INTRODUCTION : LE TEMPS – RÉUNIR CE QUI EST ÉPARS.
Relier le Temps présent et celui d’hier est une gageure, le Temps d’aujourd’hui, est celui d’un poème maçonnique sur « Le Temps » qui touche à l’Universel. C’est un lecteur du Blog VM de sa Loge Egidio LUZ FERREIRA qui nous propose cette ballade.
Le Temps d’hier, est aussi celui d’aujourd’hui, un autre lecteur du Blog Jean-Bernard LALANGE, nous propose la recension d’une biographie de Manoël PENICAUD, sur Louis MASSIGNON ; qui s’inscrit à mon sens dans le courant de pensée de René Guénon et Henri Corbin, ils forment ensemble un triangle, qui ambitionne de réunir ce qui est épars. Faire de l’œcuménisme religieux au-delà des paroles, faire un centre d’union fraternel entre les hommes.
Dépasser les dogmatismes, les radicalités, chercher les ponts, les passages communs, les lieux de rencontres.
Nous manquons cruellement à tous les niveaux de notre éducation de l’enseignement du fait religieux. L’ignorance est le terreau des radicalités, de toutes sortes. Les radicalités laïques qui se revendiquent des lumières, en oubliant parfois l’esprit. Les radicalités religieuses qui nourrissent la haine de l’autre.
L’islamo gauchiste remis en lumière démontre la pauvreté de nos réflexions, l’arbre cache la forêt.
Pourtant nous sommes tous issus de l’humus qui fait l’humanité, il n’y qu’un pas à franchir pour aimer son proche, quelques-uns de plus pour aimer l’autre, c’est passer de la souffrance à la joie.
Merci à ces deux contributeurs pour leur travail, il nous reste à en tirer profit.
Bonne lecture.
Jean-François Guerry.
Mes TCF en vos Grades et qualités, voici le Morceau d’Architecture que tout Maître doit à ses Frères, je l’ai bâti en pensant que sa formulation et sa structure rimée, pourrait vous aider et ainsi vous permettre d’ancrer en votre Cœur, cette méditation sur celui qui s’impose à nous…comme le défi qu’il faut Maîtriser pour accéder à l’Homme Libre, ami du pauvre et du riche s’ils sont vertueux.
Bien Fraternellement
Il est mes Bien Cher Frères
En vos Grades et Qualités
De bien étranges pensés
Dont l'on ne sait que faire
Mais qui en s'obstinant
En nos esprits perdurent
C'est la question du Temps
Que ce soir je "capture"
Et traiterai pour vous
Ce temps qui nous mesure
Qui prend ou donne tout
Ainsi le Temps mes Frères
Revêt pour les Maçons
Diverses dimensions
Degrés et puis Mystères.
C'est donc en Apprenti
Que devant vous ce soir
Le Temps sur qui j'écris
Devient toute une Histoire.
Avant que pour nous s'ouvrent
Les Travaux qui nous unissent
Que la Loge se couvre
Et que le Tapis glisse
Règne un certain silence
Que les Maillets battant
Brisent en leur cadence
Aux mains des Gouvernants
Ainsi nous sommes nés
Venus dans l' Univers
Le silence brisé
Et une rouge Lumière
Ici le Temps est Toujours
Comme indéfinissable
Car Rien n'est encore jour
L' Esprit Insaisissable
Par la Lumière émane
D'une source inconnue
Une sublime flamme
Ardente de Vertu
Trois Chandelles d'abord
Un premier cercle esquissé
A l' Orient de consort
Simultanéité...
