ENTRER EN COÏNCIDENCE…
Entrer en Franc-Maçonnerie, c’est peut-être entrer en coïncidence, ne pas croire au hasard de la rencontre avec l’ami, le parrain, prendre ce livre ouvert oublié sur la table, regarder l’œil dans le centre d’un triangle. Prendre un chemin sans raison simplement en suivant son intuition, cette poussée qui vient de l’intérieur, incompréhensibles premiers pas sur un sentier qui mène à l’orée de soi-même, ce sentier qui serpente à travers les circonstances de sa vie.
La coïncidence d’une rencontre avec l’autre, qui est une forme de miroir de soi, non pas identique, mais dont le regard fixe les mêmes choses, la même direction.
Entrer finalement en coïncidence avec ce que l’on est et non pas avec que l’on a.
Cette coïncidence est une forme de bonheur, ou plus humblement une forme de joie qui vient s’installer dans le cœur. Ce bonheur décrit par l’écrivain et avocat François Sureau répondant à la question d’un journaliste : Quelle est votre définition du bonheur ?
« Ma définition du bonheur est une certaine coïncidence avec moi-même dans le bien. La coïncidence avec soi-même dans le mal peut exister, elle peut générer une sorte de joie ou d’extase immédiates, mais certainement pas du bonheur. Je pense que la coïncidence avec moi-même dans le bien qui est rare mais qui arrive, est-ce qui correspond le plus, pour moi, à l’idée du bonheur. »
A chacun de trouver son bonheur dans le bien et le beau, de faire cette rencontre, d’être en coïncidence avec lui-même.
Jean-François.