FRANCS-MACONS ARCHEOLOGUES DE LA LUMIERE
Que cherchez-vous ma sœur, mon frère ? La Lumière, la Connaissance, la Vérité. Mais vous êtes les enfants de la Lumière, des archéologues à la recherche de cette substance créatrice de vie, c’est-à-dire d’évolution, d’initiation à la spiritualité, de conquête de l’être, d’effacement de la puissance de l’avoir.

Les Francs-Maçons vivent dans l’espérance de retrouver cette Lumière, verbe. Les astronomes savent que la lumière que nous percevons dans notre présent vient du passé, elle a donc existé il y a bien longtemps avant de nous parvenir et de vivre en nous au présent, est-ce en ce sens que l’on parle de lumière éternelle, qui englobe le passé, le présent et l’avenir.
Les philosophes nous demandent de vivre l’instant présent, l’instant unique, utile, qui à peine né a déjà disparu dans le passé, le présent ne serait donc qu’une illusion, une répétition d’un passé lointain ? Mais pouvons-nous faire autrement, que d’agir sur les instants présents de manière infime peut-être, mais agir quand même, puisque le passé n’est plus et l’avenir incertain.
La Lumière vient des ténèbres du passé, c’est pourquoi les sœurs et les frères descendent l’escalier qui les mène jusqu’à leurs ténèbres intérieures, dans le noir le plus profond, qui permet de voir briller la lumière des étoiles, cette lumière qui parvient jusqu’à nous des milliers d’années après sa naissance, elle s’installe en nous et se régénère sans cesse, avec le cycle du temps.

Que reste-t-il de cette lumière ? Comme le disait Marc Aurèle :
« De la fumée, des cendres, une fable. Pas même une fable peut-être ? »
Il reste peut-être une étincelle, de force qui nous conduit jusqu’à une fontaine de Jouvence où nous pouvons boire cette lumière de l’esprit, qui brûle d’un feu ardent dans notre cœur :
« Cette lumière tremblotante sur le bord de la coupe, cette mouche qui bourdonne çà et là, un long moment….
Dehors un matin de mai qui s’offre clair et plein, heureux.
D’être reconnu par toi, d’être simplement là, en soi. » Extrait de La vraie gloire est ici de François Cheng.
Jean-François.