LE FRANC-MAÇON ALCHIMISTE DE SON AVENIR.
u cabinet noir, de réflexion, ou la formule V I T R I O L, apparaît d’emblée comme un magistère. Au tableau de loge que découvrira l’apprenti initié comparé à une pierre brute, qu’il devra travailler pour la mettre dans l’édifice, mais avant il devra la parfaire en pierre taillée, cubique à pointe, chemin intérieur qui mène du plomb, de la matière vile, lourde, pesante jusqu’à l’éclat de l’or fin spirituel.
Le franc-maçon est à la recherche de la perfection, du moment où il pourra contempler l’œuvre et s’exclamer comme Salomon contemplant le mausolée d’Hiram : « Tout est parfait. »
La pierre philosophale connue d’Hermès le trois fois grand, cette pierre, cette émeraude descendue des cieux, témoignage que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Symbolise l ‘alfa et l’oméga de l’initiation maçonnique.
La quinte essence tirée de la pierre cubique à pointe, est semblable à la grande lumière qui vient de l’intérieur. Le frère Oswald Wirth ira jusqu’à dire que : « la franc-maçonnerie n’est qu’une transposition de l’alchimie. »
La devise du Rite Écossais Ancien et Accepté Ordo ab Chao rejoint cette recherche de perfectionnement, de découverte de la pierre cachée, de la lumière tirée du chaos, selon l’expression de Raymond Lulle au XIIIème siècle.
Les iconographies alchimiques ont été reproduites dans les tableaux de loge maçonniques. Le Mutus Liber, le livre muet publié à La Rochelle en 1677 est là pour en témoigner. Une seule des planches de ce livre comprend une annotation littérale c’est le célèbre : « Lege lege lege relege labora et invenies » Comme une injonction au travail faite à l’adepte : lis, lis, lis, relis, travaille et tu trouveras.
Le franc-maçon est donc encouragé à la recherche, au travail sur soi, pour trouver cette pierre philosophe, recueillir cette rosée céleste, pour pouvoir la répandre sur la terre.
JF.
Une énigme qui sent le soufre, à la limite du paranormal. Un Blog le Brachium Templarii pour ceux qui s’intéresse aux templiers, leur histoire, tous les événements qui s’y rapportent, des documents, les lieux mystérieux etc…
L’organisation Brachium Templarii organise le Samedi 13 octobre à Bras son 2ème cycle de conférences, à cette occasion un auteur Pierre Beny interviendra sur le thème : « La pyramide de Falicon entre templiers et francs-maçons. »
Proche du mont chauve sur les hauteurs de Nice, ce monument a fait couler beaucoup d’encre, suscité les imaginations, lieu de culte gallo romain, ou de Mithra, ou simplement édifié par des admirateurs de Napoléon après la campagne d’Égypte ce lieu interroge encore.
Pierre Beny archéologue à écrit sur le sujet : La pyramide de Falicon –Vue de l’esprit- Chez Michel Moutet Créatis parution de 2016.
JF.
LA PYRAMIDE DE FALICON
Le 24 mars 1803, un avocat-poète de passage à Nice, Domenico Rossetti, découvre une grotte, aménagée (mais probablement plus tard) d'un escalier "inutile", sur le flanc d’une colline voisine du Mont-Chauve, montagne associée dans les antiques légendes populaires niçoises à d’ancestrales cérémonies magiques. Après son court séjour à Nice, Rossetti se rend à Turin où vit le propriétaire de la grotte, Vinay. Quelques mois plus tard est publié à Turin La Grotta di Monte-Calvo, un long poème signé Rossetti sur le frontispice duquel apparaît une pyramide dont il n’est nullement question dans le texte. Que fait-elle là ?
A chaque époque ses complots : après avoir présenté les théories les plus argumentées, l'auteur s’attelle à explorer l’époque de la découverte, le Piémont qui devient français, La République qui devient un empire, une franc-maçonnerie renaissant de ses cendres dont une loge, La Réunion, jugée suspecte, sera à l’origine de l’interdiction de toutes les loges du Département du Pô, et surtout la personnalité et le parcours des principaux intéressés, à savoir Rossetti le découvreur, Vinay le propriétaire de la grotte à qui est dédié le poème, et l’un de ses amis, le Docteur Giraud. Ce dernier, un des francs-maçons les plus actifs en Piémont, transforma sa loge, La Mystérieuse, en Grand Prieuré d’Italie, participa aux convents de Wilhelmsbad et à celui des Philalèthes de Paris et s’enthousiasma pour le magnétisme du Docteur Mesmer.
212 ans après la publication du poème, la pyramide du Mont-Chauve continue à intriguer et à guider les pèlerins de la baie des anges vers sa grotte enchantée.
Comme le disait Michele Allegri dans son ouvrage : « Pour certains ésotéristes du XIXème, la pyramide de Falicon était « Héliopolis », un véritable omphalos, le nombril énergétique du monde, un lieu associé au passage vers le paradis terrestre et au travers duquel on arrive au royaume caché. » Le programme, on le voit, semble impressionnant… Mais comme toujours avec l’infrahistoire, une fois que l’on a détaché le vernis ésotérique et le merveilleux aléatoire alimentés sans cesse par les faiseurs du Net, prêts à tout pour un scoop faisandé enrobé de phrases au conditionnel, on s’aperçoit bien vite que la « pyramide templière » dont on nous parle avec assurance… - ou encore les élucubrations mystiques qui en découlent, ne trouvent aucun écho parmi les recherches historiques avérées menées avec beaucoup de pertinence. Aujourd’hui, notre auteur, Pierre Bény met un point final au mystère de Falicon… Mais les découvertes surprenantes de Pierre Bény ne sont-elles pas en réalité plus incroyables encore que les secrets éventés que l’on nous vendait jusqu’à présent. Une fois de plus, le lecteur des « Chroniques de Mars », parfaitement informé, pourra juger par lui-même du bien-fondé de ce qui est avancé ici pour la première fois.
Thierry E. Garnier – K2Mars, décembre 2017.
Source internet, et extrait de presse.Interview chronique de Mars.