Un blog d'information, de conversations sur le thème de la Franc Maçonnerie, des textes en rapport avec la Franc Maçonnerie, comptes rendus et conseils de lectures.
Dans le cadre d’une étude philosophique sur le thème : « Que recherche l’homme dans son passé ? » Et sur la base d’un texte fourni par notre contributeur habituel du Blog Claudius, je soumet à votre réflexion un paragraphe tiré de cette tiré de cette étude ayant pour titre : l’orgueil d’une vie spirituelle où l’on démontre l’écueil sur lequel le Franc-Maçon avide de spiritualité pourrait se fracasser, sans la vigilance des ses Frères, sa volonté, mais surtout sa nécessaire humilité.
Dans cet orgueil d’une vie spirituelle l’on discerne d’emblée une opposition entre le mot Orgueil et spirituel. C’est bien au delà du premier mal qui frappe souvent le Franc-Maçon qui confond souvent hiérarchie spirituelle et hiérarchie d’honneur dont l’expression la plus visible est la bien connue « Cordonnite aigüe » qui frappe sans discernement les jeunes et les vieux Maçons fussent t’ils vénérables. Il s’agit là d’un mal plus profond comme un refus de son humanité, cet orgueil d’une vie spirituelle, n’est pas une chevalerie spirituelle prête au sacrifice pour autrui, expression d’une volonté ferme de combattre le vice et de pratiquer la vertu, mais un désir être homme égal de Dieu. Qu’en pensez-vous ?
JF.
Le texte est à remettre dans le contexte de l’étude générale ci-avant énoncée :
Orgueil d'une vie spirituelle
Enfin, dans la négation du temps on peut aussi voir une volonté d'échapper au monde physique et de vivre uniquement spirituellement. Ceci n'est pas une situation extrême de la curiosité intellectuelle, comme on pourrait le penser ; comme d'habitude, cette dernière, participant de la rétrospection analytique, est utilisée comme aliment d'une réflexion, alors que le retrait du monde physique est dû à une oppression trop grande de ce dernier. Une autre cause peut être aussi l'orgueil de mener une vie uniquement spirituelle et d'être indépendant du monde physique [note ultérieure : Cas extrême de l'enseignement généralisé de la rétrospection, mais avec un but différent : au départ, volonté d'immortalité => généralisation de la rétrospection qui devient un but en soi. Alors, orgueil tiré de sa pratique extrême, en plus de la plus grande valeur accordée au spirituel sur les contingences physiques, qui peut aboutir à des aberrations certains individus (qui prouvent par la réalisation même de ces aberrations l'absence de l'intelligence qu'ils revendiquent)]; ceci est limité par le fait que l'orgueilleux a besoin d'admirateurs qui ne peuvent être trouvés que dans le monde physique, à moins qu'il ne se les crée lui-même [note ultérieure : Mais alors l'inconscient le sait et procure une sensation de malaise] ou qu'il soit suffisamment persuadé de sa spiritualité supérieure pour se satisfaire d'un orgueil en soi, non relatif à d'autres hommes fictifs ou non.