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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-Pierre Rousseau
LE PELICAN de Jean-Pierre

L’ENVOL

 

Toutes les traditions ont un bestiaire symbolique, la genèse rapporte qu’après les éléments, la terre fût peuplée par les êtres vivants. Les hommes dès qu’ils eurent les deux pieds sur terre, dressèrent la tête vers le ciel, pour suivre du regard les oiseaux, admirer leur vol. Noé le premier architecte, celui qui construit le premier temple l’arche, après le déluge ouvrit la porte à la colombe. Le Roi Salomon avait son oiseau symbolique la huppe, c’est écrit dans le Cantique des Oiseaux le poème Soufi du perse Farîd od-dîn ‘Attâr après les questions des oiseaux, vient le chapitre des sept vallées qui commence ainsi :

   Un autre oiseau s’avança

             Un autre oiseau lui dit : « Toi qui sais le chemin

             Ô huppe ! Notre vue est encore obscurcie !

 

             Cette voie semble longue, pénible et dangereuse !

             Combien de parasangs faudra-t-il parcourir ?

 

             La huppe répondit : « Nous avons devant nous

            Sept vallées à franchir avant de voir le seuil…

 

           Au début, il y a la vallée du Désir

           Puis, la vallée sans rivage, la vallée de l’Amour

 

C’est dans cette vallée sans limites que se déploient les ailes du Pélican de l’amour, dans la vallée ou le Phénix se régénère sans cesse dans le feu du principe, sous le regard de l’Aigle bicéphale du Saint Empire, qui brille dans les ténèbres.

 

Quand j’étais enfant, je voulais mettre les oiseaux dans des cages, sans doute par égoïsme, quand j’ai pris mon envol, j’ai ouvert la cage par espièglerie, maintenant je ne lasse plus de regarder leur vol, leur liberté, leur capacité à faire naître d’un seul battement d’aile la beauté, cette beauté du cœur et de l’âme dans la joie.

Sans cesse ils montent et descendent dans l’azur, poussés par le souffle Divin. Leur vol fait vivre le ciel.

 

Jean-Pierre Rousseau contributeur habituel du Blog, nous invite à un vol avec le Pélican de l’amour.

 

Jean-Francois Guerry.

LE PELICAN de Jean-Pierre
                                  LE PÉLICAN

 

Je vous propose de recadrer le Comment de ce symbole, d'une part dans le cadre du monde antique, puis dans celui de la mise en place du monde chrétien  d'Occident,  et, enfin je ferai une brève évocation du point de vue alchimique. Ensuite j'aborderai le Pourquoi du Pélican à notre dix huitième degré et les enseignements que l'on peut en tirer.

 

L'allégorie du pélican, qui se déchire la poitrine afin de nourrir ses petits de son sang, omniprésente dans les Bestiaires médiévaux, connaît un succès continu dans l’iconographie chrétienne comme dans la maçonnerie écossaise.

 

La critique moderne et les spécialistes du texte biblique sont aujourd’hui d’accord pour dire que le pélican est absent de la Bible hébraïque  (Une seule citation dans la Vulgate latine, Ps101,7 « je suis semblable au pélican du désert, je suis comme le hibou des ruines ; »).

 

L’oiseau nommé  "qâat", que les premiers traducteurs avaient imprudemment identifié comme un pélican, désignait plus vraisemblablement un choucas ou un rapace (la hulotte du désert).

 

La traduction la plus vraisemblable aurait dû être « je ressemble à la hulotte du désert, je suis comme le hibou des ruines; » Ps102,7. Et le bon sens confirme qu’il serait difficile à un pélican exclusivement ichtyophage de se nourrir de poissons au désert !

 

Dans le seul ouvrage antique sur l’interprétation des hiéroglyphes, datant du 5ème siècle, attribué à un auteur alexandrin du nom d’Horapollon, le pélican personnifie l’homme insensé car il pond ses œufs au sol et commet des imprudences mettant la vie de ses poussins en péril. Nous sommes encore loin de l'oiseau charitable !

