Quand on construit des murs est-ce que l’on fait des frontières ? Où n’est-ce simplement que le rejet, le refus de l’autre, la peur de l’étrange étranger ?
Souvent il n’y a rien derrière les murs, que de la souffrance, c’est pourquoi ceux qui sont derrière rien ne peut, les arrêter, ils veulent les franchir pour être, pas toujours pour avoir.
Comment imaginer se protéger par quelques barbelés, quelques pierres, de l’autre, de cet autre qui pourrait être nous-même.
A Berlin il est tombé et l’Allemagne a grandit de cette chute, à Tijuana, à San Diego, sur les rives du Rio Grande au Mexique, Donald a pris le colt de John Wayne, ne nous « Trumpons » pas derrière ce mur, il y a un océan pacifique. 25 milliards de dollars, de béton, engloutis au soleil pour ce mur dérisoire, pour fermer les yeux de milliers de mexicains citoyens du monde, qui cherchent un nouveau monde, refusé par ceux qui sont venus le conquérir de notre vieille Europe.
Jérusalem la trois fois sainte, ville du mur des lamentations, ville du mur de séparation qui ne veut pas dire son nom qui se fait appeler barrière de sécurité, par peur sans doute du triste souvenir des ghettos de Lodz ou de Varsovie. « Les frontières sont là ou il y a des juifs, pas là ou il y a une ligne sur la carte. »Disait Golda Meir en 1972, il y a 46 ans !
Yahvé a parlé ainsi au prophète Ézéchiel : (…) Vous partagerez ce pays entre vous, entre les tribus d’Israël. Vous vous le partagerez en héritage, pour vous et pour les étrangers qui séjournent au milieu de vous et qui ont engendré des enfants parmi vous, car vous les traiterez comme le citoyen Israélite. Avec vous ils tireront au sort l’héritage, au milieu des tribus d’Israël. Dans la tribu où il habite, c’est là que vous donnerez à l’étranger son héritage, oracle de Yahvé. »
Là, il n’y aura donc pas de murs entre les hommes, que des passages, des ponts, des portes. Le franc-maçon construit des ponts dans sa loge avec ses frères. Il ouvre les portes avec des clés d’ivoire et d’or, il veut croire à l’union des hommes de bonne volonté.
Pour avoir assisté il y a 18 ans déjà à une tenue à la loge « Lumière » à l’orient de Tel Aviv, avec mes frères français, j’ai mesuré la difficulté de la marche sur le pavé de moïse, ce pavé noir et blanc que je vois dans ma loge et qui recouvre l’ensemble de la terre, la route vers l’un est longue, périlleuse, alors pourquoi toujours croire à ces chimères ?
Parce que je crois que c’est mieux pour moi, pour les autres que la haine et le fanatisme, l’ignorance et le mépris de l’autre, ce serait me mépriser moi-même. Parce que je suis sûr en voyant mes frères que l’homme est perfectible, parce que naïf je veux vivre dans l’espérance.
Et puis, et puis quand on a fait le voyage jusqu’à la Jérusalem terrestre, on n’oublie pas Jérusalem, on en a fait le serment au plus profond de soi, je sais ce qu’est un serment j’en ai faits plusieurs dans ma loge, je ne peux les oublier, comme je ne peux oublier Jérusalem sous peine « Que ma main droite se dessèche et que ma langue ne soit collée à mon palais. »
Si l’on oublie Jérusalem elle, elle ne vous oublie pas, ses murs suintent encore de sang, ils saignent comme notre cœur, dans l’attente de la Jérusalem céleste où il n’y a ni mur, ni barrière entre les hommes, que de la fraternité.
JF.
Ancêtre du sac aux propositions ?
Un lecteur du Blog Jean-Paul me transmet, cette image et ce texte faut t’il y voir un rapport avec le sac proposition de nos loges. Si un lecteur a la réponse elle est la bienvenue.
JF.
" Dans L’Avocat de village ( Pieter Brueghel le Jeune , 1621), des sacs gonflés des pièces de procédure, identifiés par une étiquette cousue, sont pendus à des crochets derrière le bureau de l'avocat et du clerc".
Un sac à procès plus rarement appelé sac de procès, était un sac en toile de jute, de chanvre ou en cuir qui était utilisé sous l'Ancien Régime, lors des affaires judiciaires, et qui contenait tous les éléments du dossier à des fins d'archivage.
Il contenait :
Dépositions et requêtes ;
Copies signées des procureurs des pièces ;
Pièces à conviction.
Une fois l'affaire terminée, ces différentes pièces étaient rassemblées et suspendues dans le sac fixé par un crochet à un mur ou une poutre (d'où l'expression « une affaire pendante ») pour que les parchemins ne soient pas détruits par les rongeurs.
Le petit de dernier de Jean-Claude Cappelli est né il vous attend chez lulu.com
JF
La tradition des druides historiques, composante spirituelle de la civilisation celtique, a connu son apogée à l’aube du Second Âge du fer (-475, -25). Essentiellement orale, elle a ensuite rencontré deux écueils majeurs, la conquête romaine, puis l’évangélisation, de telle sorte qu’elle n’a pu se transmettre intégralement jusqu’à nos jours. Alors peut-on se dire druide encore aujourd’hui, et si oui, dans quelle mesure ? C’est ce que Jean-Claude Cappelli nous propose de découvrir, par le biais d’un nouvel essai qu’il décline en trois volumes. Le premier, intitulé « Le Temps du Roman », est consacré aux « Gaulois » tels que les avaient envisagés les rédacteurs du « Roman national ». Le deuxième, intitulé « Le Temps de l’Histoire », tentera, en seréférant aux publications des historiens et des archéologues d’aujourd’hui, de replacer ces mêmes « Gaulois » dans le contexte réel de l’Histoire. Le troisième, « Le Temps de l’Esprit », sera dédié à la spiritualité des druides d’hier et d’aujourd’hui…
CHANSON HIJO DE LA LUNA