Initier, réveiller en chacun le besoin, l’envie, puis la nécessité de retrouver, une voie, puis donner les clés sans ouvrir la porte, vers l’être l’intérieur, le faire croître pour donner un sens à sa vie, être enfin mieux avec soi-même et dans la société, être en capacité de recevoir la lumière et la vérité et réaliser, ce rêve éveillé, par un travail constant, source infinie de bien-être. Défendre cette vérité, retrouver cette parole perdue, avec l’aide des mots substitués, par des actions exemplaires, et, enfin transmettre les secrets, de la joie, de l’espérance du bonheur dans ce monde, en suggérant, a chacun à son rythme, sans dogmes, connaître la joie de construire son temple intérieur, pour construire une société bonne en s’inspirant des lumières de la tradition pour marcher dans l’obscurité de l’avenir, avec l’aide de l’autre, et, du Grand Architecte. C’est le but de la franc-maçonnerie, mettre en place cette construction.
Le dernier numéro de Points de Vue Initiatiques la revue de la Grande Loge de France en vente totalement libre est paru avec le titre de Que transmettons-nous ? Et le sous-titre : Initiation-Silence-Eveil-Conscience-Humilité-Travail-Naissance-Joie-Partage-Amour-Idéal-Lumière. Un Sacré numéro, un outil pour œuvrer à cette réalisation suprême, une inspiration sur la voie où la raison ne saurait suffire, où cette réalisation a besoin de la discipline d’une pratique quotidienne des arts libéraux, de l’acquisition des connaissances, pour faire grandir son être intérieur, ce Sacré numéro peut être une borne posée sur la route de la Connaissance, pour celui qui saura lire entre les lignes et découvrir lettre après lettre le langage du cœur, en particulier l’article P69 : La transmission par le langage poétique de David Michel dit Perrot. Véhicule de transmission en soi, l’expression poétique renoue sans s’embarrasser de quelque discours commun avec le sens transhistorique de l’homme et tisse avec le beau, l’amour et le divin en l’homme une étonnante tapisserie amoureuse.

Dans une société de l’immédiateté, de la vitesse, où l’information a muté en communication où, la dictature de l’avoir tout de suite, écrase la possibilité d’être en devenir. La lecture et la méditation sont comme des bouées de sauvetage de l’esprit.
A l’heure, à la minute, à la seconde, où se diffusent les fausses vérités par les autoroutes à péage des géants du numérique, qui s’exonèrent de la répartition de leurs profits, appauvrissant de plus en plus les pauvres d’entre nous, enrichissants ainsi les plus riches, sous les yeux de nos dirigeants, au pire complices, au mieux totalement désarmé et impuissant, reléguant la noblesse de la politique aux parties les plus sombres de l’économie.
Seuls les citoyens qui se posent, méditent, sans être soumis à une quelconque pression ou servitude, si ce n’est le rêve, la folle utopie, ou la naïveté assumée de la recherche d’une vie bonne et d’un bonheur commun en harmonie avec la nature. « J’ai fait un rêve ! » disait il y a 50 ans le pasteur Martin Luther King, où en sommes-nous de ce rêve ?
Nos loges maçonniques sont encore des lieux de refuge, clos et couverts suffisamment placés haut sur la montagne pour que nous puissions recevoir la Lumière éternelle, la pure Lumière, avant qu’elle ne se soit dégradée dans l’épais brouillard qui entoure les nouveaux veaux d’or.