 

Par contre nous dit-il ! La femelle vautour oiseau montrait un tel dévouement pour sa couvée que : « lorsqu’elle manque de nourriture à donner à ses oisillons, elle s’ouvre la cuisse puis permet à ses enfants de prendre son sang, pour éviter qu’ils ne meurent de faim ».

 

Pour ce prodige, les Égyptiens couronnaient les déesses-mères et les reines d’une coiffure en forme de vautour. La légende des vautours uniquement femelles et leur dévouement maternel était connu de toute l’Antiquité gréco-romaine.

 

Dans le cadre de la nouvelle idéologie qui prospérait au grand jour, où le poisson représentait le Christ rédempteur, l’allégorie de l’oiseau carnivore ne fut plus comprise. L’image d’un charognard rappelait de trop près la volée d’oiseaux prédateurs qui montaient la garde autour du Golgotha.

Le monothéisme reportait sur une seule personne divine les attributs autrefois confiés à des déesses, et le vautour ne trouvait plus sa place au front des reines, il fut maudit.

 

Par la vertu d’escamotage, et le glissement des traductions, le vautour mangeur d’entrailles refroidies se vit remplacé par le pélican pourvoyeur de poissons… Et par la même occasion, de l’allégorie maternelle on passa à un emblème paternel incarné par le pélican.

 

Saint Augustin et Saint Jérôme sont probablement au départ de l’extraordinaire postérité de cette brève évocation, qui se trouva dorénavant associée, grâce aux Pères de l'Église, à l’idée du Fils de Dieu donnant sa propre chair aux fidèles.

 

Cette image du Pélican, qui arrache des morceaux de son propre cœur pour en nourrir ses enfants, est une grande image christique du Moyen-âge. Selon l’église catholique romaine, le pélican nourrit ses petits de son sang et de sa chair.

 

C’est le symbole de Jésus, le Christ qui vient racheter le péché originel de l’humanité par le sacrifice de sa chair et de son sang, symbole contenu dans le sacrement de l’Eucharistie.

 

Il entre très tôt dans la symbolique chrétienne puisque sa légende est déjà mentionnée par Eusèbe de Césarée (270-340 ), puis par Saint Augustin (354-430) et par Maxime le confesseur (580- 662).

 

Il est intéressant de souligner que Eusèbe de Césarée décrit cette histoire pendant le règne de Constantin et comme par hasard juste après le concile de Nicée (le premier en 325 qui marque un énorme revirement dans l'Église chrétienne Dieu [le Fils] est consubstantiel au Père).

 

Enfin Maxime le confesseur a une conception de l’homme plus conforme à la pensée paléochrétienne puisque selon lui « l'Esprit-Saint n'est absent d'aucun être ». Il se rapproche beaucoup du christianisme orthodoxe alors même qu’il a été condamné par l’église d’Orient.

 

Quatre siècles plus tard vers l'an mille les bonshommes cathares auraient fait naître une légende encore vivante dans le folklore du sud de la France. Je ne peux résister au plaisir de vous la conter :

 

« Il y a un oiseau, nommé le pélican, lumineux comme le soleil, et qui le suit dans sa course. Cet oiseau eut des petits, et lorsqu’il les laissait au nid pour aller accompagner le soleil, une bête venait qui les démembrait et leur coupait le bec. Quand le pélican revenait à ses petits et qu’il les trouvait ainsi démembrés et amputés, il les guérissait.

Comme cela arrivait fréquemment, le pélican imagina de dissimuler sa clarté et de se cacher parmi ses petits, et que quand la bête viendrait, il la prendrait et la tuerait, ce qui fut fait. Et c’est ainsi que furent délivrés les petits du pélican.

 

Et de la même manière Dieu avait fait les créatures et le dieu mauvais les détruisait, jusqu’à ce que le Christ dépose ou voile sa clarté quand il prit chair de la vierge Marie. Il prit alors le dieu mauvais et le plaça dans les ténèbres de l’enfer, et depuis ce jour il ne peut plus détruire les créatures du Dieu bon . »

 

Ce mythe est explicite : le Pélican représente la lumière solaire de la Gnose, la Force de Christ. Les enfants du Pélican, c’est l’humanité qui tente de se relier à cette force, mais est toujours à nouveau mutilée et tuée par la force du démiurge, le " dieu mauvais ". Mais par le sacrifice de Christ, les enfants du Pélican seront sauvés.

