Ce sont deux traditions ésotériques, qui présentent pour leurs adeptes, leurs initiés des convergences.
Ainsi René Guénon et Henri Corbin se sont intéressés à cette pensée orientale, que certains date du VIIIème siècle de notre ère, mais que d’autres font remonter bien avant, elle aurait naissance en en Iran. Les Soufis étant alors appelés « Derviches » ce qui signifie pauvres.
Ces « Derviches » détachés des biens matériels et amoureux de la Vérité absolue (Haqq) et aussi de la réalité (Haqiqat). Leurs Maîtres enseignaient aux initiés en capacité de recevoir leur enseignement les principes de l’Unité de l’être et les coutumes de la Chevalerie.
Ainsi l’on retrouve des « correspondances » entre le Soufisme et l’initiation Maçonnique, réunir le multiple, ce qui est épars dans l’unité, passer du trois au un. Développer les valeurs de la Chevalerie de l’esprit, lever le voile de nos cœurs. Maîtriser nos sens, s’en servir pour contempler et redécouvrir les merveilles de la nature qui sont a portée de nous.
Pour le Franc-Maçon en recherche de spiritualité tout est prétexte à des noces mystiques aboutissant à l’harmonie existant en toute chose, la musique, les arts, la beauté en un mot, qui mène à l’union avec l’autre.
Le Franc-Maçon est sur la voie de la redécouverte en lui du Divin dont il pressentait l’existence, ce qui donne de l’ampleur à sa spiritualité et met de la joie dans son Cœur.
JF.
Sache que le monde tout entier est miroir,
dans chaque atome se trouvent
cent soleils flamboyants.
Si tu fends le cœur d'une seule goutte d'eau,
il en émerge cent purs océans.
Si tu examines chaque grain de poussière,
mille Adam peuvent y être découverts...
Un univers est caché dans une graine de millet ;
tout est rassemblé dans le point du présent...
De chaque point de ce cercle
sont tirées des milliers de formes.
Chaque point, dans sa rotation en cercle,
est tantôt un cercle,
tantôt une circonférence qui tourne.
Mahmûd Shabestarî
Poète soufi, Iran (XIVè s.)