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Pour soutenir nos frères Hongrois, la Hongrie est un pays de l'Union Européenne à ce titre elle perçoit des fonds de l'Europe, son taux de chômage est très faible. Revue de presse, elle est belle la liberté no comment.
JF.
Hongrie : l'idéologie du genre bientôt privée d’université
Le gouvernement de Viktor Orban se prépare à supprimer les modules enseignant l'idéologie du genre dans l’enseignement supérieur. La mesure devrait toucher, entre autres, l’université fondée par George Soros.
C’est au milieu du mois d’août 2018 que les responsables des instituts d’enseignement supérieur hongrois ont reçu deux circulaires émanant des ministères des Ressources Humaines - l’équivalent du ministère de l'Education nationale - et de la Justice, annonçant la suppression prochaine du Master « Etudes sur le genre ».
A l’heure actuelle, cette formation est proposée aux étudiants dans deux facultés hongroises : la première est la prestigieuse Eötvös Loránd (ELTE), établissement fondé en 1635 par le cardinal Péter Pázmány.
La seconde est l'Université d'Europe centrale (CEU), fondée en 1991 à Budapest par le milliardaire juif américain d’origine hongroise George Soros.
Le gouvernement de Viktor Orban souhaite interdire ce Master, arguant du faible nombre d’étudiants inscrits, de l’inutilité de cette formation du point de vue de l’économie et du marché du travail, ainsi que du caractère idéologique et non scientifique de cette matière.
La loi dit que les organisations dont les programmes et les activités soutiennent directement ou indirectement la migration seront soumises à une taxe de 25 %. Cette taxe serait payée par celui qui finance l’activité, c’est-à-dire par le donateur. Si une fondation norvégienne fait un don à une association hongroise, c’est cette fondation qui devra s’acquitter de la taxe. Si jamais elle ne le fait pas, c’est l’association hongroise qui devra payer.
Des associations qui font la promotion de la migration en Hongrie, il n’y en a pas. Il y a eu des associations qui ont apporté de la nourriture aux personnes qui passaient la frontière, mais elles ne travaillent plus, faute de migrants. Des ONG continuent d’offrir une aide juridique aux étrangers qui veulent demander l’asile, ou les défendent devant les tribunaux si leurs droits ne sont pas respectés. D’autres ont des programmes d’aide aux étrangers qui veulent s’intégrer, avec des cours de langues, des séminaires de formation pour trouver un travail. Elles ne font pas la promotion de la migration, mais le gouvernement les accuse de le faire.
Les autorités ont été épinglées par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir privé les réfugiés de nourriture.
En Hongrie, point d’actes racistes contre les migrants : il n’y a personne contre qui les perpétrer. Les rares clandestins qui parviennent à franchir la clôture frontalière sont refoulés en Serbie ou filent vers l’Autriche. Et Budapest n’admet que deux demandeurs d’asile par jour, dans des«zones de transit»,deux camps de conteneurs encerclés de barbelés près de la frontière avec la Serbie. A ces réfugiés qui ont choisi la voie légale - ils sont actuellement 133, pour la plupart des familles, des malades et handicapés -, Viktor Orbán avait assuré :«Nous aidons ceux qui frappent à la porte.»
Mais pour Orbán, chef d’une droite nationaliste qui mène une campagne xénophobe depuis trois ans, ces exilés sont encore trop nombreux. Il a trouvé une tactique pour s’en débarrasser. Une nouvelle législation permet de rejeter automatiquement les demandeurs d’asile sans examiner leur dossier. Sous prétexte qu’ils ne viennent pas directement d’un pays où leur vie ou leur liberté sont menacées.
Le 8 août, malgré l’avis négatif de la Commission européenne, l’Office hongrois d’immigration commence à appliquer la loi et refuse les dossiers de deux familles afghanes et de deux Syriens. Aussitôt considérés comme «illégaux», ils sont privés de repas pendant trois jours, en attendant d’être expulsés vers la Serbie. L’avocat des familles afghanes, l’ONG Comité Helsinki, saisit en urgence la Cour européenne des droits de l’homme basée à Strasbourg. Le 10 août, celle-ci ordonne à l’Etat hongrois de «nourrir les plaignants pendant leur séjour dans la zone de transit». Le lendemain, ces derniers reprennent le chemin de la cantine. Mais les décisions de la cour s’appliquent à des cas individuels, et non à l’ensemble des demandeurs d’asile.
