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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Jean-François Guerry
KABBALE et FRANC-MAÇONNERIE de Marc Halévy - Epilogue La Gnose - Part - IX

KABBALE et FRANC-MAÇONNERIE- de Marc Halévy-

Part-IX. Épilogue- La Gnose.

 

 

Un de mes frères me confiait il y a quelques années : « Je n’ai jamais su faire la distinction entre âme et esprit ». Ce maçon proche de la porte de l’orient éternel, me mit dans une position délicate, comment lui suggérer que la réponse à sa question c’était à lui de la trouver. Il devait s’affranchir de cette dualité, pour un retour à son unicité, passer du binaire au ternaire, réaliser ses trois premiers pas d’apprenti. Si le corps se définit facilement au regard de sa consistance matérielle, de ses organes, de ses sens, il ne s’anime que sous la direction de l’âme, il est donc indissociable de l’âme sans laquelle il ne serait qu’une pierre molle et inerte, quant à l’esprit il est un lieu d’arrivée, d’accueil, où se rencontrent la nature divine et la nature humaine. L’âme et l’esprit sont nécessaire à « l’agitation » du corps, ils sont complémentaires, pour le passage à la troisième dimension. L’âme est ouverte sur le monde psychique et l’esprit sur le monde spirituel.

 

Un autre frère me disait ses difficultés à faire la distinction entre savoir et Connaissance, une confusion peut être entre savoir et connaissances, ou encore savoirs et connaissances.

 

Le troisième frère eh oui souvent ça marche par trois, buttait sur l’interprétation de la lettre G, au centre de l’étoile ou entre l’équerre et le compas : GOD, Gnose, Géométrie, Grand Architecte de l’Univers. Ce ne sont pas les questions qui sont embarrassantes, bien au contraire. Mais ce sont les réponses toutes faites.

 

Convenons que la Gnose est la Connaissance. Si l’âme est ce qui anime le corps, ce serait une sorte de carburant du corps, corps et âme mis en mouvement seraient aptes à recevoir l’esprit, prêts à sa rencontre dans la tente.

 

Je ne sais pas si l’on avancé beaucoup ? Qui sait ? À priori personne hormis ceux qui approchent du terme de leur vie, qui sont capables de surmonter leur pudeur et non pas peur d’être ridicule en parlant de leur âme. En avouant qu’ils méditent sur leur âme, mieux encore qui en parlent à voix haute, ou encore mieux qui n’ont pas besoin de parler de leur âme, au premier regard dans leurs yeux l’on voit qu’ils l’ont rencontrée.

Parler de son âme, de l’âme c’est parler de soi, de la nécessité d se purifier, de se débarrasser des apparences, pour contempler sa lumière intérieure. Vanité ! Sans doute, ou simplement désir du bien avant de franchir l’ultime seuil. Parler de son âme n’est-ce pas faire outrage à son âme à sa paix, ou plutôt d’ouvrir cette âme, d’en prendre conscience. Puisque l’âme anime le corps, un simple battement du cœur témoigne de sa présence. Le vol d’un oiseau multicolore ou la naissance d’une jacinthe annoncent le printemps de l’âme.

 

François Cheng le poète académicien, a consacré un livre entier qui effleure les bords, les contours de l’âme, sous la forme de sept lettres écrites à une amie, qui sur le tard a le soupçon de son âme et lui demande : « Parlez-moi de l’âme. »

Un défi, François Cheng dans sa première lettre réponds :

 

« Face à votre requête, que j’avais besoin de réécrire ici mot à mot, mon premier mouvement était de me dérober. L’âme n’est-elle pas finalement cette chose dont on ne doit pas parler, au risque d’incommoder ? On ne doit ni ne peut. Quand on s’y hasarde, et l’on se découvre aussi démuni que celui qui chercherait à définir par exemple ce qu’est le temps, la lumière ou l’amour. »

 

Non ! Ce n’est pas une posture, un évitement du poète, mais une réalité il est des choses indicibles, qui pourtant existent, parce qu’on les sent, elles font partie de nous, elles nous sont indispensables. L’initiation fait partie de ces choses, elle est vie, elle se vit, on en parle qu’avec difficulté tant elle est intime.

 

La gnose considérée tour à tour comme une religion supérieure qui relie tous les hommes, une philosophie supérieure dit le Littré détenant toutes les connaissances sacrées. Vouloir définir la Gnose, c’est donc entreprendre de vider l’océan avec une petite cuillère, à quoi bon ? Il vaut mieux regarder l’écume des vagues ou marchent les oiseaux dans la lumière du soleil levant et puis plonger dans le silence des profondeurs.

 

Après ces digressions ou pas, je reviens au livre de marc Halévy, dans l’épilogue de ce magnifique livre inspirant, paru dans un format de poche, c’est-à-dire un livre à soi, sur soi, à portée de soi, qui nous invite à méditer :

 

« Pour terminer ce livre, j’invite à une méditation sur la finalité de tout démarche spirituelle. Qu’elle soit mystique comme la Kabbale ou initiatique comme la Franc-Maçonnerie : la Gnose c’est-à-dire la Connaissance absolue qui est infiniment plus que tous les savoirs, que toutes les sciences (…) connaître le Divin. »

 

Le Regard Kabbalistique de Marc Halévy, est une invitation à relire le prophète Ézéchiel et la Vision de son char Céleste, dont Marc Halévy propose une traduction personnelle à la fois littérale et littéraire, pour une méditation finale. Puis une vision maçonnique « Un pont entre l’humain et le Divin ».

Une montée à l’échelle avec les échelons maçonniques.

 

Je rajouterais modestement, un passage des secrets, des mystères de la vie, de la construction de la vie, de l’humain, au sacré du Divin. Dans une révélation, une apocalypse de qui va du prophète Ézéchiel à Jean de Patmos. Celui qui médite à la fois dans sa loge et à l’extérieur entend le murmure du Divin quand il traverse la forêt des symboles dans sa loge et dans la nature entière.

 

Marc Halévy : « nous invite à vivre une vie totale absolue (…) Celle qui révèle le sacré et qui est celle du Divin, de l’Un, de l’Esprit, de l’Âme, du Logos, du Dieu qu’importe le nom dont on le nomme. »

 

On met parfois dans nos mains des clés, elles sont d’ivoire, d’or … pour ouvrir les portes qui sont à l’intérieur, pour accéder à notre âme, la pointe de notre cœur, pour aller à l’endroit caché dans les ténèbres, là ou brille le feu de la lumière éternelle de la vie.

 

Ce livre de Marc Halévy est à mettre dans toutes les mains, dans toutes les poches, comme une clé toujours prête à ouvrir notre cœur. Point final.

 

Bonne lecture

 

Jean-François Guerry.

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 https://comptoirdulivre.fm/religions/3126-marc-halevy-kabbale-et-franc-maconnerie-9782919656394.html

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Commenter cet article
I
MERCI!!!<br /> je venais de relire un écrit de Stephen Hawking, sur "le mystère de l'être". à mon avis bien sélectif. <br /> pourtant S.H. est (a été) un extraordinaire scientifique. je ne conçois un scientifique qui écrive et publie de façon subjective...
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