UN RETOUR EN DOUCEUR EN TIRANT SUR LE FIL DE SOI.
C’est un chemin que l’on retrouve en tirant le fil de soi, je reviens chez moi, en moi dans la voûte souterraine, celle de la renaissance, de la régénération là où brille la lumière indéfinissable. J’ai la coupe de ma mémoire qui déborde des étoiles lointaines de la voûte étoilée, de la voûte céleste qui se transforme en voûte sacrée.
J’ai ouvert les yeux à minuit sur les reflets de la mer Noire du midi. Puis au point du jour les sept couleurs de l’arc en ciel tracent un cercle d’espérance.
Dans le jardin mystérieux de Pythagore où poussent les nombres d’or, je vois des chevaliers renaître tels des Phénix rouges, ils regardent les humbles pélicans qui nourrissent d’amour leurs petits. J’ai vu le noir, le blanc, le rouge, et le vert de l’espérance je suis rentré chez moi.
Jean-François.