Cet article est reposté depuis L'atelier des Poètes - par Jacques Viallebesset.
Je me sens pareil Au premier lourdaud Qu'encore émerveille Le moindre jet d'eau Les gens de ma sorte Il en est beaucoup Savent-ils qu'ils portent Une pierre au cou Un destin banal Une âme blessée Comme un vieux journal Un veston froissé Pour eux les miroirs C'est le plus souvent Sans même s'y voir Qu'ils regardent dedans Ils n'ont pas le sens De ce qu'est leur vie C'est une innocence Que je l