HUMOUR SANITAIRE ET POÉTIQUE
L’Abécédaire Maçonnique de Hervé le Marseillais
Bonjour, Cher amis,
Toujours enfermés, mais toujours vivants aussi.
C’est le prix à payer, c’est la vie, c’est ainsi
Y en a marre d’être sérieux, morose, caustique, acerbe, aigre doux, moqueur, humour noir, autodérision, bref toute la panoplie scribrouillard !
Alors il faut changer de ton, plus badin, léger aérien (si faire se peut), ollé, ollé, ça je sais faire, alors un peu de poésie de bazar, ça donne ça
La Lettre T
Un jour, du mois d’avril, je crois, il avait plu
Tel Dieu, Grand architecte, j’ai fait comme Pygmalion
Un monde imaginaire, pour moi seul, qui m’a plu.
J’étais le grand sorcier, le chef, l’amphytrion
J’avais le bel outil, symbole du GADLU
Avec un manche en bois et une tête en T
Celui qui frappe fort, par qui Thor a vaincu
Et remet à l’endroit, les pires des entêtés
J’étais beaucoup plus riche, j’étais couvert d’écus
Je croyais en un dieu, je n’étais plus athée
Stupide, car mon miroir reflétait une image
Un Jekyll ou un Hide, un démon et un sage ?
Le premier le Hervè, un suppôt de satan
Prenait les mots au vol, pour faire son pédant
L’autre se fit maçon, plus posé, plus disert
Se mettant au service de ses petites sœurs et frères
Alors munis d’un T et d’un zeste de U
J’ai créé un Gohlem, et puis je me suis TU.
Hervé D.