Aujourd'hui sur un autre chantier, je serais bref, je livre à votre réflexion, ce jour où s'entremêle la joie et la souffrance.
Quand nos soeurs et nos frères anglais nous chantent " Ce n'est qu'un au revoir..."
En cette année de célébration de Beethoven et son "Ode à la joie"
"La vie ce n'est pas se résigner " disait Camus.
Quand il ne reste plus rien il y a l'espérance.
Joie ! Joie ! Belle étincelle divine, Fille de l’Elysée,
Nous entrons l'âme enivrée Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ; Tous les hommes deviennent frères Où ton aile nous conduit.
Si le sort comblant ton âme,
D'un ami t'a fait l'ami,
Si tu as conquis l’amour d’une noble femme, Mêle ton exultation à la nôtre!
Viens, même si tu n'aimas qu'une heure Qu'un seul être sous les cieux !
Mais vous que nul amour n'effleure,
En pleurant, quittez ce choeur !
Tous les êtres boivent la joie,
En pressant le sein de la nature Tous, bons et méchants,
Suivent les roses sur ses traces,
Elle nous donne baisers et vendanges, Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort, L'ivresse s’empare du vermisseau,
Et le chérubin apparaît devant Dieu.
Heureux,
tels les soleils qui volent
Dans le plan resplendissant des cieux, Parcourez, frères, votre course, Joyeux comme un héros volant à la victoire!
Qu'ils s'enlacent tous les êtres !
Ce baiser au monde entier ! Frères, au-dessus de la tente céleste Doit régner un tendre père.
Vous prosternez-vous millions d’êtres ? Pressens-tu ce créateur, Monde ? Cherche-le au-dessus de la tente céleste, Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.