Temps qui devient synchrone
Pour que tout soit en place
Avant que sur le Trône
Salomon prenne place
Et qu'advienne le Verbe
Que nous légua Saint Jean
Sa Lumière est une gerbe
Sacré devient le Temps
Plus de bornes profanes
Plus d' heures ni de cadran
En ce Temps rien ne fane
Les Travaux sont ouverts
Alors qu'il est Midi...étrange
Éclairez-moi mes Frères
Cet horaire me dérange
La source de ce Mystère
A une explication
En Asie Mineure naguère
Un pan de la Tradition
A émané d'un astre
Il Instruisait ses Apprentis
Se nommait Zoroastre
Entre Midi et Minuit
Leur laissant le sommeil
Comme vecteur de savoir
Au coeur du noir l'Éveil
Rassemblez ce qui est épars.
Quel Temps fait donc oeuvre ici
Est un Temps Imposé ?
Est-ce un temps choisi ?
Ou bien le Temps Sacré
Celui qui nous unit ?
En Loge dans la Tenue
Le Temps est Eternel
Dans la Vie profane qu'est-il ?
Un repère, une limite
Aux accents parfois cruels
Dont l'urgence nous invite
A la question existentielle.
Qui tous nous habite
Quand viendra l'échéance
Pour chacun de partir
Trop tard pour qu'on s'y penche
Sur notre devenir
En Loge notre histoire
Humaine devient Mythe
Et le Temps de ce Soir
S'est transcendé en Rite
Mais grand déchirement
La vie et ses obligations
Ne laissent que peu de temps
A ce genre de questions.
Ici un landmark s'esquisse
Vous devez prendre posture
La Vertu ou le Vice
Serment ou Forfaiture...
C'est par un doux Ternaire
Que vient la solution
A l'aide de mes F:.
Et par les Instructions
Je distille le murmure
Que la Lumière en moi
Produit sur la Pierre dure
Que ce Temps creuse pour Moi.
En effet le Temps de Loge est tel
Qu'il récompense en "salaire"
Ceux qui ont juré au Ciel
De bien tailler leur Pierre.
Ainsi vous déduirez
Qu'une simple lecture
De votre sage Instruction
Taille la pierre dure
Rappelle l'Initiation !
Ainsi voyez mes F:.
Pas de fatalité
Vous avez la Lumière
Le Temps est votre allié
Que d'exemples en nos vies
Sur lesquels nous butons
Du temps trop raccourci
Pour vivre nos Passions
Le Temps est alors un trait
Qui va de gauche vers la droite
S'écoulant comme l'on sait
Vers une porte étroite
Ou bute notre destin
C'est la le Temps profane
Celui qu'égrennent les heures
Ou la bougie perd sa flamme
Et la fin crie Horreur
C'est le Temps du Vieil Homme
Que vous cesserez d'être
Si vous oeuvrez peut-être
Et qu' en vos coeurs résonnent
Les riches enseignements
Que vos Travaux vous donnent
La Loge allonge par terre
Et sur une règle inscrit
Ce Temps que nous mes Frères
Décomposons ainsi
Vingt Quatre divisions
Réparties en Trois tiers
Travail, prière et Don
De Soi et pour ses Frères
Ainsi cet autre Temps
Fait que jamais ne sonne
Le glas des enterrements
Qu'apporte le temps des hommes
Ce temps de l'Ignorance
Et des questions pratiques
Le temps des métaux rances
Et leurs effets tragiques
Ignorance, Ignorance, Ignorance
Condition chez l'Homme première
Sans cesse nous voile mes Frères
Les Lumières Maçonniques
Bien que La Vigilance
Exercée sur nous-mêmes
Avec la Bienveillance
De ces Frères qui s'aiment
Éloigne de nous la souffrance
Et soude notre Chaîne
Ainsi ce Temps sacré
Oh concrète révélation
Est le plus négligé
Par nous mes Compagnons
C'est bien vers ce qui tue
L' éclat de nos mystères
Que notre temps vécu
Est employé á faire
Ce que Saint Jean dit triste
Ces travaux de l'orgueil et l'avoir
Que lui l' Évangéliste
Dénonce comme miroir
Aux Illusions desquelles
L' éclat de nos savoirs
Inscrits en ce Rituel
Nous convie au partage
Et la Célébration
Puisque nous avons l' Âge
Et toutes les conditions
Je vous invite avec moi
Au Temps du recueillement
Celui qui précède le Soi
La Chaîne et son Serment
Le Verbe ici s'efface
En mémoire de celui
A qui nous rendons Grâces
Pour ce bienfait : la VIE
Qu'aucune durée n'efface
Car ce Temps-là mes F:. amis
Ennemis et toi qui passes
Ce Temps sacré
Est l'Instant de ta vie.
