Les francs-maçons, ont dans leurs loges des mandalas, ce sont des ponts entre le ciel et la terre. Ce sont leurs tableaux de loges parfois tracés sur le sol dans un ordre bien précis, ce sont des figures sur les tableaux posés au-dessus de la chaire des présidents d’ateliers. Véritables figures à reproduire sur la planche à tracer dans leur cœur.
Ces mandalas sont autant de bornes sur leur chemin initiatique, chacun pourra se choisir un mandala personnel, qui vivra sans cesse, comme une source d’eau pure où l’on vient se régénérer. Chaque interprétation viendra nourrir notre feu intérieur. Ces mandalas se présentent souvent sous formes de figures géométriques dans un ordre particulier.
Nous trouvons ainsi notre place entre le cercle céleste et le carré terrestre, ou encore dans ce triangle dont les angles, incarne la terre et qui par son nombre trois symbolise le ciel. Ces mandalas sont autant de chemins qui conduisent à notre centre, notre être spirituel.
Avant la découverte à la lumière de ces mandalas, il nous faut pénétrer la terre, dans le labyrinthe, faire le pèlerinage dans l’ombre, faire cette marche entre le noir et le blanc de notre pavé mosaïque. Quand nous serons parvenus au centre, nous saisir du fil d’Ariane, le fil à plomb, ce métal lourd transmuté de vases en vases en métal d’or fin, alors apparaît au sommet du fil la flamboyante étoile polaire.
Observer ces mandalas, c’est concevoir le projet de réunir les contraires, ce qui est épars. C’est l’espérance de porter au-dehors de la loge, la lumière que nous avons reçue à l’intérieur de nous-mêmes.
La succession des degrés maçonniques, la succession des mandalas sont comme une montée à l’échelle de la terre vers le ciel.
JF.
A écouter absolument à partir de la 4ème minute. Sur un pont à Vienne