi que l’apparition des tableaux de loge et notamment à Mons en Belgique en 1722. »
C’est une piste de réflexion intéressante, pour tous ceux qui veulent poursuivre ce dévoilement.
Connu pour ses travaux sur l'origine de la franc-maçonnerie spéculative dans l'ancien « art de la mémoire », Charles B. Jameux revient tout d'abord sur les étapes de sa recherche : une jeunesse troublée par une généalogie familiale délibérément opaque, une adolescence marquée par l'adhésion au mouvement surréaliste d'André Breton, une découverte à 34 ans de la franc-maçonnerie. Cette dernière apportera bientôt à l'auteur, dont l'interrogation majeure est la relation de l'homme au temps, une réponse éclairante : la voie du franc-maçon, désormais orientée vers la mise en oeuvre du vrai, du bien et du beau, repose principalement sur la dimension d'universel et d'intemporel en germe dans chaque individu. Mais cette quête, pour ne pas rester lettre morte, dépend du recours à la méthode propre à la franc-maçonnerie, le symbolisme. Cet examen conduit donc Charles B. Jameux à retracer l'histoire de l'apparition des symboles maçonniques. Écartant clairement toute filiation historique directe depuis l'Antiquité, l'auteur rattache le symbolisme maçonnique à l'ésotérisme traditionnel, mais en le distinguant bien, preuves datées à l'appui, de la première apparition documentée connue d'un symbole purement spéculatif, le temple de Salomon. Celui-ci apparaît en 1637 en Écosse, mentionné dans le « Mot du maçon », dans le milieu calviniste presbytérien. Le mystère des origines culturelles et historiques de la maçonnerie moderne se dissipe ainsi peu à peu.
Egalement toujours à propos de cet article sur le mandala, un lecteur du blog J. Quid me fait passer une photo de ce mandala, tracé sur le sable de la baie des Trépassés à la pointe du Cap Sizun dans le Finistère, non loin de la Pointe du Raz.
Ce mandala est la représentation du Yantra Hindouiste.
On remarquera que les carrés (pavé mosaïque maçonnique) ont laissé place à des triangles.
Il s’agit là d’une œuvre participative éphémère menée par l’artiste Emilie Vincent qui récidive après avoir tracé précédemment le labyrinthe de la cathédrale de Chartres.
JF.
Emilie Vincent a tout quitté, sa Lorraine natale et sa vie d’avant, pour s’installer il y a 2 ans au bout du monde, en Cap Sizun. A bientôt 40 ans, cette paysagiste s’est réinventée artiste. Le déclic : une retraite dans un monastère tibétain, et la découverte du monde fabuleux des mandalas. Depuis, Emilie aux cheveux rouges opère sur le sable de la Baie des Trépassés, lieu magique encastré entre la Pointe du Van et la Pointe du Raz, qui regarde l’Atlantique, l’île de Sein et les Terres de l’Ouest. Hiver comme été, avant que la marée ne monte, armée d’un râteau, d’un bâton et des symboles plein la tête, elle trace des lignes et des formes, mue par un feu intérieur dans une sorte de danse élémentaire avec l’eau, le vent et le sable.
Souvent, son mandala est une œuvre participative, avec les élèves de classes de la région, des artistes ou bien des passants curieux. Dans la démarche d’Emilie, c’est l’occasion d’un partage, un champ d’expression commun, une histoire qui se construit dans l’instant présent. Car le mandala n’est pas un simple support de méditation issu des traditions orientales, c’est le théâtre d’une transformation, un chemin. L’expérience de l’éphémère. Trois ou quatre heures sont nécessaires pour dessiner une œuvre avant qu’au final, inexorablement, l’océan ne la dévore. Trois ou quatre heures où des enfants, des femmes et des hommes de tout bord viennent exprimer leur créativité, se libèrent, au diapason avec la Baie, l’océan et les parfums, embarqués dans un même vaisseau, dans une aventure émotionnelle où les horizons se rejoignent.
Les anciens racontent qu’en Baie des Trépassés, une porte s’ouvre sur « L’Autre Monde », celui des dieux, des fées et des légendes. Peut-être est-ce pour cela qu’Emilie et ses mandalas y rencontrent un tel succès. Les photos et les images aériennes de ses créations, ainsi que les témoignages enthousiastes des expériences vécues se sont propagés sur les réseaux sociaux. Et si celle que j’appelle la magicienne rouge a vite été adoptée par les surfeurs de la Baie et les Capistes, c’est qu’elle s’inscrit pour moi dans une longue tradition des femmes du Cap Sizun : druidesses de l’île de Sein, femmes de marins ou opposantes farouches à l’implantation d’une centrale nucléaire, des femmes indépendantes, fières, fortes, ancrées à leur territoire pour non seulement le protéger, mais également l’animer, le faire palpiter comme par enchantement au rythme de « l’effet mer ».
Après l'attentat de Trèbes, compassion et détermination
Après l'attentat perpétré à Carcassonne et à Trèbes, le Grand Orient de France s'incline devant la mémoire des quatre nouvelles victimes du fanatisme islamiste et exprime sa compassion aux familles et aux proches des victimes. Il rend aussi un hommage tout particulier au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui a sacrifié sa vie pour sauver celle d'une otage.
250 morts déjà. Et des centaines de blessés. A chaque nouvel attentat pourtant, les discours de déni, tendant à relativiser ce fléau terroriste, continuent à se propager dans certains milieux universitaires, médiatiques et intellectuels.
En affirmant les idéaux républicains de liberté, d'égalité, de fraternité ; en martelant que les principes universalistes sont une nécessité ardente face aux idéologies racialistes, différentialistes, ethnicistes ; en dénonçant la malsaine émulation des surenchères identitaires incarnées à la fois par l'intégrisme religieux et une extrême droite utilisant toujours les mêmes registres argumentaires, hélas électoralement payants,
Le Grand Orient de France, engagé avec constance dans le combat humaniste et universaliste,en appelle à larésistance face au fanatisme, à la fin de la complaisance et de l'indulgence face à la propagation du discours intégriste. Il rappelle que l'exigence laïque est la seule option pour garantir la paix sociale et civile et pour contenir les tentations concordataires qui s'expriment de plus en plus ouvertement.
Contacts presse
Langage et Projets Conseils – 01.53.26.42.10. Laurent Payet – laurent@lp-conseils.com Audrey Daragon – audrey@lp-conseils.com
Le 26 mars 2018