Mes F:.je veux ce soir
Témoigner par ces vers
Qu'il n'est jamais trop tard
Pour s'évertuer à bien faire.
Comme vous le faites en Loge
Évitez que le Temps passe
A faire votre disgrâce
Drapez-vous d'une Toge
De vertu opiniâtre
Bâtissez votre Loge
Mettre des buches en l'âtre
La flamme ainsi nourrie
De votre effort personnel
Dissipera les brumes
De votre Rituel
Aimez Aimez vos F:.
Au-delà de la raison
Car c'est le temps symbole
Seul ou nous vivons
Egidio LUZ FERREIRA
Louis MASSIGNON « Le catholique musulman »
Cette récente biographie est importante à plusieurs titres. Elle permet, à une époque où le dialogue islamo-chrétien est souvent à la peine, de s’intéresser à nouveau à celui que Pie XI surnommait le « catholique musulman » et que Jacques Berque désignait comme le « cheikh admirable ». Louis Massignon est en effet un grand témoin et acteur du XXème siècle.
Très accessible, l’ouvrage offre un regard panoramique sur l’itinéraire de ce personnage complexe, grâce à l’apport de sources qui n’étaient pas disponibles jusqu’à présent. Ses huit chapitres approfondissent les multiples facettes du personnage (professeur au Collège de France, islamologue, historien, linguiste, sociologue, aventurier, diplomate, écrivain, homme engagé et grand chrétien) en s’attachant à faire émerger les influences, les tournants et les ruptures dans sa vie et à révéler la manière dont il a été « agi » par l’objet de ses recherches, notamment le persan soufi Mansur al -Hallaj.
La vie de Louis Massignon (1883-1962) offre une amplitude exceptionnelle et en fait l’un des plus fascinants savants et penseurs français du siècle dernier.
Il perd sa foi catholique en 1903 mais la retrouve à l’occasion d’une crise mystique en 1908, en Irak. Il dit s’être « refait chrétien » par la découverte de Hallaj, saint soufi et martyr, qui restera un phare, sa vie durant. Massignon a joué un rôle de premier plan en faveur d’une meilleure connaissance de l’islam, dans le monde académique comme dans la société civile. Il a vécu un monde (y compris musulman) dans sa première moitié du XXème siècle, aujourd’hui totalement bouleversé. Il n’aurait jamais pu imaginer le terrorisme islamique que nous connaissons. Pour lui, le jihad était une notion digne et vertueuse, qui signifie d’abord l’effort que l’on doit faire soi-même pour maîtriser ses désirs et s’engager dans la voie d’une purification spirituelle. Où qu’il soit, il doit aujourd’hui regarder notre monde avec beaucoup de tristesse….
Il a joué un rôle-clé pour faire connaître et valoriser les études académiques de l’islam et notamment du soufisme, branche mystique de l’islam très peu connue à son époque, et même encore aujourd’hui.
Nommé professeur au Collège de France où il occupera la chaire de sociologie et sociographie musulmane de 1926 à 1954, il entame une brillante carrière universitaire ; il fréquente les grands penseurs de son temps : Charles de Foucault, Claudel, Bernanos, Huysmans, Mauriac tout comme Malraux, Sartre ou Camus dans un autre registre.
