Samuel Paty Héros de la République.
LES MOTS ET LES MAUX
Les maux dont nous souffrons viennent souvent des mots que nous employons. Nous ne connaissons plus les mots justes. L'assassinat par un barbare, d'un enseignant de notre République fondée sur les mots liberté égalité fraternité.
La barbarie est ce qui précéda la justice incarnée par Thémis, Qui prit place à côté de Zeus le Dieu de tous les dieux le sortant ainsi de sa barbarie. Ce fut en quelque sorte le commencement de l'humanité véritable. Les hommes en plaçant la justice à la cime de leurs préoccupations renoncer à être des bêtes sanguinaires pour devenir des hommes véritables.
En ce mois d'octobre 2020 les ténèbres de la barbarie recouvrent encore la lumière, les lumières. Un homme a été sauvagement assassiné pour avoir défendu la liberté d'expression inscrite dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Bien sûr, nous avons tous une pensée, pour lui et sa famille point comment pourrait-il en être autrement. Nous ferons démarches, des commémorations, nous nommerons des rues, des places, nous célébrerons sa mémoire. Et puis ...
Nous écrirons à côté de son nom comme à côté de celui d'Arnaud Beltrame, « victime.» au lieu de héros Pour preuve que déjà nous cédons à la peur point nous ne décrirons pas à côté de lui le nom de son assassin de son bourreau en le qualifiant de barbare.
Comme l'aveu d'une intolérable soumission à son assassin. Le mot victime, précède celui de héros.
La franc-maçonnerie nous apprend à renoncer à la vengeance et aller dans un effort sublime jusqu'au pardon. Mais, oui il y a un mais à condition que la justice, la repentance, et la peine soit passées. Sans cela il ne peut y avoir une justice digne et respectable de l'homme.
Arnaud Beltrame, Samuel Paty, Comme tous nos jeunes soldats qui sont morts au Sahel, ne sont pas des victimes mais des héros. Ils sont morts pour nous tous pour la France pour notre liberté. Ils sont morts au nom de la lutte contre les totalitarismes, les fanatismes de tous ordres religieux où politiques.
S'il faut leur donner une médaille en signe de reconnaissance, il faut que sur cette médaille soit inscrit la mention héros contre le terrorisme et non victime.
Dans une période où nos enfants sont engagés au Sahel. L’on échange un otage, en libérant les terroristes qui tuent nos militaires. Cet otage au demeurant respectable, comme nous tous ni plus ni moins. Elle déclare dès sa libération, en présence du président de la République et du ministre des Affaires étrangères, avoir été bien traité les expriment le désir merci de retourner au plus vite au Mali sans évoquer un seul instant nos militaires qui eux se battent pour défendre nos libertés.
De nos jours les hors-la-loi quand ils sont interpellés sont vides qualifier de victimes. Ce renversement permet de les exonérer de leurs crimes et de leurs délits. Cette confusion des mots est la source de bien de nos maux.
Alors courage, oui courage car c'est ce qui manque le plus. Ne parlons plus de victimes ni des victimes parlons quand même un peu des héros de la République.
Pour ma part, et je pense pour beaucoup d'entre vous je me recueille en pensant à ces héros du quotidien. Mais surtout je demande de l'action, du courage, et la reconnaissance de la dignité de Samuel Paty en qualité de héros de la République et non de victime.
Apportons notre soutien à l'armée française, aux enseignants qui sont aussi les soldats de notre République et qui sont tous aussi les soldats de l'universelle fraternité qui doit régner entre les hommes, valeur maçonnique partagée par toutes les Sœurs, et tous les Frères.
Jean-François Guerry.
PS : Je remercie un lecteur du Blog Y.H. qui m’a fait parvenir un texte à l’origine de cette réflexion.
Arnaud Beltrame, Journalistes de Charlie Hebdo, Soldats morts au Sahel... tous des héros.