«Mensonges»
Les autorités magyares privent alors de couvert d’autres réfugiés, en leur disant : «Si vous voulez manger, adressez-vous à la Cour de Strasbourg.» Dès que la Cour rend un nouveau jugement (elle en est à son quatrième), l’Office d’immigration ôte le pain de la bouche à de nouvelles victimes. Ce jeu cynique et inhumain a pour but «de pousser les réfugiés à bout afin qu’ils repartent d’eux-mêmes vers la Serbie»,analyse Andras Lederer, responsable «plaidoyer» du Comité Helsinki. Car si les fugitifs restent dans le campement, le gouvernement hongrois ne peut les expulser sans le feu vert de Belgrade - qui refuse de le donner - et il est alors obligé d’étudier leur demande d’asile sur le fond. D’où la tactique qui consiste à harceler les exilés en les privant de repas. «C’est une violation de l’article 3 de la Convention européenne, selon lequel nul ne peut être soumis à la torture, ni à des traitements inhumains et dégradants», dénonce Andras Lederer.
«Les déclarations du Comité Helsinki sont de purs mensonges ; encore une campagne de dénigrement par le réseau de George Soros ! rétorque le porte-parole du gouvernement. La législation hongroise est claire : tout demandeur d’asile est pris en charge par l’Etat, qui dépense à cet effet plus de 700 000 forints par an et par personne [soit 2 170 euros environ]. Mais si une personne voit sa demande d’asile rejetée, elle doit quitter la zone de transit.»
Depuis quelques jours, les autorités hongroises semblent faire une pause dans leur tactique de harcèlement. Il n’en reste pas moins que cet épisode s’inscrit dans la campagne de haine contre les migrants menée depuis trois ans par le gouvernement. Dans l’empire médiatique appartenant au clan au pouvoir (20 chaînes de télévision dont 6 publiques, 11 radios et près de 500 journaux papier et sites web), le message est omniprésent : les migrants sont tous des terroristes en puissance. Le JT de la première chaîne publique consacre souvent vingt-cinq minutes à des reportages nourris de fake news sur des étrangers qui terrorisent la population en Allemagne ou en Belgique.
La Hongrie peut expulser des demandeurs d’asile pendant leur procédure d’appel, alertent des ONG
De nouveaux amendements à la loi sur l’asile ont été adoptés début juillet par le Parlement hongrois. Ils prévoient notamment que les demandeurs d’asile dont la demande a été rejetée puissent être expulsés même s’ils ont entamé une procédure d’appel. Placées en centre de rétention en vue d’être expulsées, certaines personnes ont cessé d’être nourries.
La Hongrie a adopté de nouvelles mesures concernant les demandeurs d’asile. Parmi elles, de nouveaux amendements adoptés au début du mois de juillet par le Parlement prévoient notamment que les autorités puissent expulser des demandeurs d’asile déboutés, même s’ils ont choisi de faire appel de la décision.
Ces amendements facilitent les expulsions car ils stipulent que "les demandes d’asile présentées par des personnes qui sont entrées en Hongrie via la Serbie […] sont considérées comme irrecevables", rappelle Human Rights Watch. Or, la grande majorité des migrants arrivant en Hongrie viennent de Serbie, considérée comme un "pays sûr".
La loi permet désormais de placer en détention les personnes déboutées dans le cadre de la "procédure de police des étrangers".
En vertu de cette "procédure", le Bureau de l'immigration et de l'asile a déclaré le 20 août que la loi hongroise n’obligeait pas les autorités à fournir de la nourriture aux personnes placées dans les zones de transit.
Human Rights Watch rappelle pourtant que"les autorités hongroises ont des obligations contraignantes en vertu de multiples traités et normes relatifs aux droits humains qui interdisent le traitement inhumain et dégradant des personnes placées sous leur garde et exigent que ces personnes soient traitées avec humanité et dignité". L’accès à de la nourriture, de l’eau, des sanitaires et des soins en fait partie.
Un pasteur empêché de distribuer des vivres
À la suite d’une plainte déposée par l’ONG Hungary Helsinki Committee, la Cour européenne des droits de l’Homme a ordonné à la Hongrie de distribuer de la nourriture et Budapest s’est exécuté. Ainsi deux familles afghanes et trois autres personnes, dont deux frères syriens, qui avaient été privées de nourriture, ont pu être nourries.
Mais les ONG s’inquiètent du fait que les privations de nourriture pourraient se répéter. Une vidéo diffusée sur le site du journal HVG montre le pasteur Gabor Ivanyi, empêché de distribuer les vivres qu’il avait apporté pour les migrants du camp de Röszke, dans le sud du pays,rapporte la correspondante de RFI à Budapest, Florence La Bruyère.