Il découvre la notion d’hopitalité, dont il fait une vertu cardinale, et qui pour lui est la « concentration de toutes les œuvres de miséricorde du christianisme ». L’autre, quel qu’il soit, doit être accueilli, bien traité, considéré, nourri. Il s’appuie sur toute la geste d’Abraham, l’ancêtre fondateur, qui selon la bible et selon le Coran, aurait reçu trois étrangers qui passaient devant sa tente sous le chêne de Mambré. C’est une hospitalité fondatrice, car c’est à ce moment que ces trois personnages, que l’on dit être des anges, ont annoncé la naissance d’Isaac. Massignon est très fortement frappé par ce sens de l’hospitalité orientale, présente aussi dans le judaïsme et le christianisme oriental, et qui restera pour lui toute sa vie une valeur clé : « Pour comprendre l’autre, il ne faut pas se l’annexer mais devenir son hôte ».
Loin d’être un pur esprit, il applique ses recherches à sa vie pratique et quotidienne : créant par exemple un pèlerinage islamo-chrétien en Bretagne, dédié aux sept dormants d’Éphèse, des saints que l’on connaît aussi dans le Coran (voir plus bas). Alors qu’il était professeur au Collège de France, il allait enseigner le soir à des ouvriers immigrés dans les bistrots de la banlieue parisienne.
Il a entrepris ainsi nombre d’actions sociales, spirituelles voire politiques, en soutenant l’accueil des réfugiés palestiniens chassés par la création de l’État d’Israël, il fut aussi très actif aux côtés des grands acteurs du « tiers- mondisme »
Ce positionnement a fait sa force, mais aussi sa faiblesse. En effet, son orientation scientifique était pétrie de ses valeurs, de ses convictions politiques ou religieuses. Sa mystique a souvent gouverné ses actions politiques. Il est indéniable qu’il est un des pères fondateurs de l’islamologie française, mais en même-temps il appréhendait l’islam avec un prisme chrétien. Pie XI qui le soupçonnait de s’être converti à l’islam, le qualifiera lors d’une audience de « catholique musulman ». Beaucoup croient d’ailleurs encore à cette conversion, ce qui est faux. Entré dans le Tiers Ordre Franciscain (proche de l’oblature) il sera ordonné prêtre dans le rite grec-catholique (église melchite orientale) en 1950, par dérogation du pape car marié depuis 1935… mais ce rite admet le mariage des prêtres. Il était plutôt un « transversal, multiple, un homme de l’entre-deux, de l’interstice »… Au nom de sa mystique abrahamique de réunion, de réconciliation, il sut franchir les frontières religieuses, ce qui a été et peut être vu comme une ambiguïté.
Louis Massignon a sans doute à nous dire aujourd’hui au sujet de l’islam, en particulier qu’il ne faut surtout pas tomber dans le piège du réductionnisme, en regardant l’islam comme un bloc qui incarne la peur de l’altérité religieuse. Nous sommes matraqués par des événements tragiques et sordides, réels, mais qui risquent de créer de la confusion et d’assimiler la grande majorité des croyants musulmans à la mince proportion de fous de Dieu. L’islam est une constellation de couleurs, d’écoles et de différences culturelles immenses qu’on ne peut pas réduire à un seul mot.
Il a ainsi dédié sa vie de chercheur et de croyant à la compréhension de cette religion autre, déjà mal perçue à l’époque.
Théodore MONOD écrivait dans son épitaphe le 31.10.1962 : « Saint pour certains, prophète doté d’un charisme mystique incontournable et déroutant, il a marqué son temps, fait avancer les consciences envers l’altérité religieuse et marqué plusieurs générations via ses disciples dévoués » et Louis ARAGON « un des hommes qui signifie la France vient de disparaître ». Plus tard en 1983, l’écrivain Tahar BEN JELLOUN écrivait : « Louis Massignon a réussi incontestablement à changer la manière de comprendre l’islam. Il a su montrer la présence, dans cette religion, d’un mysticisme actif, nourri de souffrance, de poésie et compassion ».
