LA TRANSGRESSION, LA PORTE, LE PASSAGE…
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otre société a perdu le goût, l’envie, du risque, de la transgression. Les seules transgressions sont celles aux lois votées démocratiquement et rarement appliquées. Ce sont des transgressions sans risque, sans conséquence, non formatives, de fausses transgressions sans responsabilité réelle, qui n’apportent que des souffrances, pour quelques instants d’une ‘célébrité dérisoire’ octroyée à tort à des hommes qui essayent d’exister.
C’est le résultat de la recherche de l’improbable risque zéro associé au principe de sécurité auquel nous vendons peu à peu notre liberté. La recherche d’un monde paisible, n’est pas la recherche de la paix. Qui peut croire que ‘la vie est un long fleuve tranquille’ et se satisfaire de cette pensée ? Une vie sans saines passions et sans désirs a-t-elle un sens ? Nos voyages de découvertes nous les confions à des spécialistes du tourisme, pas trop de risques ?
Les parents vivent dans la peur, la crainte qu’il arrive quelque chose à leurs enfants : pourvu qu’ils ne leurs arrive rien ! Ils surprotègent leurs enfants, en craignant qu’ils leurs arrive quelque chose. Ils maintiennent ainsi leurs progénitures dans un état d’infériorité, un état inférieur, en leur offrant sans cesse des béquilles pour se tenir debout leur colonne vertébrale en devient atrophiée. Ces jeunes hommes sur sécurisés peinent à quitter le cocon de leur foyer. Parfois certains brisent leurs barrières, sortent d’entre leurs murs, ils deviennent même des héros ! Ce sont ceux qui interviennent quand les situations deviennent anormales, quand des gens sont attaqués, humiliés, le premier réflexe de ces héros est de sortir leur téléphone portable de filmer, quel courage ! Tant et si bien que les agresseurs étonnés, augmentent leurs violences et n’hésitent plus à aller jusqu’à l’assassinat pour trois fois rien, c’est ainsi paraît-il le sentiment d’insécurité qui se renforce ! Certains semblent pourtant vouloir accéder à un état supérieur, ils veulent préserver les apparences, ils portent les masques du paraître. Ils se cramponnent à des statuts sociaux ou des idéologies normées toutes faites, fabriquées pour eux et inculquées ils s’achètent à pas cher une bonne conscience. Ils sont dans un jeu de rôles, dans une forme de banalisation. Ils ne cherchent pas leur Lumière intérieure, mais les lumières extérieures et leurs pâles reflets, ils sont terre à terre, raisonnables et matérialistes. Ils ne cherchent pas la porte, le passage vers l’étage supérieur celui de l’être qui remplace l’avoir.
Le chercheur de la Lumière, l’initié lui, c’est mis en marche il est sorti de ses certitudes, il s’est mis en état d’être. Il pénètre dans le carré du Temple se son Temple intérieur où naît la spiritualité. Dans les angles de ce carré, il y a dans un angle Hod-Netsah Gloire et Majesté- Victoire et Puissance, Din-Hesed Justice et Miséricorde. C’est ce qualifie l’être véritable, son niveau intermédiaire. Il est, il s’est construit, sa colonne vertébrale est droite elle repose sur le Sacrum Sacré. En effet si au premier niveau l’être existe, au deuxième niveau au carré il existe et il est en capacité de passer vers les hautes sphères de la Connaissance Spirituelle, au-delà de lui-même. Pourquoi, parce qu’il s’est libéré, a vécu les épreuves et a vaincu. Dans le carré du Temple il était en quarantaine, dans cette quarantaine présente dans toutes les traditions : les 40 jours dans le désert, le jeûne de la quarantaine, la quarantaine accomplie le midi de la vie, il faut sept quarantaines pour faire une femme ou un homme. Le nombre 4 représente parait-il la porte pour les hébreux. Dans le Temple maçonnique, la femme et l’homme se construisent debout, la colonne vertébrale bien droite, libres à l’Ordre et en Ordre entre le carré du Temple entre la Terre et le Ciel. Ils montent et descendent sans cesse le long du fil à plomb libres de leur choix fermes sur le compas de leur deux jambes, responsables de leurs choix, à la recherche de leur équilibre et leur harmonie face aux hommes mais surtout face à eux-mêmes, maître d’eux-mêmes, mûrs.
Jean-François Guerry.
Source d’inspiration : Annick de Souzenelle – Le Symbolisme du Corps Humain- Éditions Espaces Libres Page 82 à 87.
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