 

Les gnostiques avaient eux une tout autre interprétation du symbole du pélican. Ce dernier est assimilé au cygne, il est Lumière, il pond et couve l’œuf du monde. Il est possible que les premiers chrétiens aient eu un point de vue assez proche de cette symbolique.

 

Ainsi comme tout symbole, celui du pélican est à multiples facettes et chaque interprétation,si erronée qu’elle soit, détient sa part de vérité.

 

Si la nature même du pélican est sujette à caution, qu’en est-il de son image ?

 

En considérant la représentation par l’image de ce symbole, deux interprétations sont possibles :

 

Ou bien l’appellation « pélican » a été destinée à masquer, à maquiller, le cygne dont le symbolisme païen était beaucoup trop  « voyant »

 

Ou bien l’image du pélican a été jugée trop peu « photogénique » et les imagiers l’ont embellie en lui donnant l’aspect d’un cygne ou d’une oie. Cette dernière hypothèse n’est envisageable que dans l’interprétation du symbole selon l’église romaine.

 

La première hypothèse, par contre, serait tout aussi valable pour les cathares que pour les catholiques. Pour les deux communautés en effet, mieux valait raconter l’histoire d’une espèce d’oiseau fabuleux qu’on nommerait pélican plutôt que de raconter l’histoire du cygne au symbolisme païen beaucoup trop affirmé.

 

Si l’on examine la nature et la posture de l’oiseau qui trône dans les églises, le plus souvent il ne s’agit aucunement d’un pélican à « l’allure de cygne » mais d’un véritable cygne.  Ce ne peut pas être une coïncidence ! Par ailleurs, l'oiseau est souvent présenté déployant ses ailes et paraît ainsi protéger ses petits ; ses petits sont donc en danger ? Et les oisillons sont au nombre de trois, pourquoi trois ?

Quand on voit l’oiseau qui semble s’arracher le cœur de son bec et que quelques gouttes de sang perlent sur son plumage, le symbole est incontestablement catholique. Le pélican qui régurgite sa pêche pour nourrir ses petits symbolise bien le Christ Eucharistique.

 

Mais ce n’est pas toujours le cas. Faut-il alors voir autre chose ? Y aurait-il plusieurs niveaux de lecture ? Rappelons que les images, fresques et autres tableaux figurant dans les églises étaient destinés à la compréhension de ceux qui n’avaient pas accès à la lecture des textes sacrés !

 

Chez les Hermétistes, car il me paraît impropre de dissocier l'alchimie trop souvent réduite à des faiseurs de métaux, il y a un lien entre l'homme et le Divin, entre le ciel et la terre.

 

Ce lien dépasse le stade de simple médiation, il est aussi sympathie :

 

« Il est vrai et sans mensonge, que tout ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas  pour accomplir le miracle d'une seule chose.

 

De même que toutes choses tirent leur origine de la Chose Unique Seule, par la volonté et le verbe de l'Un, Seul et Unique qui l'a créée dans Son Esprit, de même toutes les choses doivent leur existence à cet Un par ordre de la Nature et peuvent être améliorées par l'Harmonie avec cet Esprit. » (Table d'émeraude).

 

Gnostiques, Chrétiens, Juifs, Musulmans, Druzes, Francs-Maçons, Rosicruciens… autant de religions, de peuples et de philosophies qui trouvèrent dans l'Hermétisme le désir d'Unité et d'Union de l'ensemble de l'humanité : l'alliance de l'homme à la nature, de la nature à Dieu, de Dieu à l'homme, de l'homme à l'homme.