Son islamophilie peut détonner en cette période où l’islam devient de plus en plus synonyme de menace, voire du fanatisme de « grand remplacement ». Sans tomber dans l’hagiographie ou la « prophétisation », la vie de MASSIGNON est un modèle, en tout cas un phare dans l’obscurantisme ambiant. Enrichie de nombreux documents visuels inédits, (issus pour la plupart de la collection de la famille Massignon), cette biographie redonne toute la modernité et l’importance qu’il mérite à cet extraordinaire « passeur interreligieux » dont le nom vient d’être attribué à une chaire consacrée à l’enseignement du fait religieux à Sciences-Po Paris.
Le Pèlerinage des 7 saints : Cette biographie tire sa source de travaux entrepris par Manoël PENICAUD dès 2000 sous la direction de Bruno ETIENNE, sur le pèlerinage qu’effectuent des confréries soufies Regraga, descendantes de sept saints chrétiens qui auraient rencontré de son vivant le prophète Mohamed à la Mecque. Elle aboutit en 2010 à une thèse de doctorat d’anthropologie « Le réveil des 7 dormants. Un pèlerinage islamo-chrétien en Bretagne ». En effet MASSIGNON découvre en 1951, l’existence du pardon des Sept Saints dans les Côtes d’Armor ; il est frappé par la résonance entre la gwerz (Ballade, complainte bretonne) et la sourate de la caverne, et projette alors d’organiser un rassemblement islamo-chrétien, qui se déroule pour la première fois le 25 juillet 1954 devant la crypte-dolmen de la chapelle du Vieux-Marché, proche de Lannion. L’objectif de ce pèlerinage de réconciliation est double : comportant une dimension politique visant à promouvoir une paix sereine en pleine guerre d’Algérie et une dimension spirituelle et eschatologique, visant à préparer la fin des temps.
Le pèlerinage se perpétue dans ce hameau breton chaque quatrième week-end de juillet depuis bientôt 70 ans, au-delà de la disparition de Louis MASSIGNON en 1962 (il est enterré dans le cimetière de Pordic, où son père avait fait construire une maison) ; le dernier rassemblement ayant eu lieu le 25 juillet 2019.
Jean-Bernard LALANGE.
Manoël Pénicaud est anthropologue, chargé de recherche au CNRS et spécialiste des relations interreligieuses. Il a publié plusieurs ouvrages, dont Lieux saints partagés (Collectif, Actes Sud -Mucem, 2015), Le réveil des Sept Dormants. Un pèlerinage islamo-chrétien en Bretagne (Cerf, 2016), Coexistences (Collectif, Actes Sud-MNHI, 2017). Il est aussi l’un des commissaires de l’exposition Lieux saints partagés présentée à Marseille, Tunis, Paris, New-York, Istanbul…
Louis MASSIGNON « Le catholique musulman »- Manoël Pénicaud – 450 – Pages – 23,90 €- Éditions Bayard.
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Le temps
Couplet 1
Mon cœur comme un oiseau voltige dans les airs, désert
Le temps nous est compté il se moque de nous, sur terre
L’horloge sonne le tempo et chuchote « Souviens-toi, mon frère »
Les heures sont remontées les dieux surfent enfin, la mer
Refrain :
Mon esprit divague
Mon esprit sauvage
Les minutes s’agacent
Mon esprit divague
Mon esprit sauvage
Les minutes s’effacent
Mon esprit divague
Mon esprit sauvage
Couplet 2
Mon âme comme un poisson sublime les eaux, de feu
Nos beaux jours se dispersent nos secondes s’envolent, mon vieux
Une clepsydre se déverse mon discours se termine, si peu
Je remonte le carillon nos pensées s’évaporent, adieu !
Refrain
Solo
Couplet 3
Bonheur au Nirvana j’ai le souffle coupé, amis
Le sablier sur nos vies je regarde l’enfance, merci
Avec le temps va tout s’en va et moi je rêve, d’ici
Capturer ce temps par l’esprit faire de cet instant, le paradis
Refrain