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la Franc Maçonnerie au Coeur

la Franc Maçonnerie au Coeur

Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.

Publié le par Thierry Didier
DE LA SUBSTITUTION PART VI- Thierry Didier
Un des enseignements de la réflexion de Thierry Didier pour moi (donc subjectif). Est qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre le principe analogie et celui de la substitution. Il n'y a pas destruction ou renoncement vis à vis des invariants initiatiques. Mais ouvertures à partir de, c'est-à-dire liberté de penser par soi-même, pour aller vers. Nous vivons une ascension en spirale, chaque point d'appui n'est pas détruit mais sers de base, pour prendre son élan vers le point suivant. D'aucun parlerons de décoïncidence, comme une possibilité de re création permanente, de mouvements successifs, d'initiation permanente. Les degrés d'un rite associés à une cérémonie initiatique permettant l'accession à nouvel état de conscience de l'initié. Chaque cycle initiatique inaugurant un nouveau paradigme sans pour autant détruire les précédents la cohérence globale du rite étant préservée, mais aussi l'autonomie et la liberté de l'initié. Je le répète c'est un point de vue personnel.

 

Jean-François Guerry

Spirale clé d'Or de l'intelligence du Logos. L'origine du son originel OM . Sandrine Rouillon

Spirale clé d'Or de l'intelligence du Logos. L'origine du son originel OM . Sandrine Rouillon

C

ette dynamique me fait penser en chimie, aux émulsionnants, substances ajoutées à un milieu par nature instable, le stabilisant par leurs capacités à se lier avec les opposés générateurs de ce déséquilibre. La substitution est de ce tonneau : c’est un émulsionnant initiatique : sans négativer le principe de toute façon incontournable d’analogie, elle exploite en son sein les ressemblances et les différences en s’y liant. L’enjambement du cadavre obéit à cette dynamique faite à la fois d’une distanciation et d’un amalgame à ce corps perdu. La substitution préserve donc les fondamentaux là où la Parole perdue les met sur le bas-côté. La parole n’est jamais véritablement perdue, car le fait de la qualifier comme telle la fait subsister, là où le mot se verra, lui, substitué ; l’étymologie de ces 2 verbes est voisine. Subsister, dont le préfixe est emprunté au latin subsistere « s'arrêter, faire halte, rester, demeurer, résister, tenir bon », est formé de sub- (dessous) et de sistere « placer, poser, se poser, s'arrêter, résister ». Substituer emprunte, lui, au latin substituere « mettre sous, mettre à la place, substituer (un héritier) », formé de sub- et de statuere « établir, poser ». Dans ce cadre, subsister et substituer conditionnent des changements qui vont ou bien dans un axe de continuité qui les légitime, ou bien à côté dudit axe, donc perdu, au moins pour un temps. Le fait même que ces verbes se ressemblent fortement, tout en différant subtilement dévoile le mécanisme de l’analogie, faite d’un va et vient subtil qui lie et écarte en permanence les 2 tenants pour conserver leur intégrité, tout en les versant dans un même élan. Le mot est une concrétion, une finalité, un aboutissement, le produit de la civilisation : à cet égard, il ne peut quitter la sphère du vécu, il n’a pas les moyens de s’« échapper » et donc de se perdre . Tout au plus pourra-t-il être substitué, c’est-à-dire remplacé mais dans un contexte similaire. La Parole, elle, est source, induction, création, elle a cette caractéristique de pouvoir être « perdue », c’est-à-dire mise de côté par l’orthodoxie du moment. Que cette perte soit transitoire ou définitive n’a que peu d’importance, c’est sa valeur absolue qui en conditionne la portée. Si l’on voulait utiliser une image, la Parole serait, dans un son, la porteuse, c’est-à-dire cette trame modifiable à l’envi mais jamais remplaçable, simplement émaillée d’accidents ponctuels qu’on appelle les mots.

In principio erat Verbum erat apud Deum, et Deus erat Verbum. Hoc erat in principio apud Deum...

Le mot est dans le monde, il lui est consubstantiel, indispensable à l’exercice initiatique qui côtoie sans jamais l’atteindre ce que l’on nomme communément le principiel, l’essence, le GADLU ou Dieu, mais toujours à partir d’une réalité qui est celle du rite et du rituel. La formalisation du mot en condamne l’échappement, il se voit cantonné au monde tangible auquel il appartient tout entier, et c’est bien là qu’il aura une utilité. Le mot correspond à une station du verbe, à son agrégation lorsque les circonstances le rendent possible. On pourrait dire que le mot apparaît et se signale de façon impromptue lorsque les circonstances l’amènent à être utile. Utile est un qualificatif fondamental dans l’esprit du REAA. Au-delà de sa similarité étymologique avec le substantif « outil », utile signifiait au début du 16ème siècle « qui possède les revenus et non le fonds d'une terre ». On pourrait assimiler les revenus aux mots, et le fonds à la Parole Perdue. Ces circonstances sont présentes quand elles imposent, comme dans la Tradition et l’exemplarité, un échange entre humains, dans une promiscuité nécessaire à la transmission dudit mot.

Thierry Didier.

LES LIVRES DE THIERRY DIDIE
DE LA SUBSTITUTION PART VI- Thierry Didier
DE LA SUBSTITUTION PART VI- Thierry Didier
DE LA SUBSTITUTION PART VI- Thierry Didier

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