 

Les alchimistes parlaient de l'Arès comme d'un principe de structuration des formes individuelles. Elle se manifeste comme le Sulfur, énergie masculine, proche du mercure. Paracelse parle d'un objet instable et émotif qui n'est que trop enclin à participer à la « turbulentia corporis ».

 

Pour les alchimistes il convenait d'isoler ce composant turbulent, le multidistiller dans le pélican.

 

Selon Jung il s'agit en termes psychologiques de prendre le temps d'accueillir les contenus qui surgissent de l'inconscient et de les observer. Ensuite il faut examiner l'effet d'une réapplication à l'inconscient de ces contenus devenus conscients.

 

L'émotion se retourne en quelque sorte sur elle même, ce que l'alchimie décrit dans l'image du Styx enroulé neuf fois sur lui même, ou celle du pélican en laboratoire, utilisé pour la multi-distillation  du même produit.

 

C'est la mise en œuvre  de la substantifique moelle.

 

Chez Paracelse l'Arès c'est l'énergie de mise en forme celle qui par la rencontre de l'Eau et du Feu, libérera la lumière enfermée dans la matière, c'est à dire l'intelligence du corps.

 

L'Arès est capacité de maintenir une relation chaleureuse entre deux parties opposées ou deux opinions contraires, ce qui est déroutant aux yeux de ceux qui croient détenir la vérité.

 

A l'intérieur du vase alchimique l'Arès ouvre un espace de création et maintient en contact  les antagonismes afin que l'esprit d'Hermès fasse évoluer la capacité de voir les événements avec une autre perspective.

 

Pour les adeptes un simple récipient contenant et le contenu lui même deviennent un seul et même tout avec pour objectif unique associer au travail opératif le spéculatif pour atteindre le grand œuvre en découvrant ce qui est caché à l'intérieur. Il faut également préciser que cela ne peut se faire sans l'amour inconditionnel au Créateur.

 

Au fil de l'exposé vous aurez remarqué qu'en fait nous n'avons parlé que d'Amour, celui des déesses mères pour le peuple, celui des pères nourriciers pour leurs enfants, celui du Christ rédempteur pour les chrétiens, celui des alchimistes pour le Grand Œuvre.

 

Nous avons également évoqué le fait que, comme, tout ce qui est en haut est en bas, l'Arès des alchimistes permet de concilier les oppositions afin que le lien reste vivant entre la créature et le Créateur.

 

L’appropriation du patrimoine symbolique commun put donner des résultats étonnants.

 

Charbonneau-Lassay a rencontré le problème dans son Bestiaire du Christ en abordant la symbolique du cœur  à partir du pélican. Après avoir passé en revue les bestiaires médiévaux il conclut à l’unité du sens eucharistique, l’oiseau héritant de surcroît des qualités du phénix antique.

 

Ce symbole du Pélican sera repris au 17ème siècle par la Rose-Croix, puis par la Franc-Maçonnerie.

 

Beaucoup de  de loges ont adopté dans leur sceau ou leur blason, au XVIIIe siècle et tout au long du suivant, une image du cœur enflammé comme signe distinctif.

 

Le tendre accueil d’Angers montrait un cœur enflammé dans une étoile à six branches ; Les cœurs unis de Paris présentait deux cœurs enflammés entre l’équerre et le compas , alors que La Parfaite Unité des Cœurs, toujours à Paris, y disposait trois petits cœurs en triangle.

 

L’Ancienne cauchoise de Caudebec inscrivait les deux cœurs dans une étoile flamboyante. Des constitutions du Grand Orient ont pu être scellées par trois cœurs unis etc. Particulièrement parlants sont les sceaux de deux loges avignonnaises,

 

Les Amis à l’épreuve et Les Amis sincères : toujours entre l’équerre et le compas, l’une montrait deux cœurs transpercés par un clou et l’autre trois cœurs enflammés dont l’un était traversé par une flèche.

 

Le cœur à cette époque symbolise la vertu théologale par laquelle on aime Dieu par dessus tout pour Lui-même et son prochain comme soi-même pour l'amour de Dieu.

 

Il s'agit de la Charité qui résulte de la francisation du mot caritas (amour) en latin, traduction du mot grec agapê dans le nouveau testament.

