ARCANE XVI : Le Diable = Ayînn
Le Symbolisme :
Au centre, dans le cercle et prenant appui sur lui, deux carrés symbolisent la force élémentaire des choses matérielles.
Au centre, dans un autre carré, les principes masculin et féminin dynamisés par une flèche d’énergie dirigée vers le bas à gauche. De part et d’autre, latéralement, deux cercles noirs, centrés d’une pointe blanche symbolisent l’extrême négativité. De ces cercles, partent des flèches d’énergie orientés vers le bas et agissantes sur un microcosme inversé aux branches noires.
En haut deux signes de TERRE et un signe d’EAU.
Vaincre ses passions… sous le regard de Ayînn l’œil de Dieu, le 3ème œil placé au centre du front, comme l’émeraude tombée sur terre. Et pourtant cet œil peut être ouvert par la conscience de l’amour, qui nous relie à notre âme, c’est le chemin vers l’unité.
Le sens de Ayînn est aussi la source signe de l’eau présent dans le tableau. Les larmes d’eau s ‘écoulent de l’œil blanc.
En guématria c’est le 70 :
- 70 Nations du monde.
- 70 Langues.
- 70 ans d’exil à Babylone.
- 70 sages etc…
On rapproche cet Arcane de la Maison Dieu ou Tour de Babel, on y reconnaît l’orgueil humain, la construction de la Jérusalem terrestre, temple de l’orgueil humain à mettre en relation avec le vice diabolique.
Ayînn l’œil blanc situé dans la nuée, pleure sur notre monde, il est une invitation à descendre de notre Tour, de la Maison Dieu orgueil ultime, symbole de la volonté matérielle de possession, il faut choisir de descendre maintenant avant que les circonstances nous y obligent et nous précipitent de manière dramatique au bas de la Tour.
Sur le plan de l’initié :
Il connaît les dangers des passions et des désirs qui sont en chacun de nous ; il ne les craint plus car il a appris à les neutraliser en lui.
Quant au profane :
Le diable est en lui, par l’emprise du matérialisme excessif et la puissance des forces sexuelles qui exercent sur lui des influences parfois insoutenables, créant de véritables psychoses obsessionnelles.
De l’aimable Don Juan au véritable obsédé, tout est possible, mais il sera, de toute manière, insatiable sur le plan physique, dans ses appétits sexuels. Il n’y a point besoin de le menacer de l’Enfer, il y est déjà. Mais, par ailleurs, il assimile au Diable ceux qui détiennent un savoir inhabituel, qui paraît leur conférer une puissance inquiétante.
Synthèse :
Excès de matérialisme, obsession sexuelle, enfer des désirs et des phantasmes.
JFG
Sources et Étiquette : En quête de la Parole Perdue de José Bonifacio Éditions Télètes.