La journaliste souligne que pour expulser ces personnes "la Hongrie a besoin du feu vert de Belgrade, qui refuse en général. Pour Budapest, le seul moyen de se débarrasser des réfugiés est donc de les inciter à partir d’eux-mêmes", résume-t-elle.
András Léderer, responsable de l’information et des plaidoyers pour le Hungary Helsinki Committee, une ONG de défense des droits des migrants en Hongrie, cité par la National Public Radio, abonde en ce sens. Selon lui, ces nouvelles mesures n’ont pour but que de "contraindre les personnes à renoncer à leur demande d’asile".
RÉCIT
Tourisme médical : en Hongrie, «plus de la moitié de la clientèle est française»
Le pays est la première destination des Français pour les soins dentaires, onéreux et mal remboursés dans l’Hexagone.«Je ne vois aucune prise de risque à aller au Maroc où les techniques sont bien rodées, et en plus je ne vois aucune plus-value d’ordre économique à rester en France. Le choix est vite fait.»Après une augmentation mammaire effectuée en France en 2011, Marie (1) a fait le choix du Maroc pour une intervention chirurgicale destinée à corriger l’asymétrie de sa poitrine. Là-bas, les prestations sont jusqu’à 30% moins chères. L’opération qu’elle doit subir coûte 5 000 euros à Paris. Tarif auquel s’ajoutent notamment les frais d’anesthésiste.«Au Maroc, je peux avoir le package comprenant le voyage, le séjour vacances et l’intervention pour à peu près 3 500 euros»,explique Marie, qui planifie son déplacement directement via le site web de la clinique. Elle affirme«ne pas redouter»son suivi postopératoire, qui sera assuré par des spécialistes français, mais aussi à distance par sa clinique marocaine.
Comme elle, de nombreux Français recourent chaque année au tourisme médical. La Hongrie est devenue leur première destination, tous types d’interventions confondus. Le pays d’Europe centrale a su tirer son épingle du jeu en proposant notamment des soins dentaires, très coûteux dans l’Hexagone, à des tarifs défiant toute concurrence. «Que ce soit pour se faire poser des couronnes ou des implants, les Français viennent chez nous pour économiser. Ils représentent plus de la moitié de notre clientèle aujourd’hui», explique le directeur de l’agence Tourisme médical Hongrie, István Herczeg, spécialement créée à destination du public francophone.
Difficile de chiffrer précisément le nombre de Français ayant recours à ces soins. Sur la seule année 2015, ils auraient été près de 25 000 à se faire soigner les dents dans un autre pays européen. Selon István Herczeg, ils sont en effet «des centaines à défiler dans les cliniques dentaires de Budapest tous les mois, à une cadence quasi industrielle». Il faut dire que le voyage est attrayant. Le rapport qualité-prix serait de prime abord meilleur, et la Sécurité sociale rembourse les interventions sur les mêmes critères que celles réalisées en France.
Dans l’Union européenne, la prise en charge est d’autant plus rapide si le patient détient la carte européenne d’assurance maladie. En 2015, la croissance du secteur était déjà de 8 % grâce à ces conditions avantageuses et ne cesse d’augmenter depuis. Et la pratique devrait continuer de se développer grâce au bouche à oreille en France. D’après un sondage mené en 2014 par l’institut LH2 pour le compte du Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), un Français sur dix se dit prêt à franchir le pas. «Le recours à des soins à l’étranger ne pouvant constituer une réponse sanitaire satisfaisante, cela rappelle l’urgence d’une remise à plat des tarifs pratiqués par les chirurgiens dentistes en France», alertait alors le Ciss
Sources : le WEB, Google Actu, Libération, RFI.
Xavier Tanguy Sculpteur
Paroles de Sculpteur, de Tailleur de Pierre.
Xavier Tanguy le sculpteur tailleur de pierre, a prêté sa parole au tailleur de mots le poète Jean-Paul Kermarrec.
"Voyageur quand ta main touche les balafres de cette stèle froide
quand la peau de ton ventre amoureux se mêle au grain du silex
pour lire les secrets de la foudre
Ici tu incrustes tes rêves
et les entrelacs de ton chant
Ici tu sculpte ton rire éternel
dans la respiration de l'aube
Ici tu graves le temps."
Poème de Jean-Paul Kermarrec.
Les oeuvres de Xavier Tanguy à la Vallée des Saints sont:
Pourrait on savoir ce qu'est au juste "l'idéologie du genre"?<br />
S'agit il de faire de la pub pour l'idée farfelue selon laquelle il appartiendrait à chacun de décider à quel genre il appartient?<br />
Si c'est cela, alors j'applaudis à la mesure prise par la Hongrie!<br />
C'est de la provoc dira t'on,hé bien oui, pour réveiller tous les endormis!