 

J'ai le bonheur comme vous d'être Chevalier Rose-Croix, grâce aux trois vertus théologales et aux quatre vertus cardinales (courage, justice, prudence, tempérance) je m'efforce de participer à la victoire du Bien sur le mal, c'est le principe gnostique de la lumière triomphant des ténèbres.

 

Dans le bijou du grade :

 

A l'avers, un pélican nourrissant ses sept petits, symbole du dévouement total à nos semblables, nous rappelle que nous sommes tenus d'aider d'assister et d'aimer notre prochain ;

 

Au revers un aigle aux ailes déployées symbole de la suprême puissance car on suppose que seule une force extraordinaire  d'élévation spirituelle peut permettre de communiquer avec le GADLU.

 

Toute la loi d'Amour se trouve résumée dans le symbole du pélican.

 

Le devoir du pèlerin que doit être le chevalier Rose-Croix est majeur, son travail ne doit jamais s'arrêter tout au plus sa mission peut être suspendue afin de se régénérer.

 

La cérémonie de la Cène renforce encore cette notion de partage avec l'autre, donnez à manger à celui qui a faim, donner à boire à celui qui à soif, allez en paix et travaillez à la gloire du GADLU.

 

Par analogie, nous sommes proches du processus alchimique, le Pain symbole de nourriture spirituelle, requiert l'action du feu, associé au Vin, symbole de connaissance, générateur du Grand Œuvre, assimilé au principe du soufre met en présence deux principes contraires qui vont nourrir l'initié dans le creuset de l'œuf philosophique où à lieu le mariage du soufre et du mercure.

 

Comme dans le processus alchimique, la Cène ne s'achève que lorsque tout est consommé, que les impuretés ont été réduites. Régénérés, nous sommes prêts à propager sur la terre toutes les vertus qui naissent de la foi et de la charité.

 

Par la transmutation alchimique nous sommes devenus Espérance, Espérance que nous nous devons de préserver et faire partager tout au long de nos pérégrinations tant au dehors qu'au dedans, c'est notre Devoir.

 

Nous retrouvons également dans le rituel de la fête Pascale et plus spécialement lors de la cérémonies de lumières tout le sens du dix-huitième degré et aussi de la symbolique de celui qui a donné son sang pour les autres.

 

En conclusion il me semble indéniable que la filiation de nos rituels est christique avec une forte influence alchimique nonobstant les remous philosophiques et existentiels du siècle des lumières, du début du vingtième siècle et enfin ceux encore actuels relatifs à la laïcité.

 

Malgré quelques a priori, scories d'une éducation religieuse dogmatique, ma lecture des rituels et mon implication dans le Rite Écossais Ancien Accepté m'ont permis de comprendre la portée universelle de la mission du chevalier Rose-Croix.

 

Je reviens à la cérémonie des lumières, le Très Sage proclame lors de l'extinction de la septième lumière :

 

« Oui Chevaliers mes Frères, notre ordre, parce qu'il s'inspire de toutes les philosophies et de toutes les religions, est fondé à évoquer et à commémorer celui à qui est imputé la sublime doctrine d'amour et de pardon qui a tant influé sur le destin de l'humanité etc... »

 

Je termine en me permettant de rejoindre  Roger Bonifassi quand il nous parle d'un rituel dactylographié des années 1950 exprimant selon lui la raison principale de la Fête Pascale « mes frères nous sommes réunis ici pour commémorer le martyre de l'Apôtre de l'émancipation humaine »

J'ai dit

Jean-Pierre Rousseau. 

LE PELICAN de Jean-Pierre
Carnet de Voyage: 
Des souvenirs me reviennent d'un voyage chez les Mayas entre le Guatemala et le Belize nous remontions le Sibun River, sur le fleuve nous avons été accompagnés par une multitude de Pélican dont le vol nous menaient jusqu'à l'océan, comme pour nous protéger sous leurs ailes.
LE PELICAN de Jean-PierreLE PELICAN de Jean-Pierre
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