LE JOUR DU CINQUANTIEME HURLANT

LE JOUR DU CINQUANTIEME HURLANT

Ou peut-être celui du cinquantième rugissant, des hommes ont donné leur vie pour essayer de secourir un de leurs frère. L’esprit de sacrifice était descendu en eux, était-il saint, était-il sacré, simplement un surplus d’humanité ? Peu importe, c’est grâce à la force de leur esprit qu’ils ont accompli cet acte, qui pour eux n’était que leur simple devoir d’homme.

Cette tempête exceptionnelle de Pentecôte, nous rappelle l’alliance entre Dieu et Moïse, entre Dieu et le Christ, entre le Grand Architecte  et les hommes, pour certains entre les forces de l’esprit et l’homme intérieur.

Les flammes régénératrices réchauffent le cœur des hommes, font naître en eux l’amour des autres. C’est la Jérusalem céleste descendue sur terre. Ce qui est en bas devient semblable à ce qui est en haut.

Cette fête des sept semaines est une fête à l’universel, à l’un issu du trois, ce nombre de l’apprenti franc-maçon, qui le mène au tout du un. La Pentecôte, est une fête pour tous, la fête de l’esprit. De cet esprit qui transforme, métamorphose l’homme, le rend plus humain. En cet instant magique nous savourons en silence, les qualités de l’esprit, nous nourrissons notre âme, comme le disait Ignace de Loyola : « Ce n’est pas l’abondance qui nourrit l’âme, mais le fait de goûter de sentir les choses intérieurement. »

Jean-François.