LE FINIS TERRAE de Pierre Coïc.
Là, ou finit la terre et se lève l’écume de la mer dans le pays de Finistère, le pays des rêves et de la vie ; chaque parcelle de terre même si elle ne borde pas la mer, elle sent bon l’iode. Plobannalec-Lesconil dans le pays Bigouden, là les coiffes des femmes défient le vent du large, le pays revendique son appartenance à la terre et la mer.
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Pierre Coïc enfant du pays par sa mère, a voulu nous laisser une trace pour remonter le temps, inscrire dans le présent la force de son pays et regarder son avenir en s’inspirant du passé. La période du confinement l’a rapproché un peu plus de ses origines avec son livre « Si nos ancêtres nous contaient… », dans ce temps de respiration il a approfondi et tissé les liens avec son pays.
Son livre est l’histoire de cette commune d’abord tournée vers la terre, puis dont les hommes à force de regarder la mer sont partis à sa conquête. Vous lirez le récit précis de la vie de cette commune, son histoire, vous verrez pourquoi les femmes se promènent fièrement avec leur coiffe haute devenue emblématique de la Bretagne. Ces coiffes menhirs qui tutoient le ciel.
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Les très nombreuses illustrations de ce livre, réveilleront pour beaucoup des souvenirs, la précision des faits, des dates, des noms animera les conversations. Toutes les cartes postales réunies par l’auteur colorent la vie de la commune, les jeunes générations y chercheront les fragments de leurs habitations.
Pierre Coïc souligne avec justesse, qu’à l’époque il n’y avait pas d’agriculteurs, encore moins d’exploitants agricoles, mais simplement des cultivateurs, des hommes près de leur terre mère, chaque champ avait un nom. Les hommes avaient un rapport à leur terre, ils étaient de la terre. Les autres étaient des travailleurs de la mer, devenus des marins. Vous verrez comment les Pardons et les défilés se sont parfois mêlés pour arracher aux patrons des conserveries quelques centimes, la terre et la mer ont rougis ensemble sous les coups de la misère. Il semble que l’histoire se répète inlassablement.
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Au-delà donc des faits historiques, des statistiques. Pierre Coïc nous montre la vie sociale de l’époque avec ses joies et ses misères. Il nous montre la fierté de ces femmes et de ces hommes qui portent haut la gloire au travail. L’histoire contée de ces gens est aussi un peu la nôtre.
LIRE : Pierre Coïc – Si nos ancêtres nous contaient Plobannalec-Lesconil. 157 Pages 18€ Éditions Coollibri.com. www.coollibri.com
Cartes postales anciennes.
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